- À la une
- Ça m’étonne ! –
- Vidéo 19’46
Le
Le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie bourgeoise, mais son évolution en temps de crise Bertolt Brecht
Le
Le
Jean-Luc Mélenchon va pouvoir souffler, un nouvel antisémite vient d’être démasqué : Emmanuel Macron !
Oui, ce traître vient de lancer un appel à un embargo sur les livraisons d’armes à Israël alors même que Nétanyahou en a un besoin urgent pour sauver l’Occident et poursuivre sa guerre pour la civilisation judéo-chrétienne, car c’est pour nous aussi qu’il fait cette guerre à Gaza, c’est pour notre bien.
Pour recevoir gratuitement nos infos par mail.
Le
Révélations ! Là-bas a remonté le fil de l’histoire jusqu’au Berlin des années 30 pour retrouver la trace de Wilhelm Möritz, célèbre humoriste de l’époque, contraint à une vie d’exil.
Le
Trump a miraculeusement échappé à une tentative d’assassinat qui le range définitivement parmi les Immortels. Mais de nombreuses questions restent en suspens. Conspirations, complots, la toile s’agite ! De quoi combler Dillah, notre étonné de la semaine.
Le
D’abord, hurler de joie ! D’abord, savourer cette victoire surprise ! D’abord, saluer toutes ces luttes de toutes et de tous de partout ! Ah oui, quelle baffe, et quel pied ! Majorité relative ou majorité absolue ? Tous les sondeurs, tous les experts donnaient la majorité au Rassemblement national pour le deuxième tour de ces législatives. C’était plié. Il nous restait juste à mesurer l’ampleur de la défaite. Perdre, on a l’habitude à gauche. Or, à 20 heures pile, ce dimanche 7 juillet de l’an 2024, un même hurlement de joie sort de millions de gorges depuis les quatre coins de l’Hexagone. Ça s’entendait depuis Mars, les scientifiques sont unanimes.
Le
Ils ont formé l’un des premiers groupes de rap français à connaître une telle notoriété dans les années 1990, en même temps que le groupe marseillais IAM : eux, c’est Joeystarr et Kool Shen du groupe de Seine-Saint-Denis Suprême NTM, plus connu sous le seul sigle NTM.
Le
Pays de fachos, la France ? Pas tout à fait. Si les 10 600 000 suffrages réunis par le Rassemblement national ont de quoi alarmer, il ne faut pas oublier que le nouveau Front populaire a été plébiscité par 9 000 000 d’électeurs. Soit un bloc certes inférieur au bloc nationaliste, mais d’une ampleur équivalente. 9 000 000 d’électeurs qui préfèrent la retraite à 60 ans, la semaine de 32 heures et les cantines gratuites à la retraite à 62, 64 ou 66 ans (on ne sait plus trop), à la suppression des allocations familiales pour les étrangers et à l’uniforme à l’école...
Le
Soixantième anniversaire du 17 octobre 1961. Mais c’est aussi le trentième anniversaire de la fin d’un silence de trente ans. De 1961 à 1991, ce pogrom qui eut lieu en plein Paris, au vu et au su de tous, fut passé sous silence malgré quelques courageuses publications. Oui, trente ans d’omerta. Quiconque interrogeait ou voulait témoigner s’entendait répondre : « si c’était vrai, ça se saurait ». En 1991, enfin, La Bataille de Paris, le livre de Jean-Luc Einaudi, a été un évènement important dans la prise de conscience de ce massacre. Films, articles, débats ont marqué alors la fin de ce silence. Sur France Inter, fin 1991, Là-bas si j’y suis diffusait une suite de reportages qui ont contribué à révéler ce crime d’État au grand public.
Le
J’avais 18 ans le 17 octobre 1961. J’étais avec mon copain Paulo au coin du pont Saint-Michel, à la sortie du métro, près de la pendule. On savait qu’il y aurait une manif des Algériens contre le couvre-feu que Papon leur avait imposé. Paulo devait faire des photos. Nous étions étudiants aux arts appliqués, rue Dupetit-Thouars, et comme toute cette génération, nous avions la trouille de partir pour l’Algérie. C’était un sujet quotidien de discussion et d’engueulade entre ces dégonflés de partisans de « la paix en Algérie » et nous autres qui soutenions le FLN et souhaitions l’indépendance. Des terroristes en somme.
Le
En reprenant son vélo, Paul s’est aperçu qu’il n’avait plus de câbles de frein. Quelqu’un lui aurait piqué ? Mais qui ? Et pour quoi faire ? Paul Rousseau était flic, il a tenu à témoigner sur la nuit du 17 octobre 1961. Il avait fini par comprendre que des collègues avaient utilisé des câbles de frein pour étrangler des Algériens et les balancer dans le bois de Vincennes. Cette histoire le hantait toujours des années après.
Le
Déception pour celles et ceux qui depuis tant d’années se battent pour que la tragédie du 17 Octobre 1961 soit reconnue par la France comme un massacre d’État. Rappelons-le, entre 100 et 200 algériens sans armes furent abattus, torturés et noyés par la police française cette nuit-là. Si Emmanuel Macron est venu ce samedi déposer une gerbe sous le pont de Bezons, c’est par un simple communiqué que l’Élysée s’est limité à dénoncer « ces crimes inexcusables », comme s’il existait des crimes excusables : « Les crimes commis cette nuit-là, sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République ».