Comment le vélo redessine la ville

Pourquoi y a-t-il plus de cyclistes à Copenhague qu’à Paris ? Abonnés

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Sempé, Rien n’est simple, Denoël, 1962

Cela fait des années qu’Anne Hidalgo, candidate à sa réélection à la mairie de Paris, est accusée d’en faire trop pour les vélos, au détriment des automobiles.

Ce qui n’a pas empêché les bicyclettes d’envahir les nouvelles pistes cyclables pendant les récentes grèves de la RATP. De quoi satisfaire les écolos et les amoureux du vélo. Sauf qu’à force de défendre le principe de se déplacer à vélo et la sincère volonté d’Hidalgo de favoriser ce mode de transport, on a oublié de se demander si les choix opérées par la municipalité, en termes d’aménagement urbain, étaient les bons. Et s’il fallait s’y prendre autrement ?

Pratique, écologique, économique, bon pour la santé, simple d’utilisation, le vélo ne présente que des avantages à l’heure où l’urgence climatique est proclamée tous les jours. Mais à Paris, seuls 4 % des déplacements quotidiens se font à vélo, contre 49 % à Copenhague. Au Danemark – qui ne possède pas d’industrie automobile nationale ! – les municipalités ont depuis longtemps construit des infrastructures innovantes dédiées aux cyclistes. Philippe Descamps est allé voir à Copenhague ce que pourrait faire la prochaine maire de Paris.

Un entretien de Jonathan Duong avec Philippe Descamps, auteur de l’article « Comment le vélo redessine la ville » dans Le Monde diplomatique de février.

Programmation musicale
 Hip-Hope Buster : À bicyclette
 Julos Beaucarne : Bécanes, bicyclettes et vélos
 Queen : Bicycle Race
 Merlot : Sexy sur mon vélo

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