Là-bas 2024 : douze mois, douze articles

GUILLAUME MEURICE N’IRA PAS EN PRISON

Le

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Là-bas 2024 : douze mois, douze articles. Un choix de douze articles qui ont marqué cette année. L’année 2024 restera dans les mémoires pour avoir été celle où un humoriste de France Inter, Guillaume Meurice, s’est fait virer pour avoir dit que le responsable du massacre de 45 000 personnes à Gaza était une « sorte de nazi, mais sans prépuce ». On l’avait reçu pour qu’il s’explique.


Voir la vidéo :

Guillaume Meurice et le prépucegate
par Là-bas si j'y suis

Quand le FASHOW défend NETANYAHOU

C’est l’histoire d’une blague qui commence à France Inter et qui atterrit à la police judiciaire en passant par CNews et l’Assemblée nationale. Guillaume Meurice raconte ce déchaînement délirant qui a duré des semaines depuis sa fameuse chronique du 29 octobre sur France Inter où il était question de prépuce et du premier ministre israélien.

D’abord les enragés des guignols de CNews, Praud et Goldnadel en tête, furibard comme toujours. Mais la folie a gagné tous les médias, les réseaux, l’assemblée, tout le pays. Pour le député Meyer Habib, Guillaume Meurice est « une petite vermine antisémite ». La vermine reçoit beaucoup de messages de soutien mais le torrent de boue déborde sur les réseaux avec des menaces de mort pas trop amusantes.

Une association sioniste porte plainte le 6 novembre pour « injure et incitation à la haine raciale », et voilà l’humoriste interrogé pendant deux heures par la police judiciaire. Avec des questions du genre : « C’est quoi pour vous le nazi absolu ? » ou bien « Êtes-vous juif ? ».

Courageusement la direction de Radio France lui adresse un blâme et lui demande de faire des excuses. Mais Meurice refuse : « Soit ma blague est antisémite et alors vous devez me virer, ou bien elle ne l’est pas et alors vous devez me défendre à fond, je n’ai fait que mon boulot d’humoriste. »

Il raconte tout ça dans ce bouquin, sans faire la victime ni le Zorro. Lâcheté et opportunisme sont choses fréquentes dans le petit monde médiatico-politique, mais là c’est encore plus gros, c’est sous la loupe, le bouffon révèle la bouffonnerie. C’est son boulot, c’est même le plus vieux métier du monde. Il prend des coups de pied au cul mais c’est toujours le clown qui gagne à la fin. Qui gagne le coeur du populo et lui donne envie de rire face à tant de conneries.

La direction de Radio France va-t-elle réaliser le rêve des fafounets de CNews : virer ce wokiste végétarien payé avec nos impôts ? Il ne serait pas le premier.
Il faudra attendre la fin juin, la fin des programmes, lorsqu’il n’aura plus de micro pour s’expliquer. On lui proposera une chouette émission mensuelle de nuit ou la réalisation de jolis podcasts avec toute l’impertinence légendaire de la maison.

Parmi ceux qui tirent la queue du tigre il y a deux catégories. Ceux qui préfèrent quand le tigre est en cage. Ils sont les plus nombreux. Et il y ceux qui préfèrent quand le tigre est en liberté. C’est un espèce rare qu’il faut protéger.

Avec ou sans prépuce.

L.B.

Et une dernière chose, les droits d’auteur vont intégralement à Médecins du Monde.


Netanyahou, un nazi sans prépuce ? Il y a des précédents

Vous trouvez ça drôle ? Alors vous êtes antisémite !

Cette phrase scandaleuse a choqué des millions d’auditeurs de France Inter. Son auteur, l’humoriste islamo-gaucho-woko-écolo-terroriste Guillaume Meurice n’a pas supporté les justes remontrances de sa direction et déclare faire appel à la Justice !

Tout cela sur une radio du service public grassement financée par les impôts des Françaises et des Français jusqu’aux plus modestes et dont jouit ce profiteur « de gauche » !

Ce public de bobos bêlants qu’il fait rire dira sans doute que la circoncision – c’est-à-dire la suppression du prépuce – est un rite chez les juifs aussi bien que chez les musulmans, les Polynésiens, les Aborigènes d’Australie, ou les Coptes d’Égypte entre autres ou encore aux États-Unis où, pour des raisons de religion ou d’hygiène, on compte environ cent millions de circoncis. Aussi, plaisanter avec le prépuce – avec ou sans –, c’est risquer de déplaire à un grand nombre d’auditeurs (et d’auditrices), ce qui est une grave faute professionnelle sur une antenne dont le chiffre d’audience est le but essentiel.

Au nombre des millions de Françaises et de Français sournoisement agressés par le saltimbanque, la rabbin Delphine Horvilleur se déclare en faveur de « circoncire » le temps d’antenne de ce triste provocateur. Mais qu’entend-elle par « circoncire » ? Si Madame la rabbin veut dire « raccourcir », alors elle sous-entend que les circoncis sont raccourcis. Une calomnie, une grave insulte ! Mais verra-t-on les accusateurs de l’humoriste dénoncer également Madame la rabbin pour antisémitisme ?

Quant à l’expression « nazi sans prépuce », cet histrion végétarien suppose que les nazis en avaient, des prépuces. Mais qu’en sait-il ? L’histoire ne le dit pas. On en sait davantage sur leur chef. Ce qu’a révélé le professeur Peter Fleischmann à partir d’un rapport médical de 1923, c’est qu’Hitler était atteint de « cryptorchidie du côté droit ». Autrement dit, le dictateur nazi n’avait qu’un seul testicule. Par ailleurs, selon Emma Craigie et Jonathan Mayo, ancien journaliste à la BBC, dans leur ouvrage Le Dernier jour d’Hitler, le Führer avait un « micro-pénis » de moins de sept centimètres au comble de l’érection. Ces informations sont connues mais ne disent rien sur le prépuce du Führer, pas davantage que sur l’ensemble des nazis. Ainsi, sous le masque du comique, le soi-disant humoriste viole la vérité historique.

Quant au rapprochement entre un leader politique israélien et la dictature nazi, le chansonnier de la radio publique ignore-t-il que cette reductio ad Hitlerum a déjà eu lieu ?

Et où donc ?

En Israël, à Jérusalem, il y a exactement 28 ans !

Le quatre novembre est le triste anniversaire de l’assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin par un jeune religieux juif ultra-nationaliste, Yigal Amir. Un choc terrible en Israël et dans le monde. Le meurtre présenté comme l’acte d’un désaxé solitaire était en fait le résultat d’une campagne acharnée avec des manifestations presque insurrectionnelles de l’extrême droite, des ultra-orthodoxes et des fanatiques de la colonisation contre les accords d’Oslo. On se souvient de l’illustre poignée de main entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat devant Bill Clinton à la Maison-Blanche, l’année précédente, le 13 septembre 1993. C’est contre ce partage et cette paix possible qu’eurent lieu une longue campagne de haine et de très violentes manifestations en Israël. Rabin se prononçait en faveur de l’abandon des régions stratégiques, notamment la restitution du Golan dans le cadre d’un accord futur avec la Syrie.

C’est au cours de ces émeutes qu’on vit apparaitre des portraits du Premier ministre (et récent prix Nobel) Yitzhak Rabin en uniforme de SS nazi et des portraits de Yasser Arafat (lui aussi prix Nobel) affublé d’une moustache façon Hitler.

On a bien sûr attribué ces délires à des fanatiques. Sauf qu’au cours des semaines qui ont précédé l’assassinat, le chef de l’opposition de droite, Benjamin Netanyahou, et d’autres membres du Likoud dont Ariel Sharon participaient à un rassemblement houleux où des manifestants accusaient Rabin de traîtrise pour avoir signé les accords d’Oslo. Et l’on put voir Netanyahou prendre puissamment la parole à un balcon tandis que ses supporters en délire hurlaient sous ses yeux « Rabin nazi ! Rabin à mort ! ».

Dans les médias, Ytzhak Rabin accusa Netanyahou et son camp d’attiser la violence.

Le 4 novembre 1995, à l’issue d’un meeting sur la place des Rois d’Israël à Jérusalem en soutien aux accords d’Oslo, le Premier ministre était abattu de trois balles dans le dos à bout portant par Ygal Amir, 27 ans, affirmant avoir agi « au nom de Dieu ».

Le crime a été attribué à divers fanatismes encouragés par certains rabbins et par des leaders politiques qui ont incité et encouragé la disparition physique et politique de Rabin, Netanyahou en tête.

C’est cette politique qui a triomphé aujourd’hui avec le gouvernement le plus à l’extrême droite de l’histoire d’Israël.

Comme le rappelle Amos Gitai, le réalisateur du film Le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin, « utiliser la haine est une force pour accéder au pouvoir ».

Nul doute que la très érudite directrice de France Inter ainsi que la présidente de Radio France auront présent à l’esprit ce précédent historique qu’elles feront connaître au grand public. Ainsi que l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, l’Arcom, qui étudie le cas de ce bouffon anarchiste. De même que nos journalistes et nos commentateurs avisés et, avant tout, ceux qui courageusement mènent une croisade sans relâche contre cette infection wokiste.

À noter – même si l’on en parle beaucoup moins– que l’Arcom a également été saisie pour les déclarations de l’éditorialiste de LCI, Pascal Perri, évoquant « un antisémitisme couscous ». Également, une autre plainte contre CNEWS où Arno Klarsfeld a expliqué que « les musulmans, beaucoup travaillent sur les chantiers, ont accès à des explosifs, peuvent avoir accès à des armes à feu ». Toujours sur CNEWS, c’est l’avocate franco-israélienne Nili Kupfer-Naouri qui affirme qu’« il n’y a pas de population innocente à Gaza ». Caroline Fourest, c’est sur BFMTV qu’elle déclare : « on ne peut pas comparer le fait d’avoir tué des enfants délibérément, comme le fait le Hamas et le fait de tuer des enfants involontairement en se défendant comme le fait Israël ». Une plainte a été déposée.

À noter enfin, le député Meyer Habib sur i24NEWS : « la haine d’Israël et du juif est l’aphrodisiaque de toutes les masses arabes ». Il a également qualifié Guillaume Meurice d’ « héritier de Je Suis Partout et de la pire presse antisémite ».

Tandis que ces batailles de bac à sable occupent nos grands médias, ceux qui ont assassiné la paix assassinent les enfants de Gaza.

Dans la poche du Premier ministre assassiné, l’histoire dit qu’on a trouvé un papier ensanglanté avec les paroles d’une chanson pour la paix, « Shir LaShalom », qui fut reprise en choeur à la manifestation, y compris par Ytzhak Rabin et qui évoque l’impossibilité de ressusciter les morts, et donc la nécessité de faire la paix.

Daniel Mermet


The Road to Rabin Square, documentaire de Michael Karpin (1997)

Ce documentaire décrit la campagne de haine qui eut lieu en Israël durant les deux années qui précédèrent l‘assassinat de Yitzhak Rabin en 1995. En suivant la montée en puissance des manifestations à partir de 1993, il révèle aussi le rôle de certains leaders de droite qui laissèrent agir les extrémistes religieux en leur apportant même un soutien constant et implicite lors de nombreux meetings.

En voici un court extrait :

The road to Rabin Square, Michael Karpin (1997) - extrait
par Là-bas si j'y suis

Le film complet est visible sur YouTube, mais exclusivement en anglais.

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    Et même ennemi : Zohran Mamdani, cet islamo-bolchévique qui vient d’être élu à la mairie de New York.

    Trump lui déclare la guerre, BHL l’accuse de crime antisémite.

    Après le déchaînement contre l’économiste Gabriel Zucman et sa taxe, c’est au tour de Zohran Mamdani, le tout nouveau maire musulman élu à la tête de la Grosse Pomme.

    Non pas la Grosse Pomme mais la Grosse Pastèque. C’est Caroline Fourest qui vous le dit. Vous devinez pourquoi ? Rouge, vert, blanc et noir, la pastèque c’est les couleurs du drapeau palestinien, les couleurs d’une lutte que soutient le nouveau maire, le premier maire musulman de la plus grande ville des États-Unis.

    Vous avez compris, le rrrrrHamas a gagné New York. Caroline vous aura prévenu contre ce maire proche des Frères musulmans qui l’ont évidemment grassement financé.

    Pas le début de la moindre preuve mais Caroline Fourest sait toujours de quoi elle parle.

  • « Le Guide du routard » passe sous pavillon Bolloré « Le Guide du droitard » : l’Italie entre tradition et modernité Abonnés

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    Chaque semaine, Dillah Teibi vous propose un aperçu de ce que donnera Le Guide du routard version Bolloré. On a en effet appris début octobre que le co-fondateur du Routard, Philippe Gloaguen, avait vendu la marque au groupe Hachette, contrôlé par Vincent Bolloré. Le milliardaire va-t-il transformer le plus célèbre des guides comme il a transformé CNEWS, Europe 1 et Le Journal du dimanche ? Cette semaine, direction l’Italie et le petit village traditionnel de Predappio, en Émilie-Romagne.

  • Bougre de merdre UBUESQUE UBU Accès libre

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    C’est une évidence, Donald TRUMP a pris UBU comme modèle. TRUMP, c’est UBU et UBU, c’est TRUMP. Et la France doit en être fière car UBU a été créé en France, UBU est un produit français, on l’oublie trop. Nous avons Notre-Dame, Napoléon et le camembert mais, MERDRE ! nous avons aussi le père UBU. Il est temps que Macron exige des indemnisations pour une telle exploitation de notre patrimoine.

  • Le front anti-Zucman déchaîné Accès libre

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    Les médias cherchent à augmenter toujours plus leur audience, les élus font tout pour séduire leurs électeurs. Mais il arrive que la majorité des médias et la majorité des élus s’opposent à la majorité des citoyens.

    C’est ce qui vient d’arriver avec la taxe Zucman. Selon toutes les enquêtes, plus de 80 % de l’opinion s’est déclarée favorable à l’instauration d’un impôt plancher de 2 % sur les très hauts patrimoines qui échappent à l’impôt sur le revenu, soit 1 800 personnes disposant de plus de 100 millions d’euros.

    C’est l’idée que défend inlassablement l’économiste Gabriel Zucman depuis des mois. Rien de révolutionnaire, rien d’anticapitaliste, une simple affaire de justice et d’égalité. Pourtant, malgré le consensus populaire, une majorité de droite et d’extrême droite a rejeté ce projet de loi.

    De même, la plupart des médias se sont déchaînés pour défendre ces quelques super-privilégiés comme le bon chien de garde défend son maître.

    Et alors ? Le peuple a pris la rue en réclamant l’abolition des privilèges ? En promenant quelques têtes de milliardaires au bout d’une pique ?

  • Un beau jour pour New York, un sale temps pour Donald Trump Zohran Mamdani élu maire de New York ! Accès libre

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    Trump mange sa casquette. Un an jour pour jour après son élection, Zohran Mamdani, son contraire exact, est élu à la mairie de New York.

    34 ans, démocrate tendance Bernie Sanders qui le soutient à fond, il est le premier maire musulman de la plus grande ville des États-Unis. Un retournement inattendu et le début d’une nouvelle vague de résistance à la fois contre Trump et vis-à-vis d’un Parti démocrate sclérosé.

    Furieux, Trump a menacé de sauver sa ville des mains de ce « communiste cinglé » en avertissant que « toute personne juive qui vote pour Zohran Mamdani (…) est une personne stupide !!! » . On comprend que Trump va être un adversaire de taille, il a déjà menacé de couper les fonds fédéraux de la ville.

    Soutien de la cause palestinienne, Zohran Mamdani a déclaré : « en tant que maire, je ferais arrêter Nétanyahou s’il venait à New York. C’est une ville où nos valeurs sont conformes au droit international. »

    En attendant, aujourd’hui ,Trump mange sa casquette et nos fachos bouffent leurs chapeaux.

  • Élection à la mairie de New-York. ZOHRAN MAMDANI peut-il l’emporter ? TOUT SAUF LE COCO ! Trump furieux contre Mamdani en tête pour la mairie de New York Accès libre

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    TAXONS LES RICHES ! GELONS LES LOYERS ! LIBÉRONS LA PALESTINE !

    Où peut-on gagner avec des slogans pareils ? À NEW YORK ! La capitale économique et financière du monde vote pour son maire. ZOHRAN MAMDANI est en tête avec un programme franchement anti-Trump et même plus à gauche que le Parti démocrate.

    Jeune, charismatique, socialiste, pro-palestinien, musulman, il a gagné l’opinion en promettant de geler les loyers, de rendre les crèches et les bus gratuits, de créer des épiceries municipales à prix réduit… tout ça étant financé par une augmentation des impôts.

    Largement en tête dans les sondages, il est rattrapé par l’ancien gouverneur démocrate, le « sulfureux » Andrew Cuomo soutenu par Trump qui menace les New-Yorkais des pires punitions s’ils votent mal.

    La Trump Tower transformée en logements sociaux ?

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire « 11’30 contre les lois racistes » Abonnés

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    En mars 1997, Jacques Chirac n’a pas encore dissout l’Assemblée nationale. Alain Juppé, « le meilleur d’entre nous » (l’expression est de Jacques Chirac), est son premier ministre et Jean-Louis Debré son ministre de l’Intérieur. Le fils de Michel Debré veut, dans la droite ligne de ses prédécesseurs, encadrer les « conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France », en créant notamment un ficher des personnes hébergeant des sans-papiers en France. Ces dispositions vont susciter un vaste mouvement d’opposition de la part du monde culturel et artistique, parmi lequel ces 11’30 contre les lois racistes qui réunissent dix-neuf grands noms du rap français. Olivier Besancenot vous raconte les dessous de ce morceau devenu culte.

Une sélection :

Manifestation à Paris le 17 décembre 1995 Accès libreÉcouter

Le

Manifestation à Paris le 17 décembre 1995. Les raisons du très fort mécontentement. ambiances de manifestations et interviews de manifestants. Les nombreux slogans. La renaissance de la solidarité. L’espoir.À 21’35 la présence d’Act Up, la lutte contre le sida.À 29’ des manifestants anglais, l’internationale en anglais. Les conséquences de la libérale.À 33’50 le mouvement des chômeursÀ 49’ l’internationale à l’harmonica. Toute l’émission est sur fond d’ambiance de la manifestation du samedi 17 décembre 1995.

Réaction d’Edgar Morin aux grèves Accès libreÉcouter

Le

Réaction d’Edgar Morin aux grèves. Analyse de la situation économique et sociale. Reportage sur le bateau mouche. Des passagers, le commandant de bord, ancien chômeur. La grève amène un changement de comportement, l’expérience de la fraternité et de la citoyenneté. Le repli de l’identité républicaine. La crise du futur. Le repli sur le passé face à la mondialisation. Reportage dans la rue. Un passant utilisant un podomètre. Témoignage d’un boucher dont les ventes ont augmenté.Son avis négatif sur la grève. A la sortie de Fauchon, interview d’un américain.À 21’ Gare St Lazare, interviews de cheminots.À 23’20 interviews d’ un SDFÀ 24’ Le coiffeur Joffo dans la gare St Lazare qui se sent spolié.À 28’ Comment le Front National pourrait utiliser cette grève. La politique est dominée par l’économie. La référence à mai 68.À 42’45 réaction d’un étudiant à la grève.À 45’10 interview d’un camioneur.

LÀ-BAS HEBDO n°27 Une semaine après LE COÛT DU COUP DE L’ÉMOTION émission spéciale AbonnésVoir

Le

Patrick a perdu sa fille. Valérie sera handicapée à vie. D’habitude c’est Ankara, Madrid ou Beyrouth, cette fois c’est pas là-bas, c’est ici, c’est notre quartier, c’est les nôtres. La peur trainera encore longtemps dans les nerfs de la ville. Nous voulons de la sécurité d’abord, rien de plus légitime, mais l’état de choc nous rend vulnérables et donc malléables et tout le danger est là. Cette (…)