Percée anticapitaliste en terres bourgeoises

Poutou au deuxième tour à Bordeaux, c’est possible ! (1/2) Abonnés

1

Le

Comment expliquer la percée d’une liste ouvrière, anticapitaliste, emmenée par Philippe Poutou, dans l’un des bastions historiques de la bourgeoisie française ? Candidats à la mairie de Bordeaux, Philippe Poutou et sa liste Bordeaux en luttes, sont donnés 3e dans les sondages, devant La République En Marche ! La bourgeoisie se barricade ! Un reportage en deux volets de Jérémie Younes.

Bordeaux, il y a la carte postale, la rue Sainte-Catherine, la place de la Victoire, Alain Juppé, les grands crus, le quai des Chartrons. Mais il existe aussi un Bordeaux populaire, de plus en plus dissimulé et abandonné derrière le cliché touristique. C’est ici que Philippe Poutou et Bordeaux en lutte font campagne : Bacalan, Grand Parc, les Aubiers... Comme dans toutes les grandes villes de France, la problématique est la même : des quartiers délaissés pendant des années, l’arrivée d’une ligne de tram, puis l’explosion des loyers et l’évacuation des classes populaires. Le triptyque de la gentrification.

Mais le départ de Juppé au Conseil Constitutionnel provoque une situation inédite à Bordeaux. Pour la première fois en 75 ans, il va y avoir un deuxième tour aux élections municipales. Un deuxième tour auquel la liste Bordeaux en lutte, mesurée à 12% par les sondages, a de bonne chances de participer.

Alors, y aura-t-il des conseillers municipaux anticapitalistes dans l’un des fiefs de la droite française ? Première partie de notre reportage.


Programmation musicale :
Gildas Marronier et ses prunelles - Pour Poutou

Abonnez-vous pour accéder à tous nos contenus, c’est très simple !

Depuis 1989 à la radio, Là-bas si j’y suis se développe avec succès aujourd’hui sur le net. En vous abonnant vous soutenez une manière de voir, critique et indépendante. L’information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre travail. C’est aussi le prix de notre indépendance, pour ne pas être soumis financièrement aux annonceurs, aux subventions publiques ou aux pouvoirs financiers.

Je m'abonne J'offre un abonnement

Déjà abonné.e ?
Identifiez-vous

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

Tout un été Là-bas MOI PRÉSIDENT, JE RÉPONDRAI À CHAQUE FRANÇAIS QUI M’ÉCRIRA ! AbonnésVoir

Le

Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

Le

Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)