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Didier Porte n’a plus envie d’être otage Abonnés

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Ami abonné,

Je ne te mentirai pas, j’ai été sidéré par l’« accueil » réservé aux deux amateurs de safaris enlevés au Bénin et secourus dans la foulée par un commando de nos prestigieuses forces spéciales. Mais pas autant (spéciales) que la réception à laquelle ils ont eu droit de la part des plus hautes autorités de la Nation. Sept personnes, plus trois porteurs de parapluie, sont allés les chercher à leur descente d’avion. Foin de bises, encore moins d’accolades, ils ont dû se contenter d’une courte poignée de main du chef de l’État, 45 secondes de discussion, et hop, demi-tour et retour au pas de charge vers le parking, avec un des otages qui cavalait derrière Macron pour essayer de lui dire un mot, mais n’y arrivait pas. À mon avis, les deux gars, ils sont rentrés de Villacoublay en RER. Bien fait pour eux, assassins !

Le bonus de la semaine : notre employé du même nom, Jonathan Duong, se lance dans la vente de produits de beauté capillaires (!). Si j’ai bien compris, pour une lisseuse achetée, il offre un safari à Thoiry. Inutile de te précipiter, ami abonné, la rupture de stock n’est pas pour demain…

Bon visionnage.

Didier Porte

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revue de presse : Didier Porte
employé de la semaine : Jonathan Duong
montage : Aurélie Martin
son : Sylvain Richard

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