« Alors que la situation en Palestine est dramatique, qu’Israël intensifie ses politiques d’apartheid et tue des dizaines de Palestiniens et Palestiniennes, la France mène depuis le début de la semaine une nouvelle offensive autoritaire contre le mouvement de soutien au peuple palestinien.
Mercredi 12 mai, c’est le Président de l’Association France Palestine Solidarité qui a été arrêté et mis en garde à vue jusque tard dans la nuit à l’issue d’un rassemblement pacifique à Paris rassemblant plusieurs centaines de personnes venues soutenir la résistance palestinienne.
Jeudi 13 mai, le ministre Darmanin prétend interdire la manifestation préalablement autorisée, samedi 15 mai à Paris, pour la commémoration de la Nakba qui marque l’expulsion et l’exil des Palestinien·nes de leur maisons et de leurs terres en 1948.
L’Union syndicale Solidaires dénonce l’autoritarisme de ce gouvernement. Manifester est un droit constitutionnel, un acquis social. Nous ne nous résoudrons pas à l’inaction, nous n’acceptons pas la privation de nos libertés de manifester et de nous rassembler. »
–Paris, métro Barbès, à 15h
–Lyon, place Bellecour, à 15h
–Marseille, place Bargemon, à 15h
–Saint-Étienne, place Chavanelle, à 15h
–Nîmes, avenue Feuchères, à 15h
–Metz, Place Saint Jacques, à 11h
–Toulouse, métro Capitole, à 11h
–Strasbourg, place de l’université, à 15h
–Lille, place du Général de Gaulle (Grand’Place), à 15h
–Nantes, place Maginot, à 15h
–Rennes, République, à 15h
–Annecy Haute Savoie, esplanade Place François de Menthon à 14h30
–Nancy, place Maginot de 15h à 17h
–Niort, parvis des droits de l’Homme à 11h
[PARIS] Festival des canotiers : du 07 au 11 juillet 2021
Le 14e festival des Canotiers, « cinéma et concerts en plein air », se déroulera du mercredi 7 au dimanche 11 juillet 2021 sur le parvis de l’église de Ménilmontant.
Pour cette édition, la Commune de Paris y sera à l’honneur !
Entrée libre
Concerts à 20h30, projections à 22h15
Au programme :
MERCREDI 07 : – Dominique Grange et Mymytchell, avec Jonathan Malnoury (guitare) et Alexis Lambert (accordéon)
– « Louise Michel la rebelle », de Solveig Anspach
JEUDI 08 : – Cheikh Sidi Bemol (solo)
– « Déportés du bout du monde », de Denis Buttner, et « Les Kabyles du Pacifique », de Mehdi Lallaoui (documentaires) dans le cadre d’une soirée consacrée à la déportation des communards et des Kabyles au bagne de Nouvelle Calédonie.
VENDREDI 09 : – Tyard
– « La Commune de Paris » de Peter Watkins (1/2)
SAMEDI 10 : – M.A.J.
– « La Commune de Paris » de Peter Watkins (2/2)
[ROUEN] Mercredi 12 Mai : Projection et débat autour du film « Laïcité, Inch’Allah ! » (en présence de la réalisatrice Nadia El Fani)
Mercredi 12 Mai, 15h30, Théâtre des 2 Rives
Dans le cadre de son agora, le collectif Art en grève accueillera la réalisatrice Nadia El Fani, et projettera son documentaire « Laïcité, Inch’Allah ! », pour ouvrir une réflexion sur les printemps arabes 10 ans après.
Le film :
A l’été 2010, alors que le portrait du président Ben Ali restait omniprésent sur les murs de Tunis, Nadia El Fani, militante féministe et laïque, est venue filmer sa ville et son pays pendant le mois de ramadan. Six mois plus tard, la Tunisie étonnait le monde et le film de Nadia El Fani s’en trouvait bouleversé....
Dimanche 9 mai (après le vote solennel du projet de loi « Climat et Résilience » qui aura lieu le 4 mai à l’Assemblée nationale) des marches sont organisées partout en France pour dénoncer le manque d’ambition du gouvernement qui refuse de faire face à l’urgence écologique.
« Cette loi aurait pu être l’instrument d’une réorganisation de notre société en donnant les moyens à tous les citoyens et citoyennes de vivre dignement en préservant la planète, et donc notre avenir. Elle aurait pu être l’instrument clé de régulation pour faire payer les plus gros pollueurs et réduire la pression exercée sur les plus précaires, déjà les plus impactés par les effets du dérèglement climatique. Elle aurait pu anticiper la reconversion des emplois des secteurs les plus polluants et la création d’emplois dits "verts". »
Une carte des rassemblements partout en France est également consultable en ligne :
Samedi 1er mai : Rassemblements partout en France
À l’occasion de la journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs, comme chaque année et plus que jamais, des rassemblements auront lieu partout en France.
La CGT tient à jour une carte des mobilisations pour connaître les points de RDV :
– à Paris : à partir de 14h au départ de la Place de la République pour se rendre jusqu’à la Place de la Nation.
– à Marseille : à 10h00 au Vieux Port
– à Lille : à 10h00 Porte des Postes
– à Rennes : à 10h30 devant l’École de Santé
Manifestation à Paris contre la réforme de l’assurance chômage : « vous sucrez notre chômage pour saler vos profits »
Vendredi 23 avril 2021, journée de mobilisation partout en France contre la réforme de l’assurance chômage, qui doit entrer en vigueur dès le 1er juillet et qui réduirait les indemnités d’1,15 million de demandeurs d’emplois. Voici quelques images de la manifestation du jour à Paris.
14h30 : Le cortège, assez nombreux pour une première journée de mobilisation, s’élance sous un grand ciel bleu. Départ de la place d’Italie en fanfare, direction la Bastille.
14h45 : Des manifestants sont déguisés en groom façon Spirou. Les agents de la restauration et de l’hôtellerie, particulièrement touchés par la crise du covid, sont aussi des contrats courts impactés par la réforme de l’assurance chômage, expliquent-ils.
15h00 : Rencontre avec Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT : « Le gouvernement veut obliger les gens à accepter n’importe quel boulot, peu importe la qualification ! »
15h15 : Festival de pancartes et de slogans dans la manifestation ! Florilèges :
15h30 : Florent, délégué CGT à Renault Lardy, nous parle de la situation de son entreprise, où 500 suppressions d’emplois ont eu lieu en un an, et 400 autres sont prévues en 2021 : « C’est important que nous soyons là, en tant que travailleurs, avec un emploi pour l’instant, pour montrer notre solidarité avec tous ceux qui n’ont pas d’emploi »
16h30 : Le choeur de l’Opéra de Paris, empêché par la police de chanter sur les marches de l’Opéra, entonne l’hymne à la joie sur la place de la Bastille.
La manifestation se termine dans le calme et les opposants à la réforme de l’assurance chômage, déja nombreux aujourd’hui, se donnent rendez-vous pour un grand 1er mai, samedi prochain !
Vendredi 23 avril : mobilisation nationale contre la réforme de l’assurance chômage
Le vendredi 23 avril, grande journée de mobilisation nationale pour l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, contre les licenciements et les suppressions de postes, contre la précarité, pour notre système de santé, pour défendre nos biens communs :
– A PARIS : RDV A 14H PLACE D’ITALIE
– A STRASBOURG : RDV A 11H PLACE DE LA BOURSE
– A BREST : RDV A 16H PLACE DE LA LIBERTÉ
– A NANTES : RDV A 13H DEVANT LE THÉÂTRE GRASLIN
– A LORIENT : RDV A 14H DEVANT LE GRAND THÉÂTRE
La carte des mobilisations qui sera mise à jour régulièrement :
« Nous ne pouvons pas comprendre cette volonté d’imposer en pleine crise une transformation brutale de l’assurance chômage. Nous savons qu’elle engendrera pour l’ensemble des intermittent·e·s du travail, pour la jeunesse qui cherche à accéder à l’emploi, pour les salarié·e·s les plus fragiles, une aggravation de la précarité et une dégradation des conditions d’existence. »
Sauvons les jardins ouvriers d’Aubervilliers : Manifestation Samedi 17 avril
Un spa et un solarium minéral des #JO2024 valent-ils mieux qu’un jardin centenaire ?
Ça se passe à Aubervilliers, à quelques centaines de mètres de Paris.
Le projet qui doit terrasser ces espaces verts si précieux est une piscine d’entraînement des Jeux Olympiques « les plus écologiques de tous les temps ».
Lundi, les engins ont pénétré dans les jardins.
« Nous, jardinières, jardiniers, citoyennes, citoyens de France et du Monde avons décidé de nous battre pour protéger les 10000 m2 d’arbres, de plantes, d’insectes, d’animaux (dont plusieurs dizaines d’espèces protégées) voués à un saccage inutile. Inutile car, comble du cynisme, ce ne sont pas les bassins qui vont détruire les jardins mais un « Splashpad, un pentagliss, un solarium minéral et un village finlandais » tout ceci dans un des quartiers les plus pauvres de France. »
Samedi 17 avril, une manifestation est prévue avec le Collectif de défense des Jardins Ouvriers des Vertus et leurs soutiens. RDV à 10h30 Place de la Mairie à Aubervilliers pour manifester jusqu’aux Jardins Ouvriers des Vertus, où un pique-nique et des ateliers d’information sur la menace imminente qui pèse sur les jardins sont prévus (dans le respect des règles sanitaires).
« Sauvons la Vallée de l’Ornay » : Appel à manifestation le 17 avril à la Roche-sur-Yon
À La Roche-sur-Yon, le collectif « Sauvons la Vallée de l’Ornay » appelle à manifester samedi 17 avril, contre le contournement sud de la rocade.
Le collectif (qui réunit l’Association de sauvegarde de la vallée de l’Ornay, Attac 85, EELV 85, France Nature Environnement Pays de la Loire, La France Insoumise 85, La Ligue de Protection des Oiseaux, Les Voies Citoyennes, Place Publique Vendée, Youth for climate La Roche-sur-Yon) demande « l’arrêt immédiat des travaux au nom de l’urgence climatique et environnementale ».
Pour le collectif, même si la densité du trafic pose problème dans le quartier de Saint-André d’Ornay à La Roche-sur-Yon, la rocade Sud n’est pas la solution, au contraire : elle est un problème de plus et à l’heure de l’urgence climatique une aberration écologique.
Créer cette rocade ce serait : – saccager la Vallée de l’Ornay, sa faune et sa flore, sacrifier des terres agricoles, artificialiser des sols précieux et priver de tranquillité riverains, randonneurs et promeneurs
– déplacer le problème
– amener à brève échéance des pressions en termes d’urbanisation de la zone.
le collectif propose : – un arrêté municipal réglementant drastiquement la circulation des poids lourds tout en autorisant la desserte locale ;
– la mise en œuvre d’un nouveau plan de circulation à l’échelle de la ville avec des parkings-relais en périphérie et des aménagements favorisant les mobilités douces (bus, vélo, marche...), et que soit en
Alors que les occupations se poursuivent (plus de 80), la CGT spectacle appelle à de nombreux rassemblements vendredi 2 avril, contre la réforme de l’assurance chômage, contre la casse des droits sociaux et pour la convergence des précaires.
–En île de France : Rassemblement revendicatif / Happening Vendredi 2 avril à 13h Place de l’hôtel de ville
–À Poitiers : RDV à 11h devant le Pôle emploi de la Gare
–À bourges : RDV à 16h30 devant l’ancienne Maison de la culture
Pas d’autres informations pour le moment concernant les autres rassemblements.
Carte des lieux occupés au 30 mars :
Le Landy Sauvage à Saint Denis menacé d’expulsion anticipée
40 personnes et des associations humanitaires jetées à la rue du jour au lendemain ? À la veille d’une forte mobilisation pour le droit au logement pour tous, l’équipe du Landy Sauvage, lieu auto-géré depuis 2018 à Saint-Denis, s’est vu notifier la semaine dernière son expulsion anticipée, par un arrêté de fermeture immédiate, émis par la mairie de la ville.
Dans un communiqué publié sur leur page Facebook, le collectif s’exprime : « En plein confinement et alors que la trêve hivernale a été prolongée jusqu’au 31 mai, la mairie de Saint-Denis a émis le mardi 23 mars 2021, un arrêté de fermeture immédiate du Landy Sauvage, un lieu d’accueil et de soutien aux plus démuni·es de 7000 m². Elle ordonne l’arrêt des activités publiques et l’évacuation de tou·tes les habitant·es du bâtiment, et ce, immédiatement.
Une décision judiciaire a statué en juillet dernier que l’occupation était légale jusqu’au 28 juillet 2021. La mairie et le propriétaire ont été informés de la volonté du collectif du Landy Sauvage de respecter cette décision. La mairie de Saint-Denis ne peut pas se substituer à la justice rendue. Cette décision, brusque et unilatérale, qui intervient en pleine crise sanitaire mondiale et alors que la trêve hivernale est prolongée, apparaît comme particulièrement injuste.
Une quarantaine de personnes habitent le lieu au quotidien : familles, enfants, étudiant·es, précaires, travailleurs·ses et engagé·es de toute part. L’expulsion immédiate du Landy Sauvage engendrerait une mise à la rue pure et simple de nombreuses personnes précaires n’ayant actuellement aucune autre solution d’hébergement. En revanche, le respect des délais accordés par le juge d’exécution des peines permettrait de poursuivre la recherche de solutions décentes, afin de permettre à une quarantaine de Francilien·nes de survivre ».
Libération précise, dans un article paru dimanche 28 mars, que : « Début mars, un incendie s’est déclaré dans un des bâtiments, ne provoquant aucun blessé. Les occupants parlent d’un départ de flammes accidentel. Le propriétaire des lieux, l’EPF Ile-de-France, opérateur public foncier des collectivités franciliennes, et la municipalité de Saint-Denis souhaitent, eux, l’évacuation immédiate d’un bâtiment qu’ils jugent dangereux.[...] Le propriétaire a obtenu l’autorisation d’assigner aux fins de demander l’expulsion sans délai du collectif en raison du risque évident pour la sécurité des personnes hébergées sur site »
Le collectif s’interroge sur le devenir de ses occupants, mais également sur l’avenir des initiatives que le Landy Sauvage hébergeait jusqu’à présent :
– La cuisine solidaire, dans laquelle chaque semaine 4 associations viennent préparer près de 500 repas pour les personnes à la rue, doit elle aussi cesser ses activités.
– L’atelier de réparation de vélo, où chacun.e peut venir utiliser les outils, piocher dans les pièces de récup, subit le même sort. Et ce en ignorant complètement les règles sanitaires mises en place : accueil des personnes sur RDV, une par une, par un bénévole qualifié, port du masque, nettoyage des outils.
– l’AMAP du Landy, qui propose depuis 2018 des paniers de légumes bio, locaux, de saison, venus de la ferme de Nathalie, dans l’Oise, ainsi que du pain cuit sur place. Chaque semaine, ce sont une trentaine de foyers qui viennent récupérer légumes, oeufs, pain, fruits.
Un logement pour tous : mobilisations le 27 mars partout en Europe
A l’initiative de la Coalition Européenne d’actions pour le droit au logement et à la ville, la LDH et le DAL appellent à la mobilisation le samedi 27 mars dans toute l’Europe, contre les expulsions, le logement cher et pour le droit à un logement pour toutes et tous !
Marche pour une VRAIE loi climat : dimanche 28 mars
Vendredi 19 mars, la commission spéciale a achevé l’examen du projet de loi « Climat et Résilience » après 2 semaines de débat. Le texte sera examiné à l’Assemblée à partir du 29 mars.
Jugeant que le projet déposé est loin d’être à la hauteur de l’urgence écologique, plus de 300 organisations appellent à se mobiliser partout en France le dimanche 28 mars.
Samedi 20 mars : marches et rassemblements partout en France, dans le cadre des Journées internationales contre les violences des forces de l’ordre et contre le racisme.
À l’occasion des journées internationales contre le racisme et contre les violences policières la Marche des Solidarités et les Marches Vérité et Justice pour toutes les victimes appellent à manifester partout en France, le samedi 20 mars.
À Paris, la manifestation est appelée à 13H15, place Edmond Rostand - RER Luxembourg - pour débuter à 14h00 jusqu’à la place de la Bastille.
Vendredi 19 mars : Marche de l’avenir
Face à la catastrophe écologique et la précarité de la jeunesse (et des autres), Youth For Climate France et une trentaine d’organisations appellent à la mobilisation nationale vendredi 19 mars et samedi 20 mars, dans plusieurs villes de France.
Voir la carte des mobilisations :
Lire l’appel à mobilisation :
À Paris, le RDV est fixé vendredi 19 mars à 14h00 au Panthéon.
La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...
Un homme qui donne le sein à son enfant ou bien une mère pourvue d’une barbe opulente ? Voilà des questions interdites et des images prohibées. Le président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump, a été formel dans les premiers mots de son discours d’investiture : « à partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin ». Ah ? Mais la femme à barbe, on la met où ? Celles et ceux qui n’entrent pas dans les cases, on en fait quoi ? On les élimine comment ?
Victoire pour la Confédération paysanne ! Pas en Ariège, où c’est finalement la liste du président sortant qui est reconduite, mais en Ardèche où la « Conf’ » a devancé de 41 voix l’alliance conjointe de la Fédération des syndicats d’exploitants agricoles et des Jeunes agriculteurs (FNSEA/JA) et va prendre les rênes de la chambre départementale d’agriculture.
Petite victoire donc pour la Confédération paysanne, mais victoire amère, car la progression la plus remarquée est celle de la Coordination rurale. Ce syndicat, dont un représentant du Lot-et-Garonne avait estimé l’année dernière que « l’horreur absolue pour [eux] serait d’avoir au gouvernement Marine Tondelier », devrait conquérir une quinzaine de chambres d’agriculture selon des résultats encore provisoires. Ces résultats sont donc une forme de validation électorale de la stratégie de la Coordination rurale (CR) qui a mené beaucoup d’actions coup de poing ces dernières années pour accompagner le mouvement de colère des agriculteurs. Ces élections vont permettre à la CR de représenter le monde agricole dans quinze départements, et d’accompagner les exploitants en leur proposant des prestations.
En attendant de voir le travail que va mener la Confédération paysanne en Ardèche, les militants ariégeois de la « Conf’ » ne baissent pas les bras : la preuve avec ce cinquième épisode de cette série d’Antoine Chao qui est allé à la ferme d’Espintz à Seix, en Ariège, à la rencontre de Mathias, éleveur de brebis.
Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.
Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.
Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Quatrième épisode : Samuel Bazerque, fils d’Anne et d’André.
Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.
Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.
Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Troisième épisode : André Bazerque de la ferme du Carregaut.
Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.
Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.
Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Deuxième épisode : Sylvestre de la femme collective de Bragat.
Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.
Rhinocéros, orangs-outans, léopards et pangolins sont en voie de disparition, de même que les abeilles, les insectes et des milliers de plantes. Constat alarmant mais on oublie une espèce menacée : le Français !
Oui, tout comme l’outarde barbue, le pluvier guignard et le traquet rieur, la Française et le Français sont en voie de disparition. Nous sommes menacés de « submersion migratoire ». Le premier ministre François Bayrou a tiré le signal d’alarme, la France est menacée de submersion migratoire. Il a bien insisté : « quiconque s’est confronté à la situation à Mayotte – et ça n’est pas le seul endroit de France – mesure que le mot de "submersion" est celui qui est le plus adapté » (Assemblée nationale, 28 janvier 2025). Oui, il insiste bien : « ça n’est pas le seul endroit de France ». Le premier ministre « centriste » d’un gouvernement français reprend et renforce le thème fondamental de l’extrême droite.
Quel est le point commun entre l’auteur de L’Internationale, l’artiste Marcel Mouloudji et la chanteuse Agnès Bihl ? Réponse : un homme nommé Jean Misère. Jean était un ancien communard, qui échappa à la répression menée par les Versaillais et finit sa vie dans la solitude et le dénuement le plus total, d’où son surnom, Jean « Misère ». Un surnom trouvé par le poète Eugène Pottier, car en fait Jean Misère n’a pas réellement existé.
Alors, censureront ou censureront pas ? Le sort du gouvernement Bayrou est suspendu aux tergiversations des socialistes et du Rassemblement national qui laissent planer le doute sur leurs intentions. En attendant de voir si François Bayrou passera la fin de l’hiver à l’hôtel Matignon ou à la mairie de Pau, Gérard Mordillat n’a aucun doute, lui : « il n’y a pas d’alternative, il faut censurer le gouvernement ».
Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes. Elsa Faucillon, si. Marie-Pierre et Jean-Marie sont communistes et même syndicalistes à la CGT. C’est sur leurs genoux qu’Elsa Faucillon a chanté sa première Internationale. C’est sur leurs épaules qu’elle a fait sa première manif. C’est dans leurs bras qu’elle a visité son premier piquet de grève. Elle doit son prénom non pas à La Reine des neiges mais aux poèmes d’Aragon pour Elsa Triolet. Elle a toujours vécu, depuis qu’elle est née, dans des municipalités communistes. Il est donc guère surprenant qu’Elsa Faucillon soit devenue depuis 2017 députée communiste de Colombes, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne. Georges Ibrahim Abdallah, le système carcéral, les migrants, le renouvellement du PCF : Elsa Faucillon raconte tous ses combats à Laurence De Cock dans ce nouvel épisode du podcast « Si j’aurais su ».
Il y a dix ans, en 2014, la chanteuse franco-chilienne Ana Tijoux sortait son album Vengo. Parmi les dix-sept titres présents sur le disque, il y en a un qui a connu un grand succès en Amérique latine, c’est « Antipatriarca ». Une chanson qui résonne comme un manifeste de ce qu’on peut appeler la « troisième vague » féministe, après une première vague qui a lutté pour obtenir le droit de vote au début du XXe siècle et une deuxième vague qui s’est levée dans les années 1960 contre le système patriarcal. Olivier Besancenot revient aujourd’hui sur les combats et la musique d’Ana Tijoux.
On ne peut plus rien dire, on vous traite de nazi ! Regardez cette photo : des gens qui saluent, qui remercient et qui vous envoient leur cœur. Aussitôt les wokistes crient au nazisme ! Voyez sur cette image : ils ont même entouré le seul qui ne salue pas, comme par hasard, un seul dans la foule ! Mais qui est ce type qui ne salue pas ?
On va le découvrir. Mais d’abord il faut revenir au 9 janvier dernier, marqué par cette rencontre historique entre Elon MUSK et Alice WEIDEL, leader de l’AFD (Alternative für Deutschland), parti d’extrême droite proche des mouvements néo-nazis allemands. L’AFD est crédité de 20 % d’intentions de vote pour les législatives du 23 février et Elon MUSK, qui possède une importante usine TESLA à Berlin, est venu lui apporter son soutien avec ce message diffusé sur toute la planète : « only the AfD can save Germany » (« seul l’AfD peut sauver l’Allemagne »).
On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.
En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :
À quoi ressemble aujourd’hui un cours d’histoire en pédagogie Freinet ? Ce sont sans doute les enfants qui en parlent le mieux. Rencontre avec des élèves de CM2 et leur prof Magali.
« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.