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Edgar Morin est un vieil ami fidèle de Là-bas si j’y suis. Lors des accords d’Oslo en 1993, ou des grèves de 1995 contre le plan Juppé, pour son livre TERRE PATRIE [1] ou son journal Pleurer, aimer, rire, comprendre : 1er janvier 1995 - 31 janvier 1996 [2], ou encore pour rendre hommage à son ami Cornelius Castoriadis, il nous a toujours apporté ses analyses critiques et stimulantes.


En 2002, poursuivi en justice pour « incitation à la haine raciale » par quelques ultra-sionistes, il a gagné ce procès. Poursuivi par les mêmes, Daniel MERMET a également gagné devant la justice (2006). La publication d’un numéro spécial de l’HERNE qui lui est consacré est une bonne occasion de retrouver ce jeune résistant plein d’avenir.


  

Un entretien de Daniel MERMET avec Edgar MORIN, septembre 2016.

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Notes

[1Edgar Morin et Anne-Brigitte Kern, Terre-Patrie, éditions du Seuil, 1993

[2Edgar Morin, Pleurer, aimer, rire, comprendre : 1er janvier 1995 - 31 janvier 1996, éditions Arléa, 1996

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    Sorti blanchi d’un jugement grotesque, Edgar Morin (86 ans) dans une "reflexion historicisée" s’interroge sur sa double identité, celle du "Juif" et celle du "Gentil". Une façon d’affronter le climat de chantage et d’intimidation (…)

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