Vous vous êtes toujours demandé ce que vous auriez fait pendant la colonisation, la Shoah ou l’apartheid ? Ne cherchez pas, vous êtes en train de la faire. Johann Soufi, avocat
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Swing Manouche avec Angelo Debarre, Jazz qui dépoussière le jazz avec les jeunots de Washing Jazz Machine et une balade avec plein de musiques et (…)
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GAZA, STOP GÉNOCIDE, L’EUROPE DOIT AGIR !
C’est le sens de la marche partie de Paris qui arrivera à Bruxelles le 23 juin. L’attaque (…)
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Nous avons réuni tous nos articles sur Gaza depuis le 7 octobre 2023.
76 articles (!) Vidéos et podcasts, beaucoup en accès libre. Ignorance (…)
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C’est un tube des cours de recréation françaises, toujours enseigné aujourd’hui dans les crèches ou les écoles maternelles. Et pourtant, si l’on connaissait l’histoire du vrai Jean Petit qui a inspiré la comptine, pas sûr que l’on s’amuserait encore à énumérer chaque partie du corps avec ses enfants… D’après une idée de l’historien Gérard Noiriel, auteur d’Une histoire populaire de la France. De la guerre de Cent Ans à nos jours (Agone, 2019), Olivier Besancenot vous raconte la révolte des « croquants » et le triste sort qu’a subi en 1643 leur chef , Jean Petit de Villefranche-de-Rouergue.
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Rima Hassan et ses collègues du Madleen sont de retour. Accueil enthousiaste ! Elle promet d’autres bateaux pour bientôt contre le blocus infligé (…)
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Inconséquence, nom féminin : « manque de logique, de suite dans les idées, dans les discours, dans les actes d’une personne ; absence de conformité entre ses principes et ses actions. » Malheureusement, en politique, l’absence de conformité entre ses principes et ses actions peut avoir des conséquences tragiques.
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« Je veux qu’on me considère comme traître à toutes les valeurs qui dirigent ce pays. » Violente rupture lancée par l’un des plus prestigieux intellectuels israéliens, Yeshayahou Leibowitz (1903-1994) , le « prophète de la colère ». C’est cette traîtrise dont Gérard HADDAD fait l’éloge dans ce nouveau livre. Mais quelle traîtrise ?
Scientifique, talmudiste, philosophe, très engagé lors de la création de l’État d’Israël, le professeur Leibowitz est devenu radicalement critique lors de la guerre des Six-Jours en juin 1967. Pour lui, « cette victoire fut un crime, la preuve du caractère colonialiste d’Israël. La corruption caractérise tout régime colonial », disait-il. « C’est un des plus grands désastres de notre histoire. Quittons sur le champ ces territoires qui causeront notre ruine ».
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C’est une chanson des années 1920 qui figure dans le bréviaire de tout militant communiste depuis un siècle. Si le vocable « Komintern » vous est étranger, sachez qu’il s’agit du mot-valise qui désignait en russe l’Internationale communiste. Internationale communiste ou Troisième Internationale, qui a succédé à l’Association internationale des travailleurs de 1864 et à la Deuxième Internationale de 1889. Si la Troisième Internationale se prononce aussi en russe, c’est qu’elle naît en 1919 à Moscou dans la foulée de la révolution bolchévique. Objectif du Komintern ? Étendre la révolution socialiste aux autres pays, camarade ! Petit cours d’histoire (critique !) du socialisme avec Olivier Besancenot qui vous fait entendre L’Appel du Komintern.
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Déjà en 1950, les dockers refusaient d’embarquer des armes pour la guerre d’Indochine. C’est le thème du film culte de Paul Carpita interdit pendant 35 ans, Le Rendez-vous des quais. De Donald Trump au CRIF, de Jordan Bardella au grand reporter de guerre Bernard-Henri Lévy, les militants du génocide des Palestiniens ont perdu un peu de leur entrain ces jours derniers. Il aura fallu plus de 19 mois d’opportunisme et de lâcheté devant les massacres pour que des pressions soient envisagées par les puissances occidentales contre Israël. En France, selon des sondages, plus de 70 % seraient favorables à des sanctions et plus de 60 % pour la reconnaissance d’un État de Palestine. En attendant, la criminalisation de la solidarité continue. Dénoncer massacres et génocide tombe sous l’accusation systématique d’antisémitisme.
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Ya Basta !, Charonne, Ne te trompe pas de colère : on ne présente plus la Compagnie Jolie Môme ! Si vous ne pouvez plus les voir à Saint-Denis depuis que la mairie (socialiste !) a récupéré leur théâtre La Belle Étoile, vous pouvez les retrouver chaque été à Saint-Amant-Roche-Savine, petite commune du Puy-de-Dôme dont le troisième adjoint au maire est un certain… André Chassaigne. La prochaine édition de leur festival La Belle Rouge, c’est du 24 au 27 juillet 2025. En attendant, Olivier Besancenot vous replonge dans l’année 2006 et dans la mobilisation contre le contrat « première embauche » qui a vu naître la chanson désormais entonnée dans toutes les manifs : C’est dans la rue que ça se passe.
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« C’est vraiment une attaque frontale contre tout ce qui est la recherche et la connaissance » selon la politologue Françoise Vergès. Aux États-Unis, des subventions aux universités sont supprimées. Des projets de recherche se voient annulés. Des mots sont frappés d’anathème. Des étudiants étrangers sont brutalement interpellés par des policiers masqués. Des étudiants pro-palestiniens sont sanctionnés à cause de leur engagement.
Depuis le début de son deuxième mandat, le président Donald Trump semble mener une offensive sans précédent contre les milieux culturels, intellectuels et scientifiques aux États-Unis. Quelles sont les fondements de cette campagne ? Quelles seront les conséquences concrètes des mesures radicales prises par le président républicain ? Jusqu’où va aller Donald Trump ? Françoise Vergès, autrice notamment d’Un féminisme décolonial (2019) et de Programme de désordre absolu. Décoloniser le musée (2023), est diplômée de l’université de Californie à Berkeley. Elle est l’invitée de Rosa Moussaoui pour nous aider à comprendre ce qui se passe dans les campus et les institutions culturelles américaines.
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Au Cap Vert, les colons portugais ne permettaient pas aux Africains sans chaussures de marcher sur le trottoir. Mais prendre seulement une (…)
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Alors que 55% des électeurs français ont rejeté la constitution européenne, les médias ont préféré donner la parole aux désavoués, aux hommes politiques partisans du "oui".
Cette spéciale répondeur est l’occasion de laisser s’exprimer la joie et les satisfactions "populaires".
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Plus de 300 personnalités dont Annie Ernaux, Adèle Haenel, Xavier Dolan, Raphaël Pitti ou encore Elias Sanbar signent cette tribune pour exiger la protection des Palestiniens et la mise en œuvre du droit international.
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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.
Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.
Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !
Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…
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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.
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L’historienne et militante Michelle Perrot est une mémoire vivante de l’histoire des femmes, du mouvement ouvrier et du système carcéral français. Rien que ça ! Grand entretien sur ces luttes d’émancipation d’hier à aujourd’hui.
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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.