Juger sans entraves

1968-2018, 50 ans de lutte pour la justice, les droits et les libertés. Des dessins, des dates, des photos, des affiches illustrent cette rétrospective des combats livrés en France et dans le monde par ceux que le pouvoir de droite avait désignés, comme on nomme une maladie, les « juges rouge ». Une centaine de magistrats est à l’origine de la création du syndicat, le 8 juin 1968. Ils sont vite rejoints par des milliers d’autres bien décidés à combattre une hiérarchie pesante et une organisation archaïque, à se battre pour une justice plus égalitaire, plus protectrice. Cette histoire syndicale, on la connait, du moins on le croit. Lire ces 150 pages, les affaires emblématiques que le Syndicat de la magistrature a porté, permet de mesurer, une fois encore, les dysfonctionnements de l’institution judiciaire. C’était valable pour hier, cela le reste pour aujourd’hui.

Syndicat de la magistrature, Juger sans entraves, La Découverte, Paris, 2018.

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  • Un reportage dessiné de Mathieu Colloghan en quatre épisodes

    Justice du pauvre : pauvre justice ! Abonnés

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    Déménagement du Palais de justice de Paris : Mathieu Colloghan a suivi les dernières comparutions immédiates sur l’île de la Cité. Un grand reportage dessiné. Ça y est, le nouveau Palais de justice de Paris a ouvert ses portes. C’est (…)

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Tout un été Là-bas MOI PRÉSIDENT, JE RÉPONDRAI À CHAQUE FRANÇAIS QUI M’ÉCRIRA ! AbonnésVoir

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Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

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Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)