Droit des femmes, tout peut disparaître

Tout est toujours à refaire en matière de droits des femmes. On les croit irréversibles, mais en réalité, ils sont en périls, aussi fragiles que des colosses aux pieds d’argile. Ce livre passe en revue les dangers qui les guettent. Ivg, politiques publiques de la petite enfance, discrimination au travail, sexisme, exclusion, distorsion entre les principes et la mise en pratique. Dans la liste des menaces pérennes ou nouvelles, il faut ajouter, les attaques des groupes et autres lobbys qui résistent à l’égalité, les résistances à l’anti-sexisme, les limites que le contexte néolibéral impose à la défense des droits des femmes. Ne perdons pas espoir. We can do it !

Pauline Delage , Droit des femmes, tout peut disparaître , Textuel, Paris, 2018.

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Une sélection :

L’édito du mercredi, c’est le Mercredito ! par Daniel Mermet (VIDEO et PODCAST) Le Mercredito #09 : Pouvoir d’achat : les riches jettent des goodies aux pauvres, mais comment euthanasier les rentiers ? AbonnésVoir

Le

Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, s’est juste augmenté de 52% cette année, ça lui fait un petit 6 millions annuel, soit 500 000 euros chaque mois. Mais il pense à ses actionnaires qui ont reçu 8 milliards cette année, comme ça, sans rien faire, en dormant. Pensez-y en faisant le plein à la pompe en partant au boulot.

Un conte de Daniel Mermet Histoire du petit singe lécheur AbonnésLire

Le

C’était un petit singe qui chaque matin et chaque soir léchait les pieds de l’Empereur. Il le faisait si bien, avec tant de zèle, en poussant même des petits soupirs de plaisirs, que certains esprits s’en étonnaient.

Un jeune bonze un jour lui demanda :

« Est-ce que tu subis des pressions ? »

Le petit singe lécheur éclata de rire :

« Des pressions ? pas le moins du monde, je suis libre, je lèche comme je veux, jamais l’Empereur ne me demande quoi que ce soit, libre je suis ! »

Le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme ! Ben oui, mais comment ? Frédéric Lordon/Christophe Clerc : la controverse [INTÉGRALE] AbonnésÉcouter

Le

Quand le grantintélo de gauche publie un livre pour intellos de gauche, il y a quelques critiques, quelques entretiens, quelques rages et quelques pâmoisons. Mais rarement de débat critique et articulé, très rarement de controverse attentive et construite. C’est ce que nous a proposé Christophe Clerc, avec le livre de Frédéric Lordon, Figures du communisme. Un livre que nous avions trouvé important et stimulant, et dont Lordon était venu nous parler.

Christophe Clerc, lui-même chercheur (et avocat), est depuis longtemps un lecteur attentif et critique de Lordon. Il a voulu aller plus loin avec les propositions de ce livre, en proposant un débat point par point, en longueur, ce que Lordon a accepté.

Pour préparer cette controverse, Christophe Clerc a enregistré cinq objections, cinq brèves « chroniques lordoniennes » qu’il a soumises par avance à Lordon afin de rendre ensuite le débat plus éclairant :

- chaque jour de cette semaine, nous diffusons donc les cinq brèves CHRONIQUES LORDONIENNES de Christophe Clerc (podcast et texte) que vous pourrez commenter sur le forum de Là-bas

- et la semaine prochaine, le 12 septembre, nous diffusons « LORDON/CLERC, LA CONTROVERSE », en cinq épisodes vidéo et podcast (avec la participation exceptionnelle de Gérard Mordillat !).

Les Illustres illustrateurs n°09 Magritte érotique AbonnésLire

Le

Dieu nous a faits en sorte qu’il nous soit impossible de rire et de parler en même temps. Le rire s’oppose au discours, c’est là toute sa grâce et c’est toute notre chance. Avec l’étrange bruit du rire, quelque chose se dit qui ne se dit pas quand on dit.

C’est ce que déclenche par exemple la peinture de René Magritte. Non pas l’éclat de rire, mais pire, le rire par implosion. Ici, si on se fend la gueule, c’est une fente profonde qui ébranle le piédestal et tout l’édifice, une brèche que la normalité a bien du mal à colmater. Il en a fallu des commentaires, des articles, des expositions et tout ce qu’on appelle la culture pour affadir, pour aplatir, pour désamorcer les explosifs inlassablement fabriqués par ce faux employé modèle qui travaillait du chapeau. Déguisé en petit bourgeois respectable, passant inaperçu pour mieux atteindre le cœur des rouages avec ses grains de sable, Magritte n’était pas seul. C’était tout un courant d’énergumènes improbables, des inventeurs de monde, attachés à subvertir définitivement l’ordre des choses et qui sont aujourd’hui en solde sous l’étiquette touristique « surréalisme belge ». Le rescapé Magritte correspondait avec Michel Foucault et entendait représenter « le mystère du monde » et des « pensées qui deviennent visibles ». On en a fait des livres d’étrennes, des posters pour salle d’attente et surtout beaucoup de gras pour les spéculateurs.