Amadora

C’est un livre à deux voix. Celle d’Amadora, une jeune Tzigane de Roumanie qui raconte avec ses mots d’enfant son quotidien en Seine Saint-Denis où elle est arrivée à l’âge de 4 ans. Celle de l’auteure, journaliste au Canard Enchainé qui décrit avec tendresse et émotion, la vie de cette famille Rom en France. C’est drôle, triste, malicieux, effroyable. Comme un double journal de bord qui explose les a priori et les poncifs stigmatisant cette communauté, on découvre un monde où la survie et l’amour sont les moteurs de ce couple et leurs deux enfants pour qui les lendemains ne sont jamais acquis. Amadora, vous l’aimerez sûrement, celle qui adore l’école, ses parents et son petit frère, qui est la seule de la famille Linguar à savoir lire, écrire et parler français, qui discute avec les policiers et l’assistante sociale, accompagne les adultes à l’hôpital et négocie le prix des matelas que son père ramasse dans la rue. Amadora est coquette, mutine, comme les enfants de son âge. Enfin presque.

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Une sélection :

Le 13 mars 2010 Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas... FERRAT, C’EST NOUS TOUS ! Des chansons, des archives, des inédits… Accès libreVoir

Le

Il y a 13 ans, le 13 mars, Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas, car Ferrat, c’est nous tous. La montagne, c’est chez nous, les marins de Potemkine, c’est nos frères, ma môme, c’est la mienne, la nuit et le brouillard, c’est en nous, c’est nous qui ne guérissons pas de notre enfance, c’est nous qui aimons à perdre la raison.

Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot Qui a inventé le 8 mars ? AbonnésVoir

Le

C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ». Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ?