Amérique centrale, les naufragés d’Esquipulas

Si vous ne connaissez pas Maurice Lemoine, notre ami reporter au Monde diplo et grand connaisseur de l’Amérique latine, vous êtes impardonnables. En revanche, on ne vous en voudra pas si vous n’avez pas encore lu son livre complet, ambitieux et indispensable pour comprendre cette région du monde. Dépêchez-vous de le faire, c’est une mine d’infos et d’analyse. Là, il n’est question que de l’Amérique centrale et de ses sept pays qui la composent (Belize, Costa-Rica, Guatemala, Nicaragua, Honduras, Panama, Salvador). C’est déjà beaucoup tant leur histoire est abondante, complexe, tragique, chaleureuse et touffue. Maurice Lemoine nous y emmène pour mieux comprendre les enjeux géopolitiques d’une région en effervescence. L’ouvrage publié en 2002 est toujours d’actualité tant il éclaire la situation d’aujourd’hui.

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Tout un été Là-bas MOI PRÉSIDENT, JE RÉPONDRAI À CHAQUE FRANÇAIS QUI M’ÉCRIRA ! AbonnésVoir

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Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

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Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)