Pour reprendre la devise du dessinateur mort en mai 2016, voici 190 pages de dessins qui « chient dans la colle et les bégonias ». Provocations, sacrilèges, obscénités envers les religieux, les politiciens et les militaires. Apologies et amours sans réserve, des chats, du jazz, de l’ivresse, des filles de mauvaises vie et du cul joyeux. Siné n’a jamais aimé les embrigadements. Il suffit pour s’en assurer, de feuilleter ce recueil qui réunit une oeuvre énorme. Par son trait dépouillé qui envoie des messages comme un direct du droit, il s’adonne à son plaisir favori : le jeu de massacre.