Bad news. Derniers journalistes sous une dictature

C’est l’histoire d’un grand reporter indien dont la qualité du travail est saluée par ses pairs (Reuters en 2006 et le Club Award en 2015). Dans le cadre d’un programme de l’Union européenne, il part enseigner le journalisme au Rwanda. Entre 2009 et 2013, Anjan Sundaram forme des journalistes locaux et les aide à créer des médias indépendants. Jusque-là, tout va bien. Sauf qu’avec le temps, il plonge dans un univers complexe, celui du contrôle de l’information, de l’impossibilité d’exercer son métier, des informations cachées ou tronquées, de la menace qui pèse sur ses élèves et sur les journalistes en général, pour certains surveillés, menacés, traqués, assassinés. Bad news dresse le portrait d’une dictature. Il est un manifeste pour la liberté d’expression.

Anjan Sundaram , Bad news. Derniers journalistes sous une dictature, traduit de l’anglais (Inde) par Charles Bonnot, Marchialy, Paris, 2018.

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SPECIAL GRAND REPORTAGE RADIO (56’54) LA LONGUE MARCHE DES "DJIHADISTES VERTS" AbonnésÉcouter

Le , par L’équipe de Là-bas

Ils sont partis à pied de la ZAD d’Agen pour venir dénoncer l’hypocrisie de la COP 21 à Paris. Qui sont ces "zadistes" qualifiés de "djihadistes verts" lors de la mort de Rémi Fraisse ?

Écolos radicaux et donc anticapitalistes, ils veulent un monde différent (...)

Reportage : Anaëlle Verzaux
Réalisation : Jérôme Chelius

Une nouvelle série de reportages en 18 épisodes À qui voulez-vous casser la gueule ? [L’INTÉGRALE] AbonnésÉcouter

Le

Bien sûr, on est contre la violence, bien sûr, la violence, c’est pas bien. Pourtant, les « gilets jaunes » ont montré qu’en politique, il ne restait guère que la violence pour se faire entendre et malgré ça, les Français continuent de les soutenir. Et vous, à qui voudriez-vous casser la gueule ? Macron, bien sûr ! Mais sinon ? Votre chef, votre mari, votre prof ou qui encore ?

Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».