Victor Serge. Mémoires d’un révolutionnaire et autres écrits politiques -1908-1947

Anarchiste né à Bruxelles en 1890, il rejoint la Révolution russe en 1919, avocat du bolchévisme et des acquis d’Octobre 17, il ne tarde pas à dénoncer Staline. Il passe du côté de Trotsky. Déporté dans l’Oural, il s’enfuit et devient la cible du Komintern ce qui ne l’empêche pas de dénoncer purges et procès, ainsi que les attaques de l’URSS contre les partisans du POUM qui se battent en Espagne. En 1937, il rompt avec Trotsky et finira au Mexique, indigent, esseulé, poursuivant sa trajectoire, celle d’ «  un écrivain majeur qui sut dire non en écoutant sa seule conscience d’homme.  »

Victor Serge, Victor Serge. Mémoires d’un révolutionnaire et autres écrits politiques -1908-1947, textes choisis par Jil Silberstein, présentés, annotés et indexés par Jean Rière, Robert Laffont, Paris, 2001.

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Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

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