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Les bouquins de LÀ-BAS
La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...
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La sélection
Biographie
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Le Corbusier : un imposteur doublé d’un fasciste bon teint. Bon, ça on le sait. Le plus grave que démontre Olivier Barancy, architecte et auteur de cette enquête fondée sur l’analyse de la production bâtie ou théorique de Le Corbusier, c’est une oeuvre catastrophique, des projets au caractère totalitaire et une misère spatiale engendrée de son vivant jusqu’à aujourd’hui. Modèle des architectes de l’après-guerre qui ont couvert la France de béton, son monde cauchemardesque qu’il voulait édifier, fait les affaires des bureaucrates russes et chinois.
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André Gorz, une vie
Il était urgent de retracer la vie et la pensée d’André Gorz, rédacteur aux Temps modernes, journaliste à l’Express et fondateur du Nouvel Observateur, penseur existentialiste, anticapitaliste, artisan de l’écologie politique et de la décroissance. Willy Gianinazzi s‘est attelé avec bonheur et pertinence au portrait de cet humaniste qui croyait qu’un autre monde était possible. Cette première biographie à la croisée de la littérature, de la philosophie et du journalisme est aussi l’occasion revisiter un demi-siècle de vie intellectuelle et politique. Un hymne à la liberté. -
Martin Luther King. Une biographie intellectuelle et politique
Qui est Martin Luther King ? La réponse tout le monde la connait : un pasteur afro-américain qui eut un rêve et qui fut assassiné pour avoir lutter pour les droits civiques et l’égalité des Noirs. La suite, vous la trouverez dans la biographie écrite par Sylvie Laurent, américaniste, agrégée d’histoire et docteur en littérature américaine. Un travail nécessaire pour mieux connaitre cet homme aussi universellement célébré que mal connu. Ces pages redonnent la force révolutionnaire de sa pensée et la brutalité de l’oppression contre laquelle il s’insurgeait. Ainsi, par exemple, qui se souvient qu’à peine un an après avoir reçu le prix Nobel de la paix, en 1964, Martin Luther King déclarait que son rêve était devenu un cauchemar en raison de l’enracinement du système… Lire la suite -
Victor Serge. Mémoires d’un révolutionnaire et autres écrits politiques -1908-1947
Anarchiste né à Bruxelles en 1890, il rejoint la Révolution russe en 1919, avocat du bolchévisme et des acquis d’Octobre 17, il ne tarde pas à dénoncer Staline. Il passe du côté de Trotsky. Déporté dans l’Oural, il s’enfuit et devient la cible du Komintern ce qui ne l’empêche pas de dénoncer purges et procès, ainsi que les attaques de l’URSS contre les partisans du POUM qui se battent en Espagne. En 1937, il rompt avec Trotsky et finira au Mexique, indigent, esseulé, poursuivant sa trajectoire, celle d’ « un écrivain majeur qui sut dire non en écoutant sa seule conscience d’homme. »
Médias
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Ma vie au poste. Huit ans d’enquête (immobile) sur la télé du quotidien
Journaliste à Télérama, chroniqueur, Samuel Gontier a regardé tous les jours la télé. Il a tenu huit ans ! Verdict ? Coupables, forcément coupables ces programmes qui occupent la majorité du temps d’antenne est aux antipodes des valeurs de rigueur dans le traitement de l’information et de respect de la dignité de la personne humaine. A le lire ces chroniques édifiantes, la télé est simpliste, sexiste, raciste, démagogue, servile. Mieux vaut en rire qu’en pleurer. -
Mohicans
"C’est l’histoire de deux êtres rares : Cavanna et Choron. C’est l’histoire d’un premier journal, puis d’un deuxième, d’un troisième : tous créés par une bande de kamikazes, ivres de liberté et bourrés de talent. Ces journaux ont amusé, éclairé, ouvert les yeux et les esprits de deux ou trois générations de lecteurs, de citoyens, d’électeurs, de journalistes. Hara-Kiri mensuel, Hara-Kiri hebdo, La Gueule ouverte, Charlie Mensuel et le dernier : Charlie Hebdo... 1960-1985 : vingt-cinq années d’insolence, d’humour, de spontanéité et de subversion. L’époque étant ce qu’elle est, ces journaux fougueux qui sentaient le foutre, la sueur, l’alcool, la liberté sont devenus des marques. C’est l’histoire de la dilapidation d’un héritage. Une histoire tumultueuse, magnifique, triste et honteuse. À mes yeux, elle est exemplaire". -
Médias : le peuple n’est pas condamné à TF1
Les optimistes sont fous mais les fous ont souvent raison. Vincent Goulet, sociologue et spécialistes des médias et pratiques culturelles, fait partie de ceux qui assurent que « non, les médias ne sont pas des entreprises aux mains d’intérêts économiques et politiques destinés à abrutir les masses ». Pour nous, à Là-Bas, c’est une évidence, incarnée, démontrée, réalisée chaque jour. Mais cela va mieux en le disant. -
La censure invisible
La censure nous semble une histoire classée, chacun peut s’exprimer, nous sommes en démocratie. Pas si sûr. Il y a d’autres formes de censure, d’autres ciseaux, pour tronquer, détourner, vider , alors même que ceux par qui passe cette censure en sont le plus souvent inconscients. -
Les nouveaux chiens de garde
Orfèvre et sniper à la fois, Halimi vise en pleine tête la connivence entre le petit monde intello-médiatique et le monde politique converti au néolibéralisme. Journalisme de révérence, information-marchandise, le critique américain Eric Alterman les appelle « les pom-pom girls du capitalisme ». Pour Serge Halimi « Ces appariteurs de l’ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique ».
Politique
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Les Black blocs. La liberté et l’égalité se manifestent
Qui sont les black blocs, ces manifestants cagoulés, vêtus de noir, s’attaquant aux symboles du capitalisme et de l’état ? D’où viennent-ils ceux que les pouvoirs désignent comme des « casseurs, voire de terroristes ? Professeur de sciences politiques à l’université du Québec à Montréal, ancien militant dans des collectifs de sensibilité anarchiste, dresse leur portrait, leur histoire, leur rapport à la violence politique, les sources de leur rage, les critiques à leur égard et la violence de l’état contre eux. Ce livre est à sa quatrième édition tant l’intérêt pour ce livre est grand et tant l’évolution de ce mouvement est rapide. -
Le Rappel à l’ordre : enquête sur les nouveaux réactionnaires
Cette enquête sur les nouveaux réactionnaires, menée par Daniel Lindenberg, historien des idées et professeur de sciences-politique, révélait l’émergence d’une culture « néo-réactionnaire » dans le paysage français. C’était il y a quatorze ans. Aujourd’hui, la pertinence de cet essai prémonitoire valait bien une republication, agrémentée d’une postface inédite de l’auteur. Il raconte l’évolution – et l’extension - de ce tournant identitaire désormais revendiqué par des intellectuels de plus en plus nombreux et qui se réjouissent du « grand retournement » qu’ils ont provoqué dans le monde des idées. -
L’illusion du consensus
Pour la philosophe belge et professeur de théorie politique à l’université de Westminster à Londres, il est temps - et nécessaire - de combattre le consensus, plus précisément l’illusion qu’il puisse être une solution. Parce que pour Chantal Mouffe, la politique contient par essence des antagonismes. Les nier, « concevoir le but d’une politique démocratique en termes de consensus et de réconciliation n’est pas seulement erroné conceptuellement mais dangereux politiquement » écrit-elle dans sa préface. Quand, en effet, les luttes politiques perdent de leur signification, ce n’est pas la paix sociale qui s’impose, mais surgissent des antagonismes capables de saper les fondements mêmes de nos sociétés démocratiques. Pour les sauver et permettre de relever les… Lire la suite -
Ils ont tué la gauche
En commençant son livre par un chapitre « Chronique d’une mort annoncée », Pierre Jacquemain, rédacteur en chef adjoint de la revue Regards et ancien conseiller stratégie de Myriam El Khomri pendant cinq mois (de septembre 2015 à février 2016) ouvre les hostilités. Tout est dit ou presque. Comment ils ont tué les idées, ils ont tué le travail, ils ont tué la pensée, ils ont tué la politique. En somme, ils ont renoncé à faire ce que pourquoi ils ont été élus : mener une politique de gauche. Peut-être parce qu’ils devenus de droite. -
Murmures à la jeunesse
« Je ne suis sûr de rien sauf de ne jamais trouver la paix si je m’avisais de bâillonner ma conscience » écrit l’ancienne Garde des Sceaux de François Hollande. Dans ce petit livre, elle signe des pages incandescentes sur la nécessité de résister, d’affronter l’injustice et la bêtise dangereuse. Ainsi la déchéance de nationalité, mesure à laquelle elle s’est opposée et l’a fait démissionner du gouvernement. Elle revient également sur les attentats de 2015, ces jeunes qu’on embrigade pour les transformer en tueurs. Jeunesse, justement, à qui elle s’adresse pour lui redonner l’espoir, l’envie de penser et d’agir.
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Histoire
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68, une histoire collective (1962-1981)
68, ce n’était pas qu’un mois, mais une longue séquence historique dans laquelle ce mouvement s’inscrit, de la fin de la guerre d’Algérie en 1962, à l’élection de François Mitterrand en 1981, de la révolution cubaine à la révolution iranienne. Ce volumineux ouvrage (860 pages), écrit il y dix ans et qui vient d’être réédité, a l’intérêt de décentrer mai 68 du quartier latin, des barricades et de l’occupation de la Sorbonne, pour recomposer un paysage bien plus vaste, à Paris, en province et à l’étranger. À travers des personnages anonymes ou célèbres, des lieux connus ou inconnus, ces récits polyphoniques donnent à voir l’intensité des débats politiques, la diversité des luttes et des aspirations dont ces années furent le théâtre. -
Marx, une passion française
Deux siècles après sa naissance, les contributeurs de cet ouvrage collectif - historiens, philosophes, linguistes, spécialistes des sciences-politiques - s’interrogent sur la place et l’influence de Karl Marx dans le débat politique et artistique français, de l’extrême gauche à la droite aronienne, jusque dans le monde colonial francophone. Ces textes et analyses proposent un regard singulier qui permet de comprendre les usages - et les mésusages- d’une œuvre qui reste parmi les plus importantes de l’époque contemporaine. Malgré la disparition de l’URSS, l’effondrement du parti communiste, les séquelles laissées par le stalinisme, le spectre de Marx hante toujours l’imaginaire français. -
Sur l’enseignement de l’histoire
Questionner le récit national, se lamenter sur les programmes et les manuels d’histoire, est devenu un sport national français. Laurence de Cock propose de sortir de ces éternelles polémiques, en proposant un autre angle d’attaque : aborder l’analyse « par le bas et par les praticiens depuis le XIXème siècle ». Pour cette spécialiste des questions pédagogiques et didactiques, l’histoire de l’enseignement de cette discipline bien vivante est inséparable de ses acteurs, de ses lieux, de ses outils et de ses espaces de discussions. On découvre également dans ce travail de recherche - et c’est peut-être son but - que les débats qui agitent l’enseignement de l’histoire, une « des passions françaises » sont récurrents et toujours présentés comme inédits. -
Une histoire populaire du football
Le foot ne se résume pas aux supporteurs débiles et fachos, aux masses d’argent échangées lors des transferts déments, aux stars surmédiatisées gangrénées par le business. Le foot, selon ce journaliste indépendant qui participe au mensuel CQFD et à la revue Jef Klak, est aussi un puissant instrument d’émancipation pour les ouvriers, les féministes, les militants anticolonialistes, les jeunes de quartiers populaires et les contestataires du monde entier. En dribblant à travers les clichés, Mickaël Correira, propose une histoire « par le bas » des contre-cultures footballistiques nées après la seconde guerre mondiale, des hooligans anglais jusqu’aux ultras qui ont joué un rôle central dans les printemps arabes de 2011. Le foot peut être aussi généreux que subversif. -
1968, de grands soirs en petits matins
Des livres sur mai 68, il n’en manque pas pour célébrer les cinquante ans. Celui de Ludivine Bantigny s’appuie, non pas sur des récits nostalgiques, des souvenirs individuels à la véracité historique plus ou moins discutable, mais sur des archives puisées dans toute la France et pour beaucoup inédites. Cette historienne, maître de conférence à l’université de Rouen Normandie s’attache à la grande diversité des protagonistes - ouvriers, étudiants, militants mais aussi danseurs, médecins, paysans, artisans, poètes d’un jour, et les femmes à parts égales avec les hommes -. Elle s’intéresse aussi à « l’autre côté » : c’est-à-dire à la police, au pouvoir et aux oppositions à la contestation. Son livre a le mérite de revenir précisément aux faits, aux projets, à l’inventivité, à tout ce qui a été imaginé, de grand et de petit, pour réellement « changer la vie ». C’était tout, sauf triste.
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Économie et Finance
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L’art de la fausse générosité, la fondation Bill et Melinda Gates
Qu’ils étaient exemplaires Bill et Melinda Gates, devenus en 2000 les icônes de la générosité mondiale ! Qu’ils étaient irréprochables Bill et Melinda Gates qui en créant leur fondation ont décidé de distribuer leur richesse, se transformant ainsi en donateurs planétaires ! Hélas, c’était oublier que ces chez gens là, rien ne se perd, tout se transforme. Et que la philanthropie est aussi un business. Cette enquête le démontre avec éclat. Lionel Astuc démonte le système de dons qui cache en fait des mécanismes d’évitement fiscal, la fausse charité et la transformation de la fondation en trust qui finance les OGM, l’armement, les labos pharmaceutiques… Dans le monde de la finance, il n’y a vraiment rien à sauver. Même pas les apparences. -
Macron, un mauvais tournant
Détruire progressivement le modèle social français pour aligner la France sur les standards du capitalisme financier libéralisé : tel est le programme d’Emmanuel Macron qui pour y parvenir utilise les institutions bonapartistes de la Ve République. Les Économistes atterrés décryptent les méthodes et les implications de cette entreprise présidentielle. Cet ouvrage analyse les réformes mises en œuvre depuis le début du quinquennat et les suivantes, montre qu’elle aggrave les problèmes : crise économique, crise productive, crise sociale, crise écologique. Des solutions pour changer de cap existent. Comme existent des réponses qui donneraient les moyens de satisfaire aux exigences de la transition sociale et écologique et permettraient d’établir… Lire la suite -
Le capitalisme expliqué à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin)
Qui est cet ogre animé par un ordre cannibale qui broie la vie de milliards d’êtres humains, accroit comme jamais les inégalités et la misère, épuise la planète, plonge dans la déprime les populations, aggrave les replis identitaires sous l’effet de la dictature du marché ? Cet ogre c’est le capitalisme qu’il faut tuer comme l’hydre à plusieurs têtes. Par le truchement d’un dialogue avec sa petite-fille Zohra, Jean Ziegler, ancien rapporteur pour l’ONU pour le droit à l’alimentation et actuel vice-président du comité consultatif du Conseil des Droits de l’homme, en appelle à une insurrection qui renversera ce système économique dictatorial. « Quand viendra-t-elle ? », demande la petite-fille. « Personne ne le sait », répond le grand-père, « mais elle est proche ». Parce qu’elle est inéluctable. -
Foucault, Bourdieu et la question néo libérale
Chacun à leur manière, et avec des styles très différents, ces deux intellectuels français se sont intéressés à la question du néolibéralisme - Michel Foucault dans les années 70, Pierre Bourdieu dans années 90. Christian Laval, agrégé de sciences sociales et professeur de sociologie à Nanterre, examine l’originalité et la cohérence de leurs recherches, leurs limites et les points aveugles pas encore explorés. Cet ouvrage permet de faire comprendre en quoi les travaux de Foucault et Bourdieu sont incontournables pour comprendre le mode de pouvoir actuel et réfléchir à cette question centrale : quelle nouvelle politique faut-il inventer pour mener ce combat central du XXIe siècle ? -
Le système dette
Historien, docteur en sciences-politiques et porte-parole du CADTM international (Comité pour l’Abolition des Dettes Illégitimes), Éric Toussaint retrace l’histoire des dettes souveraines et de leur répudiation. Il nous emmène en Amérique Latine, en Chine, en Tunisie, en Égypte et en Grèce bien-sûr, replonge dans les racines du mal où à partir du XIXe siècle le recours à l’endettement devient un des bras armés du capitalisme pour mettre sous tutelle des économies entières. Tout au long de ces pages, Éric Toussaint martèle une évidence que le système ne veut pas entendre : la pratique de la dette n’est pas inéluctable. La preuve, des états ont réussi à annuler les leur, Mexique, Cuba, Costa Rica et la Russie des Soviets. Les dictatures ont toujours une fin. -
Bernard Maris expliqué à ceux qui ne comprennent rien à l’économie
Illustré par Coco, Juin, Félix, Riss, Vuillemin et Willem, les dessinateurs de Charlie, ce livre est un hommage à l’économiste iconoclaste, le prof de fac de Paris VIII-Saint Denis, assassiné le 7 janvier 2015. Gilles Raveaud, son ancien élève devenu collègue et ami, retrace à la vie et l’approche économique de Bernard Maris. Ces pages précises et simples, drôles parfois permettront aux inquiets ou récalcitrant de se familiariser avec cette discipline et de comprendre que l’économie peut être bien autre chose que celle assénée par une élite d’initiés qui, en brouillant pistes et chiffres, permettent à l’ultralibéralisme de prospérer. C’est « L’économie de Bernard Maris pour les nuls ». -
Enrichissement. Une critique de la marchandise
Dans cet ouvrage, ces deux sociologues analysent les profondes transformations du capitalisme. Basé sur le développement industriel, puis constatant son déclin, il s’est tourné vers la marchandisation d’autres objets comme les arts, la culture le commerce d’objets anciens, la création de fondations, l’industrie de luxe, le tourisme… L’ampleur de ce changement amorcé depuis le dernier quart du XXe siècle, a profondément modifié la création des richesses dans l’Europe de l’ouest. Ce type d’économie, les auteurs l’appellent économie de l’enrichissement parce qu’elle repose moins sur la production de choses nouvelles qu’elle entreprend d’enrichir les choses déjà là. -
Nouvelles mythologies économiques
« Loi travail », impératifs de « flexibilité » et de « compétitivité », « règles européennes aux quelles il faut se conformer », « adaptation de notre modèle social », « transition énergétique ruineuse ». Dans ce petit livre, Eloi Laurent, économiste critique, enseignant à Sciences-Po et à Stanford démolit une quinzaine de mythologies économiques que le pouvoir donne pour des vérités scientifiques mais qui ne sont en fait que les préjugés idéologiques. -
L’Avenir du capitalisme
Bernard Maris, alias « Oncle Bernard » dans Charlie-Hebdo, fait partie des huit victimes assassinés le 7 janvier 2015 par les frères Kouachi. Plus d’un an après la mort de cet économiste épicurien, son ami le philosophe Dominique Lecourt publie, en forme d’hommage, la conférence qu’il avait prononcée à l’Institut Diderot en 2010. Bernard Maris y analysait les fondements et l’esprit du capitalisme et posait cette question : sommes-nous irrémédiablement condamnés à l’homœconomicus ou bien capables d’autres formes de vie ? -
Imperium
Impérium. En titrant ainsi son ouvrage de réflexions politiques, Frédéric Lordon reprend le concept développé par Spinoza pour qui l’imperium est « ce droit qui définit la puissance de la multitude ». L’occasion pour le philosophe, directeur de recherche au CNRS et initiateur de Nuit Debout, en dépliant méthodiquement le sens et les conséquences de cet énoncé, de questionner l’avenir des idéaux comme l’internationalisme, le dépérissement de l’État, l’horizontalité radicale. D’où la nécessité de ne pas renoncer, comme le commande le conservatisme empressé, mais de faire obstinément du chemin. -
Tentative d’évasion (fiscale)
Les deux sociologues, spécialistes de la grande bourgeoisie et des riches, se font enquêteurs de choc. Inspirés par Jérôme Cahuzac et Liliane Bettencourt, ils ont décidé, à leur tour, de planquer leur (maigre) magot. Un jeu de rôle édifiant qui va mener ces vrais-faux espions au cœur du système de l’évasion fiscale. Ils racontent en détail ce petit monde doré du pognon où spéculation financière, opacité cupidité et cynisme ne servent qu’à mobiliser les plus riches à accumuler toujours plus d’argent. -
Le Business des faillites : enquête sur ceux qui prospèrent sur les ruines de l’économie française
Depuis dix ans, la multiplication des plans sociaux a engendré une véritable industrie de la faillite. Dressant un portrait édifiant des acteurs de ce secteur en croissance et revenant sur les affaires qui ont défrayé la chronique ces dernières années (Danone, Doux, Heuliez, PSA, Samsonite, Florange, etc.), l’enquête de Cyprien Boganda révèle les dessous de cette machine qui prospère sur les ruines de l’économie française. -
Le livre noir des banques
Des centaines de milliards d’euros : c’est ce qu’ont coûté les plans de sauvetage des banques françaises après le quasi-effondrement du système financier mondial en 2008, pris au piège de ses propres folies spéculatives. Indignation de l’opinion, grandes promesses de régulation : on allait voir ce qu’on allait voir pour recadrer une finance devenue « ennemie ». Six ans plus tard, où en est-on ? Les banques sont-elles redevenues utiles à l’économie et à la société ? C’est tout le contraire ! -
Bancocratie
Ce livre permet de comprendre comment est survenue la crise, l’impact de la dérèglementation bancaire, la logique poursuivie par les banques privées, les manipulations et crimes auxquels elles se livrent régulièrement, les soutiens divers qu’elles reçoivent des gouvernants et des banques centrales. Écrit de manière simple, ce livre est un outil pour comprendre une dimension essentielle de la crise en cours. -
Le Grand Marché transatlantique
Le 14 juin 2013, les gouvernements de l’Union européenne ont demandé à la Commission européenne de négocier avec les États-Unis la création d’un grand marché transatlantique. Confier aux firmes privées la possibilité de décider des normes sociales, sanitaires, alimentaires, environnementales, culturelles et techniques, c’est désormais l’objectif des firmes transnationales et des gouvernements d’Europe et des USA dont ils sont l’instrument politique. C’est ce que révèle ce livre qui décrypte les 46 articles du mandat de négociation confié par les 28 gouvernements de l’UE à la Commission européenne. -
Les Usurpateurs : comment les entreprises transnationales prennent le pouvoir
Lobbyistes au service d’une entreprise ou d’un secteur industriel, PDG de transnationales dont le chiffre d’affaires est supérieur au PIB de plusieurs des pays dans lesquels elles sont implantées, instances quasi-étatiques dont les réseaux tentaculaires se déploient bien au-delà des frontières nationales : toute une cohorte d’individus ---qui n’ont pas été élus, ne rendent de comptes à personne et ont pour seul objectif d’amasser des bénéfices— est en train de prendre le pouvoir et d’orienter en leur faveur des décisions politiques majeures, qu’il s’agisse de santé publique, d’agroalimentaire, d’impôts, de finance ou de commerce. -
La malfaçon : monnaie européenne et souveraineté démocratique
L’européisme est devenu le pire ennemi de l’Europe. Ne voulant plus que « l’Europe » intransitivement, c’est-à-dire sans le moindre égard pour ses contenus concrets, prêt s’il le faut à martyriser des peuples entiers, en Grèce, au Portugal ou en Espagne, il est devenu une obstination aveugle auquel il est temps de mettre un coup d’arrêt.
Sociologie
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Juger sans entraves
1968-2018, 50 ans de lutte pour la justice, les droits et les libertés. Des dessins, des dates, des photos, des affiches illustrent cette rétrospective des combats livrés en France et dans le monde par ceux que le pouvoir de droite avait désignés, comme on nomme une maladie, les « juges rouge ». Une centaine de magistrats est à l’origine de la création du syndicat, le 8 juin 1968. Ils sont vite rejoints par des milliers d’autres bien décidés à combattre une hiérarchie pesante et une organisation archaïque, à se battre pour une justice plus égalitaire, plus protectrice. Cette histoire syndicale, on la connait, du moins on le croit. Lire ces 150 pages, les affaires emblématiques que le Syndicat de la magistrature a porté, permet de mesurer, une fois encore, les dysfonctionnements de l’institution judiciaire. C’était valable pour hier, cela le reste pour aujourd’hui. -
Faire l’économie de la haine
Après avoir mis à nu les multinationales, les paradis fiscaux, l’idéologie de la gouvernance, la censure et l’autocensure, Alain Deneault, directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris, démonte la marchandisation du monde et la perte de liberté de nos esprits asservis par la culture de l’argent. Ce livre regroupant douze essais déjà publiés, défend la thèse que sous le néolibéralisme se cache un mal terrible, silencieux, volontairement dissimulé : la haine. Haïr sans qu’il n’y paraisse, en cachant sous les données, les calculs et la spéculation, des crimes, du sang, des vols, des morts. Pas de cris, pas de gémissements, l’argent fait écran. Pour Alain Deneault, il fallait déchirer le voile de notre propre autocensure, pour s’émanciper du filtre marchand qui codifie le social. -
Le déchaînement de la violence. Logique nouvelle de la violence
« Arracher le masque de la violence », écrit en préambule François Cusset, professeur à l’université Paris-Nanterre. Le ton, surtout le fond, est donné. Dans cet essai sous-titré « logique nouvelle de la violence », il assure que celle-ci a changé de formes et de logique, elle est moins visible, plus constante. Plutôt qu’enrayée, elle a été prohibée. La pacification policière de nos sociétés cacherait non pas la diminution des violences mais leurs mutations. D’où l’idée de faire apparaitre son nouveau visage, certes transformé mais bien réel. C’est à partir de ce postulat que François Cusset analyse les transformations de notre monde et met en lumière ce que le système néolibéral voudrait laisser dans l’ombre : les violences nouvelles, infligées sans trace, sans marque, sans visibilité et à bas bruit. -
Droit des femmes, tout peut disparaître
Tout est toujours à refaire en matière de droits des femmes. On les croit irréversibles, mais en réalité, ils sont en périls, aussi fragiles que des colosses aux pieds d’argile. Ce livre passe en revue les dangers qui les guettent. Ivg, politiques publiques de la petite enfance, discrimination au travail, sexisme, exclusion, distorsion entre les principes et la mise en pratique. Dans la liste des menaces pérennes ou nouvelles, il faut ajouter, les attaques des groupes et autres lobbys qui résistent à l’égalité, les résistances à l’anti-sexisme, les limites que le contexte néolibéral impose à la défense des droits des femmes. Ne perdons pas espoir. We can do it ! -
Antisionisme = antisémitisme ? . Réponse à Emmanuel Macron
Petit manuel limpide et fort pratique pour répondre à ceux qui mélangent antisionisme et antisémitisme, comme votre voisin de table ou Emmanuel Macron qui le 16 juillet 2017 lançait lors du 75ème anniversaire de la rafle du Vel’d’hiv’, devant le président d’Israël : « nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme ». Jamais un chef d’état n’avait commis une telle erreur historique doublée d’une faute arguments pour le prouver. Sur un mode non polémique, Dominique Vidal traite de l’histoire du sionisme né le 31 août 1897 à Bâle avec Theodor Herzl, de la diversité de l’antisionime, de l’antisémitisme d’hier et aujourd’hui.
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Travail et luttes sociales
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Bullshit jobs
En 2013, David Graeber, un anthropologue anglais, publie sur Strike ! (magazine radical et en ligne), un article sur « les jobs à la con », soit « une forme d’emploi rémunéré qui est si inutile, superflue ou néfaste que même le salarié ne parvient à justifier son existence ». Paru en plein été, il est aussitôt lu, repris, partagé par des milliers puis des millions de personnes, dans le monde entier. Ce livre en est le dérivé. Il cite des exemples de Bullshit jobs, oblige le lecteur à se poser des questions - « Avez-vous l’impression que le monde pourrait se passer de votre travail ? » ; « Avez-vous déjà pensé que vous seriez plus utile dans un hôpital, une salle de classe, un commerce ou une cuisine que dans un open space situé dans un quartier de bureaux ? » ;… Lire la suite -
DRH, la machine à broyer
« Recruter, casser, jeter ». Tout est dit dans le sous-titre de ce témoignage livré par un ancien des ressources humaines qui a travaillé pour de grands groupes et s’attache désormais à replacer le lien social, le respect et à la bienveillance au cœur des politique de RH. Didier Bille balance les pratiques qu’il a mises en œuvre. Objectifs inatteignables, injonctions paradoxales, harcèlement moral, évaluations truquées, propagande. Autant de techniques froides et cyniques qui démontrent la collusion entre les ressources humaines et les directions visant à dissoudre le lien social et à instaurer une culture de la peur. Bienvenu dans l’enfer où tous les coups bas sont permis. -
Un monde à gagner
Moulinex, Les Contis, Les cinq de Renault Le Mans, la relaxe de Ghislaine, l’affaire Alain Herbert… À travers une dizaine de combats emblématiques, Marie-Laure Dufresne-Castets raconte, de l’intérieur, « la lutte des classes du tribunal ». Avocate en droit du travail, elle a choisi de se mettre aux cotés des travailleurs. « Je suis descendue dans l’arène de leurs luttes et je n’ai plus jamais voulu en sortir ». Elle raconte le cynisme, la violence inouïe de la gestion de la « masse salariale » par le patronat et cette opinion qui gagne les juges que le travail ne « coûte » rien. Bienvenu dans un monde qui plait tant à Macron au point qu’il veut en faire la norme. -
Changer d’avenir, réinventer le travail et le modèle économique
Repenser l’idée même de la croissance, de l’ubérisation de la société, du délitement de la protection sociale, de la profondeur de la crise… Ce collectif d’économistes et de citoyens donnent les clefs pour comprendre le caractère systémique de la crise et propose d’entrer dans un nouveau monde. Les Economistes Atterrés qui s’inscrivent résolument dans la transition écologique, proposent d’autres organisations du travail pour renforcer la solidarité et combattre le précariat. Des idées, des idées et encore des idées pour nous sauver de l’orthodoxie néolibérale. Et donner de solides arguments pour batailler contre. -
Désobéir - La collection
Vous avez aimé les Que sais-je ? , vous adorerez cette collection de petits bouquins pleins de conseils pratiques pour Désobéir dans l’entreprise, Désobéir aux grands projets qui coutent très cher et ne servent à rien, Sivens, Lyon-Turin, Notre-Dame-des-Landes. Voilà pour les derniers. Il y a aussi désobéir au sexisme, à l’argent, au nucléaire, au colonialisme, à la précarité… Autant de modes d’emploi clairs et efficaces, concoctés par un « collectif activiste qui forme à la désobéissance civile ». En plus, ils sont faciles à glisser dans une poche !
Environnement et Santé
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Ce qui compte vraiment
Peut-on inverser le courant si puissant de la destruction du monde ? s’interroge dans son nouvel essai, Fabrice Nicolino. Prenant cinq exemples fondamentaux, le journaliste blessé dans l’attaque de Charlie Hebdo, assure que l’espoir est la seule solution. Des idées neuves, le journaliste en a plein ses filets, à propos des campagnes françaises, de la « restauration des écosystèmes dans le monde », de la « situation des mers et de la pêche », du « si grand malheur des eaux vives », des « animaux, nos frères lointains », et de « la beauté du monde ». « (…) Vous avez le droit de préférer le poulet à la dioxine, le pain aux pesticides (…) Moi je choisis la vie et la beauté de coquelicots dans les champs de blé ». -
Le cerveau endommagé
Comment la pollution altère notre intelligence et notre santé mentale. Tel est le sous-titre de cet ouvrage scientifique qui s’attaque aux perturbateurs endocriniens. Biologiste, internationalement reconnue, médaille du CNRS pour l’innovation, Barbara Demeneix dresse la liste des effets dramatiques des produits chimiques sur le cerveau, le métabolisme, la reproduction. Effrayant. Le nombre d’enfants atteints de dérèglements hormonaux ne cesse d’augmenter ainsi que les désordres autistiques, les troubles de l’attention, l’hyperactivité. Pour elle, les capacités intellectuelles des générations futures seront sérieusement compromises. Il est urgent d’agir si on ne veut pas d’une humanité à qui il ne manquera que …l’intelligence. Ce livre est dense, documenté, rigoureux, parfois un peu trop technique. Il est indispensable. -
La vérité sur vos médicaments
Les malades et leur entourage ne savent plus à quel saint se vouer. Qui croire ? Faut-il se méfier des médicaments ? Peut-on faire confiance à son médecin ? à son pharmacien ? Les responsables publics contrôlent-ils réellement l’industrie pharmaceutique ? Les experts sont-ils tous « achetés » ou « vendus » ? Consommons-nous trop de médicaments ? Comment s’y retrouver ? Résultat de l’expérience croisée de 32 spécialistes et de l’analyse d’essais cliniques d’envergure mondiale, ce livre apporte des réponses scientifiquement validées. -
La nature est un champ de bataille. Essai d’écologie politique
Face à la catastrophe écologique annoncée, les bonnes âmes appellent l’humanité à « dépasser ses divisions » pour s’unir dans un « pacte écologique ». Cet essai s’attaque à cette idée reçue. Il n’y aura pas de consensus environnemental. Loin d’effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe au contraire à eux pour les porter à incandescence. Si vous voulez savoir où un stock de déchets donné a le plus de chances d’être enfoui aux États-Unis, demandez-vous où vivent les Noirs, les Hispaniques, les Amérindiens et autres minorités raciales. Interrogez-vous par la même occasion sur le lieu où se trouvent les quartiers pauvres… Ce « racisme environnemental » qui joue à l’échelle d’un pays vaut aussi à celle du monde…
International
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Pensée et politique dans le monde arabe : contextes historiques et problématiques, XIX°-XXI° siècle
Cet ouvrage expose les multiples facettes de la pensée politique arabe depuis le XIXe siècle, inscrite dans la richesse d’une culture trop méconnue. Avec ce vaste panorama, vivant et érudit, Georges Corm atteste la vitalité de cette pensée et des grandes controverses qui l’ont traversée. Inscrivant l’œuvre de ces penseurs dans le maelström des bouleversements géopolitiques et socioéconomiques ayant marqué le monde arabe depuis deux siècles, il explique comment les puissantes hégémonies externes, militaires, académiques et médiatiques ont contribué à marginaliser la pensée critique arabe. Cela a facilité l’installation hégémonique de la pensée islamiste, instrumentalisée par certains régimes arabes comme par leurs protecteurs occidentaux. -
La Palestine des ONG : entre résistance et collaboration
Le rôle des ONG palestiniennes est des plus ambigus. D’un côté, elles ont tenu une place notable dans le développement de la résistance populaire et elles continuent aujourd’hui à pallier les manques dans des domaines allant de la santé à l’agriculture, de la culture aux droits des femmes. Mais d’un autre côté les ONG palestiniennes contribuent, depuis l’entrée dans le « processus de paix » en 1993, à transformer en question humanitaire un problème politique. L’objectif n’est plus la libération collective mais l’amélioration des conditions d’existence de la population. Dans la Palestine des ONG, on apprend à vivre malgré la colonisation. Ce livre décrypte les mécanismes et les impasses de ce glissement. Il incite à recentrer la réflexion et l’action sur les droits du peuple palestinien et la lutte contre la colonisation. -
Les mots et la terre - Les intellectuels en Israël
Shlomo Sand s’interroge sur la contribution des intellectuels juifs et israéliens au processus d’élaboration de l’idée de nation juive qui a débuté bien avant que le mouvement sioniste ne s’organise et s’est prolongé bien après la création d’Israël. Il étudie et met en cause un à un tous les mythes fondateurs de l’État d’Israël. -
Amérique centrale, les naufragés d’Esquipulas
Si vous ne connaissez pas Maurice Lemoine, notre ami reporter au Monde diplo et grand connaisseur de l’Amérique latine, vous êtes impardonnables. En revanche, on ne vous en voudra pas si vous n’avez pas encore lu son livre complet, ambitieux et indispensable pour comprendre cette région du monde. Dépêchez-vous de le faire, c’est une mine d’infos et d’analyse. Là, il n’est question que de l’Amérique centrale et de ses sept pays qui la composent (Belize, Costa-Rica, Guatemala, Nicaragua, Honduras, Panama, Salvador). C’est déjà beaucoup tant leur histoire est abondante, complexe, tragique, chaleureuse et touffue. Maurice Lemoine nous y emmène pour mieux comprendre les enjeux géopolitiques d’une région en effervescence. L’ouvrage publié en 2002 est toujours d’actualité tant il éclaire la situation d’aujourd’hui.
Humour et fiction
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Numberland, le monde en chiffres
Détendons-nous, jouons un peu, beaucoup, passionnément grâce à ce journaliste-écrivain anglais pour voit la vie en…chiffres. Avec un humour bien de chez lui, il nous raconte, au hasard des 28 chapitres, l’être humain, la musique, l’argent, l’amour, des anecdotes en tous genres. Ainsi 9,12 est la plus grande distance en mètres à laquelle quelqu’un ait craché un criquet mort avec la bouche ; ou encore 3 085 209 600 000 est le nombre de rouleaux de papiers peint qu’il faudrait pour recouvrir le désert du Sahara. Des données chiffrées, loufoques et drôles, il en existe des milliers dans ces pages. Parfaitement inutiles, donc nécessaires.