Lire délivre

Les bouquins de LÀ-BAS

La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

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La sélection

Humour et fiction

  • Le cri du Peuple

    Jacques Tardi, Jean Vautrin (Casterman, 2011)

    Les livres sur la Commune ne manquent pas. Celui-ci est unique. En quatre volumes, les dessins en noir et blanc de Jacques Tardi et le texte de Jean Vautrin adapté de son roman éponyme, vous emmèneront dans les rues de Paris secoué par les évènements de 1871, porteurs d’utopie et d’espoir qu’une « Semaine sanglante » finit par anéantir. On suit des personnages fictifs comme le Capitaine Tarpagnan, Grondin, un ancien bagnard, Hippolyte Barthélémy, un policier carriériste. On croise le peuple de Paris, sa gouaille et ses chansons, des personnages réels, Courbet, Clémenceau, Louise Michel et Jules Vallès. On assiste à la destruction de la colonne Vendôme et à celle de L’Hôtel de ville. On y rêve de justice sociale, de fraternité et de liberté à en mourir. Avec ces livres illustrés, revient le Temps des cerises.

Jeunesse

  • Crasse-Tignasse

    Dr. Heinrich Hoffmann (Les lutins de l’école des loisirs, 1979)

    Dans la préface à ce petit livre paru en 1846, Cavanna qui, en a fait la traduction, « avec quelques libertés », écrit : « la cruauté parfois brutale des histoires, leur moralisme simplet surprendront les parents d’aujourd’hui. J’ajouterai ceci : les enfants en raffolent, et plus c’est cruel, plus ils en redemandent. Tirez-en la conclusion qui vous plaira ». Il s’agit de petits textes en vers racontant dix historiettes, dont celle de Crasse-Tignasse, du méchant Frédéric, du garçon tout noir, du suceur de pouce, de Philippe-qui-gigote, de Jean-regarde-en-l’air, de Robert qui vole. Ces « histoires cocasses et drôles d’images » connurent un immense succès en Allemagne (une centaine d’éditons et de multiples traductions dans le monde). C’est manifestement avec gourmandise que Cavanna s’en était emparé.

Beaux livres

  • Du duel au duo. Images satiriques du couple franco-allemand de 1870 à nos jours

    ( Editions des Musées de la ville de Strasbourg, 2013)

    Images satiriques du couple franco-allemand. Tout est dit dans le sous-titre du catalogue de l’exposition consacrée aux échanges des deux pays à travers l’imagerie humoristique de 1870 à nos jours. Les dessins, surprenants, sont d’une acuité incroyable, la composition graphique, nouvelle et efficace. Cent cinquante œuvres de dessinateurs français et allemands y sont reproduites, (Bosc, Braunagel, Cabrol, Daumier, Kroll, Heartfield, Waechter, Willem, Flora, Siné, Zislin,…). Des textes et analyses permettent de comprendre pourquoi des revues - La Baïonnette et Charivari en France, Kladderadatsch et Simplicissimus en Allemagne - sont les outils privilégiés de la satire politique de part et d’autre du Rhin. Une ode à la liberté d’expression.

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Une sélection :

Tout un été Là-bas MOI PRÉSIDENT, JE RÉPONDRAI À CHAQUE FRANÇAIS QUI M’ÉCRIRA ! AbonnésVoir

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Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

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Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)