« Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais, si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours ! »
Si vous ne savez pas encore quelle chanson vous allez entonner dans la rue ce premier mai, on vous conseille de revenir aux fondamentaux : « L’Internationale » !
Si tout le monde connaît évidemment le premier couplet et le refrain, il faut déjà avoir quelques heures de manif au compteur pour connaître le deuxième couplet… quant au troisième, n’en parlons pas, seules celles et ceux qui ont leur carte au Parti depuis 1956 le connaissent par cœur ! De notre côté, c’est pour le dernier couplet que notre cœur balance, car « si les corbeaux, les vautours, un de ces matins, disparaissent, le soleil brillera toujours ! »
Alors entraînez-vous pour que le soleil brille toujours pendant la grande Journée internationale des travailleurs, apprenez tous les couplets par cœur, révisez, et épatez les copains et les copines en leur expliquant que les créateurs de la chanson, Eugène Pottier et Pierre Degeyter, ne se sont jamais connus ! Ah bon ? Eh non, et c’est même Olivier Besancenot qui vous l’a appris.