SOIXANTE HUITARD QUE JAMAIS (1/2) Les combats d’aujourd’hui avec l’historienne Ludivine BANTIGNY en public au Lieu-Dit

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La guerre sociale s’est rallumée en France, une guerre idéologique fondamentale entre l’oligarchie et ses chiens de garde politiques et médiatiques et, en face, un mouvement profond de colères accumulées qui rejette le président des riches et son monde réduit à la brutalité et à la peur. L’histoire est une arme utile pour inspirer les luttes du présent. Bien sûr elle ne repasse pas les plats, mais l’histoire des luttes de décembre 1995 ou de mai 68 peut aider à comprendre comment les feux s’allument et s’éteignent… Voici une rencontre en public avec l’historienne Ludivine Blantigny, auteure de "Mai 68, de grands soirs en petits matin" et plusieurs lutteurs-sociaux :

- Valérie Foissey, aide-soignante au Centre hospitalier universitaire de Rouen, membre de la CGT et de Lutte Ouvrière, à qui Emmanuel Macron expliquait "qu’il n’y a pas d’argent magique" pour les hôpitaux...

- Raphaël, étudiant en 2e année à Tolbiac en double licence Histoire – Histoire de l’art, membre de la Commune Libre de Tolbiac

- Anasse Kazib, cheminot, aiguilleur de train, délégué SUD rail

Et en bonus : Charlotte, étudiante à Tolbiac... et chanteuse !

C’est elle qui, dans le reportage de Sophie Simonot à Tolbiac, interprète superbement "Ni Dieu Ni Maitre" de Léo Ferré. Une séquence que vous étiez nombreux à nous demander d’isoler ; nous avons fait mieux, nous avons retrouvé Charlotte ! La voici en vidéo :

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journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Jonathan Duong
image : Kévin Accart
montage : Cécile Frey et Léa Bardiau
son : Franck Haderer, Alexandre Lambert et Jérémie Younes

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    Solidarité avec les cheminots grévistes : Voici la caisse de grève des cheminots en lutte ! – >>> https://www.leetchi.com/fr/Cagnotte/31978353/a8a95db7 « Nous avons de la sympathie pour les cheminots grévistes. Ils défendent (…)

Dans les livres

  • 1968, de grands soirs en petits matins

    Des livres sur mai 68, il n’en manque pas pour célébrer les cinquante ans. Celui de Ludivine Bantigny s’appuie, non pas sur des récits nostalgiques, des souvenirs individuels à la véracité historique plus ou moins discutable, mais sur des archives puisées dans toute la France et pour beaucoup inédites. Cette historienne, maître de conférence à l’université de Rouen Normandie s’attache à la grande diversité des protagonistes - ouvriers, étudiants, militants mais aussi danseurs, médecins, paysans, artisans, poètes d’un jour, et les femmes à parts égales avec les hommes -. Elle s’intéresse aussi à « l’autre côté » : c’est-à-dire à la police, au pouvoir et aux oppositions à la contestation. Son livre a le mérite de revenir précisément aux faits, aux projets, à l’inventivité, à tout ce qui a été imaginé, de grand et de petit, pour réellement « changer la vie ». C’était tout, sauf triste.

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