Un conte historique d’Olive Laporte

Le pneu, Pierre Michelin et les étourneaux Abonnés

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Vous êtes nombreux à être tombés de votre chaise en découvrant cette période de notre histoire passée sous silence, « quand Pétain décorait Vuitton ». Ce rappel historique de Daniel Mermet a poussé Olive Laporte à nous envoyer cette fable – certes romancée mais rigoureusement documentée – sur un autre champion de l’industrie française : Michelin.

Le pneu. Voilà l’invention. Poser la question du contact avec la route que l’on propose aux passagers des machines roulantes (et éventuellement aux bêtes qui les tirent, puisque dans l’histoire des déplacements routiers ce sont très majoritairement des bêtes de somme qui ont servi de tracteur), c’est aborder la question du confort et de la facilité à parcourir la distance. Ce qui n’est pas rien. Enfant j’étais toujours émerveillé par ces mots rassurants qui disaient qu’en auto la foudre d’un orage ne pouvait pas vous atteindre puisque vous n’étiez pas en contact avec le sol, séparé de celui-ci par l’air contenu dans les pneus. Même si c’est une légende, j’aime encore cette image légère, planante comme un coussin d’air. Une sorte d’abri pneumatique, perché, rassurant.

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