« Ségur de la Santé » : LE MANIFESTE DES SOIGNANTS

LA SANTÉ DOIT ÉCHAPPER AUX LOIS DU MARCHÉ !

Le

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement

Alors que s’ouvre le « Ségur de la Santé » entre le gouvernement et l’hôpital public (et les Ehpad), le collectif Les jours heureux publie dans Libération le « MANIFESTE DES SOIGNANTS », pour une refonte sociale (et totale) du système de santé en France.

En lutte depuis des années contre le démantèlement et la gestion financière de l’hôpital public, aujourd’hui les soignants sont soutenus par la majorité du pays. Les bravos, les primes et les médailles n’ont pas suffi à enfumer l’opinion. La lutte contre la pandémie a montré à la fois l’échec idéologique des politiques de santé, et aussi la réussite des soignants qui se sont organisés en dehors du carcan gestionnaire. « L’impensable est devenu réalité », disent-ils. L’augmentation des salaires et la restructuration des conditions de travail sont des priorités urgentes, mais c’est toute la politique de santé qui doit être reconstruite par la base. La santé doit échapper à la loi du marché. Pas seulement la santé, bien sûr, mais faire plier l’exécutif sur ce front sera un encouragement pour les combats qui viennent.

Six mesures d’urgence

La gratuité intégrale des dispositifs de protection, de dépistage et de soins liés au Covid-19.

L’augmentation du prochain budget de la santé (Ondam) autant que nécessaire pour répondre aux besoins en ville et à l’hôpital, et pour reconstruire la psychiatrie sinistrée.

La revalorisation des bas salaires des personnels travaillant à l’hôpital, en ville et en Ehpad, pour atteindre en trois ans le niveau moyen des revenus correspondants dans les pays de l’OCDE.

L’arrêt de la politique de fermeture de lits et l’annulation de leurs réductions programmées. Au contraire, il faut ouvrir le nombre de lits hospitaliers nécessaires pour répondre aux besoins, notamment pour l’aval des urgences et la réadaptation.

L’embauche et la formation de personnels soignants pour assurer la sécurité et la qualité des soins.

Le vote d’une loi de démocratie sanitaire formalisant l’association aux prises de décision sur la santé des professionnels et des usagers et plaçant la gestion au service du soin et de la prévention. Cette loi limitera la place de la T2A (tarification à l’activité) et révisera la « gouvernance d’entreprise » mise en place par la loi HPST (hôpital, patients, santé, territoires).

Pour le jour d’après

Outre les propositions du manifeste, le collectif pour les jours heureux en décline une dizaine d’autres. Extraits.

Financer de façon inaliénable la Sécurité sociale, par des cotisations, des taxes et impôts progressifs portant sur l’ensemble des revenus […] ; définir un large « panier solidaire » de prévention, de soins et de services, pris en charge à 100 % […].

Développer un service public de santé unifié de l’enfance et de la famille […] ; construire un nouveau secteur psychiatrique ville-hôpital […].

Augmenter le nombre de lits d’aval des urgences et de soins de suite. Définir des quotas de personnels […] pour assurer la sécurité des patients et la qualité des soins […].

Développer la cogestion entre administration et soignants. Limiter la T2A (tarification à l’activité) aux activités standardisées, programmées […].

Revaloriser les carrières des professions de santé et de la recherche […] ; mise en extinction […] du secteur 2 […] parallèlement à la revalorisation négociée du secteur 1. Mise en extinction progressive de l’activité privée à l’hôpital public […].

Porter à 10 % des dépenses de santé le budget de la prévention […].

Développer une politique publique industrielle du médicament […] ; s’assurer de stocks de sécurité pour au moins six mois […].

Refonder les études en santé en […] incluant les formations paramédicales et en intégrant les sciences humaines […].

Accroître le financement du service public de la recherche en sciences de la vie et en santé […].

Collectif Les jours heureux : MANIFESTE DES SOIGNANTS

La pandémie du Covid-19 a agi comme une loupe grossissante sur notre système de santé. Elle a montré à toutes et à tous à la fois ses faiblesses et ses richesses. Ses faiblesses, particulièrement le manque de moyens de l’hôpital public soumis depuis des années au couple infernal de la rigueur budgétaire à courte vue et du management d’entreprise commerciale, mais aussi le défaut de coordination entre la médecine de ville et l’hôpital. De nombreux territoires sont devenus des déserts médicaux, la psychiatrie est paupérisée, la prévention délaissée. La richesse du système de santé est avant tout celle de ses ressources humaines. Dès lors que la gestion a été mise au service des équipes soignantes médicales et paramédicales et que tous les professionnels de santé se sont mobilisés, en ville comme à l’hôpital, ce qui était jugé auparavant impossible est devenu soudainement faisable. L’impensable est devenu réalité. L’inertie bureaucratique administrative a laissé la place à la rapidité d’adaptation, la routine procédurale a été remplacée par la créativité individuelle et collective, la concurrence et le chacun pour soi ont été supplantés par la coopération altruiste, la recherche de l’activité rentable a disparu, faisant place au juste soin pour chaque patient avec un maximum d’efficience pour la collectivité. Et ce malgré le manque de dispositifs de protection et les pénuries de médicaments, et malgré le sentiment amer d’abandon des personnels hospitaliers qui se sont mobilisés depuis plusieurs mois pour réclamer un plan d’urgence pour l’hôpital public. Les applaudissements aux fenêtres, tous les jours à 20 heures, témoignaient du partage de ces valeurs par l’ensemble de la communauté nationale, unie autour des soignants et des premiers de corvée. Puisse cette crise nous faire quitter les « eaux glacées du calcul égoïste » des jours d’avant, pour nous faire retrouver ensemble « les jours heureux ».

La prise en charge exemplaire de l’épidémie de Covid-19 a montré que les personnels de santé de notre pays, malgré les difficultés, avaient gardé la foi dans leur métier et avaient les compétences requises pour répondre à une crise d’une extrême ampleur. Cette crise a démontré le rôle crucial d’un service public de santé et l’attachement de la nation à ce service public. Sa refondation est aujourd’hui urgente avec pour principes :

 Un accès universel et automatique à des soins de qualité, impliquant la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. Quand la différence de l’espérance de vie est de treize ans entre les plus fortunés et les plus démunis et quand la densité médicale varie pratiquement du simple au double d’un département à l’autre, le Covid-19 nous rappelle notre commune humanité et notre communauté de destin, justifiant notre solidarité.

 Une prise en charge globale des patients, non seulement biomédicale mais aussi psychologique et sociale, grâce à un travail d’équipe et à une coordination des professionnels. Les progrès technologiques et l’intelligence artificielle permettront de développer une médecine de précision mais l’être humain, même séquencé et connecté, ne se réduira jamais à un tas de chiffres. La médecine de demain sera biotechnologique et individualisée, mais pour être une médecine de la personne elle devra être intégrée et relationnelle.

 L’exigence du juste soin pour le patient au moindre coût pour la collectivité. Tout ce qui est nécessaire mais rien que ce qui est nécessaire, car tout acte superflu peut être dangereux et entraîne un surcoût pour la Sécurité sociale, qui limite le remboursement d’autres soins indispensables.

 La primauté des intérêts de santé publique et de sécurité sanitaire sur les intérêts économiques et financiers, et en particulier les intérêts des industriels de la santé.

 Le libre choix du médecin par le patient, dans le cadre d’une gradation des soins allant des soins primaires de proximité aux centres de référence, en passant par les soins spécialisés.

 L’indépendance des professionnels vis-à-vis de l’industrie comme de l’État, le respect de la confidentialité du colloque singulier, le droit à l’information et à la pratique de la décision médicale partagée entre le soignant et le soigné, la protection des données individuelles de santé.

 Le développement de la prévention, notamment par la promotion de l’activité physique et la lutte contre la « malbouffe », ainsi que par une politique environnementale contre les pollutions, les expositions professionnelles et le changement climatique.

 La participation des usagers aux côtés des professionnels et des gestionnaires à la « gouvernance » du système de santé, parallèlement à l’information et à la formation sur l’histoire de sa construction, son organisation et ses modes de financement.

 L’augmentation importante des moyens de la recherche en sciences de la vie et en santé publique.

Avec ces principes, cinq services publics de santé doivent être développés, en rappelant que service public veut dire « au service du public et lui appartenant collectivement », et non étatisation.

1/ L’assurance maladie, pour réaliser la double solidarité des bien portants avec les patients et des plus riches avec les plus pauvres

Il faut développer le service public de l’assurance maladie reposant sur la Sécurité sociale, financée par des cotisations, des taxes et des impôts progressifs portant sur l’ensemble des revenus, indépendamment des risques de santé personnels. Ainsi est réalisée la double solidarité des biens portants avec les patients et des plus riches avec les plus pauvres. Les recettes de la Sécurité sociale doivent être sanctuarisées. Il faut revenir sur l’abrogation de la loi Veil de 1994, qui obligeait l’État à compenser intégralement toute exonération de cotisation sociale. Ce service prendra en charge à 100 % un large panier de prévention, de soins et de services, dit « solidaire », validé médicalement et socialement accepté. Le financement de l’assurance maladie sera déterminé chaque année à partir du calcul prévisionnel de l’augmentation des charges et des besoins. La direction de la Sécurité sociale inclura les professionnels et les usagers dans l’esprit des pères fondateurs de la Sécurité sociale : un « bien commun » ne pouvant être ni privatisé ni étatisé, avec une gouvernance partagée entre toutes les parties prenantes.

2/ Le service public des soins et de la prévention, pour permettre l’égalité d’accès aux soins sur tout le territoire au tarif remboursé par la Sécu

Son organisation sera graduée, allant des soins primaires assurés en premier par le médecin généraliste, l’infirmière et le pharmacien, jusqu’aux centres hospitaliers de référence. Les « communautés professionnelles de territoire de santé » rassemblent l’ensemble des professionnels et des établissements de santé d’un territoire et favorisent l’exercice regroupé en équipe pluriprofessionnelle. Le développement du dossier médical partagé et la formation continue recertifiante de tous les professionnels permettront une amélioration de la qualité des soins et une réduction des prescriptions et des actes injustifiés. Un financement alternatif au paiement à l’acte ou à l’activité (T2A), par nature inflationniste, sera expérimenté avant d’être généralisé. Les professionnels de santé auront des revenus ajustés sur la moyenne des pays de l’OCDE. Ils assureront la permanence et la continuité des soins, des missions de dépistage et de prévention, des interventions pour le maintien au domicile des personnes âgées, en coopération avec le secteur médico-social et social, des missions d’enseignement et de recherche. Un service public unifié de santé de l’enfance et de la famille, incorporant la PMI, les réseaux périnataux, la médecine scolaire, la médecine des adolescents, la pédopsychiatrie, jouera un rôle à la fois préventif et curatif.

Au sein du service public des soins, le service public hospitalier et les soins de suite et de réadaptation reposent sur les équipes médicales et paramédicales. La gestion doit être placée au service du soin. Des quotas de personnels nécessaires pour garantir la sécurité des patients et assurer la qualité des soins seront définis pour chaque unité. L’adaptation des capacités d’hospitalisation doit permettre d’accueillir les malades hospitalisés en urgence, de même que les patients atteints d’affections chroniques pris en charge directement dans les services où ils sont suivis.

La psychiatrie doit recevoir une attention particulière pour reconstruire un secteur ville-hôpital rénové, grâce à un plan de rattrapage rendu indispensable par des années de sous-dotation. La psychiatrie a besoin d’un système dédié pour assurer l’accueil, le diagnostic et le suivi des malades mentaux au plus près de leur lieu de vie et de leur entourage familial, en intégrant pleinement la dimension sociale de la prise en charge et en développant des liens avec le service public de la médecine de proximité, car les patients souffrant de maladies mentales ont aussi plus de maladies somatiques.

La prise en charge des populations de très grande précarité nécessite la mise en place de dispositifs de médecine populationnelle, proactive, pour la prévention comme pour le soin, ce qui implique notamment l’intégration de l’aide médicale d’État dans le régime général de l’assurance maladie.

La « gouvernance » doit être revue à tous les niveaux, associant au pouvoir de décision les soignants et impliquant les usagers. Elle suppose une planification sanitaire reposant sur l’évaluation des besoins nationaux et régionaux, et organisant la complémentarité (et non la concurrence) entre les établissements et entre les professionnels, ainsi que la coordination avec le secteur médico-social et social.

Cette planification est nécessaire pour assurer, avec les collectivités territoriales, la répartition sur le territoire des centres et des activités (urgences, maternité, IVG, psychiatrie…).

3/ Le service de santé publique et de sécurité sanitaire, pour redonner confiance à la population dans le système

Le service de santé publique et de sécurité sanitaire doit reposer sur :

 Un ministère de la Santé unifié autour de la direction générale de la santé.

 Les agences régionales de santé (ARS) réformées, travaillant avec les régions. Leur mission doit être la santé publique, et non la gestion budgétaire.

 Les agences sanitaires chargées notamment de l’expertise, de la prévention, de la préparation et de la réponse aux crises sanitaires. L’état des stocks stratégiques doit faire l’objet d’un rapport et d’un vote annuel du Parlement.

 Le développement d’un dossier médical partagé devrait aider à la constitution d’une base de données de médecine de ville (diagnostics, résultats d’examens complémentaires…) complétant les bases de données hospitalières et de la Sécurité sociale pour permettre des études de santé publique et d’évaluation des politiques de santé. Les bases de données doivent être sécurisées et rester gérées par des établissements publics et non par des entreprises privées.

 Une politique de prévention des maladies chroniques luttant contre leurs déterminants sociaux et environnementaux, y compris professionnels, et développant une politique d’éducation à la santé adaptée aux populations. Le budget de la prévention doit être porté à 10 % des dépenses de santé. La médecine du travail doit trouver sa place dans le service de santé publique et de sécurité sanitaire.

Cette dernière suppose une politique publique industrielle de la santé et du médicament, comme l’a montré la crise du Covid-19. Un établissement public doit permettre la production à prix coûtant des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur passés dans le domaine public et des dispositifs médicaux nécessaires à la sécurité des patients et des soignants. Ceci suppose la relocalisation en France et en Europe de la production des principes actifs des médicaments indispensables et des matériels médicaux aujourd’hui fabriqués à plus de 80 % en Chine et en Inde. Les médicaments vitaux innovants devront avoir un prix public permettant un accès universel, au besoin en recourant à la licence d’office. Tout monopole concernant l’ensemble des moyens thérapeutiques contre les pandémies devrait être interdit. Il faut imposer aux industriels de la santé la transparence des coûts et agir de concert avec les autres pays européens. La notion de transparence vaut aussi pour l’ensemble des données de sécurité. Il faut réaliser systématiquement des études publiques indépendantes (financées par l’industrie) pour vérifier l’efficacité et la sécurité des médicaments, en vraie vie, notamment par l’utilisation de bases de données sécurisées gérées par un établissement public.

La lutte contre l’occultation des conflits d’intérêts doit être étendue à tous les professionnels concernés (incluant les gestionnaires) et aux élus. Il est en effet indispensable de redonner confiance à la population dans le système de santé si l’on veut lutter efficacement contre les fake news et les faux lanceurs d’alerte, responsables d’une défiance injustifiée d’une partie de la population à l’égard de traitements efficaces, comme les vaccins.

4/ Le service public de l’enseignement et de la formation continue : pour accompagner les soignants au long de leur apprentissage puis de leur carrière

Différentes filières universitaires et d’écoles d’ingénieurs permettront l’entrée dans les études de médecine avec une filière dédiée à la recherche parallèlement au cursus médical. Les formations paramédicales devront poursuivre leur universitarisation dans des facultés de santé avec des unités d’enseignement partagées avec les études de médecine, et développer des cursus de pratique avancée dans différentes disciplines de spécialités. En attendant, il faut reconnaître et valoriser les acquis professionnels et ceux de l’expérience. La formation doit comprendre en alternance des périodes d’enseignement théorique et des stages cliniques à plein temps. Le programme de base doit être orienté vers la formation généraliste des professionnels. L’enseignement des sciences humaines et sociales doit être inclus dans le cursus général des premières années et trouver ultérieurement une place particulière selon les spécialités. Les médecins et les paramédicaux appelés à suivre des patients atteints de maladies chroniques doivent être formés ensemble à l’éducation thérapeutique des patients. Il faut revoir la formation et la sélection des enseignants en santé.

La formation post-universitaire doit être totalement indépendante des industries de la santé. Une politique ambitieuse de formation médicale permanente, incluant un processus de recertification pour la totalité des médecins, doit être mise en œuvre en associant universités, hôpitaux publics, sociétés savantes et organismes professionnels au niveau local comme national. Cet effort considérable doit être intégralement financé par un fonds public bénéficiant de la règle du « 1 pour 1 » (pour 1 euro consacré à la promotion de leurs produits, les industriels doivent verser 1 euro au fonds public pour la formation post-universitaire) ou d’un pourcentage des dividendes versé aux actionnaires.

5/ Le service public de la recherche en santé : pour garantir le progrès

Le service public de la recherche en santé repose essentiellement sur les CHU, les universités, l’Inserm et le CNRS. La recherche est le moteur des progrès en médecine et en santé. Tous ces aspects sont indispensables, de la recherche fondamentale à la recherche en santé publique et en sciences humaines et sociales, en passant par la recherche translationnelle et clinique. Ces moyens actuels sont très insuffisants pour revaloriser les salaires des chercheurs, ingénieurs et techniciens, mettre fin aux statuts précaires anormalement prolongés, assurer le financement pérenne des projets de long terme. Le système de financement est complexe, souvent illisible et aléatoire. Un effort continu de revalorisation et de simplification doit être entrepris (avec l’objectif d’un accroissement du budget d’au moins 50 % en dix ans, à euro constant). La complexification de la recherche implique de développer au sein des CHU des instituts de recherche pluridisciplinaires ayant une masse critique de chercheurs et de moyens. La recherche au sein des CHU doit impliquer l’université.

Signataires :

Ont participé à la rédaction collective du programme :

André Baruchel, Alain Beaupin, Hakim Bécheur, Chistian Bensimon, Francis Berenbaum, François Bourdillon, Julie Bourmaleau, Michel Canis, Sophie Crozier, Stéphane Dauger, Mady Denantes, Bruno Devergie, Alain Fischer, Alain Gaudric, Julien Gaudric, Anne Gervais, Yves Gervais, Nathalie Godard, André Grimaldi, Jean-Pierre Hugot, Hugo Huon, Paul Jacquin, Christophe Jolivet, Xavier Lecoutour, Evelyne Lenoble, Philippe Lévy, Anne Marie Magnier, Dominique Malgrange, Dominique Méda, Didier Ménard, Olivier Milleron , Isabelle Montet, Fabienne Orsi, Antoine Pélissolo, Jean-Charles Piette, Carine Rolland, François Salachas, Rémi Salomon, Alfred Spira, Pierre Suesser, Juliana Veras, Jean-Paul Vernant.

En approuvent l’orientation en faveur du service public de santé avec ses 5 piliers et les propositions présentées :

Pierre Amarenco, Fabrizio Andreelli, Isabelle Andreu, Jean Marc Baleyte,Thierry Baudet, Dominique Bégué, Hélène Bihan,Alexandre Blebtreu, Jean François Bergmann, Catherine Boileau,Olivier Bonnot, Philippe de Botton, Clara Bouché, Eric Bruckert, Claire Carette, Simon Cattan, Eric Caumes, Lucy Chaillous, Philippe Chanson , Jean-Philippe Collet, Line Commery, Julie Cosserat, Barbara Coué, Patrice Darmont, Sophie Demeret, Isabelle Desguerre, Camille Deybach, Caroline Dubertret, Yves Dulac, Anne Dutour, Gilles Edan, Fabienne Eymard, Bertrand Fontaine, Philippe Fossati, Irène Frachon, Vincent Gajdos, Philippe Grimbert, Philippe Guerci, Christian Guy-Coichard, Julien Haroche, Agnès Hartemann, Axel Hoffmann, Jean-Pierre Hugot, Marie Line Jacquemont, Sandra Janson, Guillaume Jondeau, Jean Luc Jouve, Mathieu Lafaurie, Sandrine Lafille, Etienne Larger, Joelle Laugier, Céline Laville , Catherine Lubetski, Michèle Maestracci, Luc Mallet, Xavier Mariette, Christophe Marguet, Paulette Morin, Marie Rose Moro, Luc Mothon, Philippe Moulin, Alex Pariente,Thomas Papo, Fabien Paris, Alfred Penfornis, Antoinette Perlat, Florence Pinsard, Oriane Plumet, Marc Popelier, Bernard Pradines, Vincent Rigalleau, Jean-Pierre Riveline, Gilberte Robain, Benjamin Rohaut, Ronan Roussel, Philippe Rousselot, Nicole Smolski, Mélanie Tessier, José Timsit, Jacques Trévidic, Christophe Trivalle, Roland Tubiana, Laurent Vassal, Cécile Vigneau, Jacques Young…

Les jours heureux, collectif de soignants médicaux et paramédicaux

Voir aussi

 Les jours heureux, collectif de soignants médicaux et paramédicaux , « Cinq services publics pour sauver la santé : le manifeste des soignants », Libération, 24 mai 2020

Sur notre site

À écouter

  • CONTRE LE RETOUR À L’ANORMAL ! COMMENT LA PSYCHIATRIE A FAIT FACE ? PODCAST RADIO

    ET LES FOUS DANS TOUT ÇA ? Abonnés

    Écouter
    Comment ça c’est passé du côté psychiatrique ? On s’en doute, angoisse et enfermement forcé ont entraîné délires et « pétages de plomb ». Les urgences psychiatriques ont vu arriver des crises inconnues jusque-là. En France, selon Santé (…)
    Valérie, aide-soignante, la tête haute simplement [VIDÉO : 4’47 et PODCAST : 14’16]

    UN APPEL À LA COLÈRE Accès libre

    Écouter
    Elle avait refusé de serrer la main du président. Valérie, aide-soignante au CHU de Rouen, militante CGT, vous vous souvenez ? C’était en avril 2018 lors des luttes pour la défense de l’hôpital public. Macron rabâchait sa petite chanson (…)

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

  • Laurence De Cock reçoit la réalisatrice Hélène Desplanques Où sont passés les cahiers de doléances ? Abonnés

    -

    Voir

    En décembre 2018, quelques semaines après le début du mouvement des « gilets jaunes », l’association des maires ruraux propose aux maires volontaires de mettre à disposition des cahiers vierges pour y recueillir les revendications des Françaises et des Français. Reprise et amplifiée par le président de la République, l’idée accouchera de 20 000 cahiers et 2 000 000 contributions. Que contiennent ces cahiers ? On ne sait pas ! Aucune étude nationale ne s’est jamais penché sur le contenu de ces cahiers, relégués sur les étagères des archives départementales, jusqu’à…

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Georges Moustaki : « Nous sommes deux » Abonnés

    -

    Voir

    En 1967, une junte militaire prend le pouvoir à Athènes et inaugure sept années de dictature. Arrestations massives des opposants de gauche. Tortures et censures généralisées n’empêchent pas les chants contestataires. Míkis Theodorákis compose « Imaste Dyo ». En 1970, Georges Moustaki l’adapte et enregistre « Nous sommes deux ». Olivier Besancenot revient aujourd’hui sur le travail et l’engagement du compositeur grec, disparu en 2021.

  • Jacques Prévert illustré par André François, interprété par Daniel Mermet Jacques Prévert : « Lettre des îles Baladar » Abonnés

    -

    Écouter

    Baladar, une île heureuse, est envahie et exploitée par les continentaux de Tue-Tue-Paon-Paon attirés par la fièvre de l’or. Mais le balayeur municipal immigré, Quatre-Mains-à-l’Ouvrage, grâce à son courage et à son astuce, renverra à la mer les colonisateurs déconfits.

    C’est pas tout le monde qui sait parler à tout le monde.

    Parler à quelques-uns, entre soi, entre convaincus, c’est courant, entre ceux du même parti et du même monde. Mais c’est autre chose que de parler à tout le monde, aux mômes qui se marrent, à la mère qui conduit l’auto, au maçon qui a mis la radio, au grand philosophe qui se gare et aux peuples coloniaux qui sont en train de couper les ponts avec les grands ciseaux de l’histoire. Et ça, ça ne plait pas à tout le monde.

    C’est en 1952 que Jacques Prévert et André François envoient cette lettre. Le combat anticolonialiste se développe partout et la répression n’est pas tendre. La France massacre à Madagascar et va cogner en Indochine. La majorité approuve le pouvoir. À l’époque, sous ses airs poétiques et bon enfant, cette histoire est un grinçant pamphlet anticolonialiste. Les indépendances arriveront plus tard avec cette interminable traînée de sang.

    Aujourd’hui tout va bien, Donald Trump va coloniser le Groenland et Elon Musk la planète Mars.

    Nous, il nous reste les îles Baladar.

  • The witch Le Pen is dead ! Un reportage pour donner des idées à la jeunesse (PODCAST) J’irai danser sur ta tombe ! Ding, dong, the witch Le Pen is dead ! Accès libre

    -

    Écouter

    Le matin on est Charlie. La main sur le cœur, on défend la liberté d’expression et le droit au blasphème. Le soir, on envoie les flics contre des manifestants qui fêtent joyeusement la mort d’un antisémite, tortionnaire et raciste qui a ramené l’extrême droite au premier rang en France. Bien souvent, dans l’histoire, la mort du tyran déclenche la liesse populaire. On dit que dans l’heure qui a suivi la mort de Franco le 20 novembre 1975, on avait déjà bu tout le champagne de Barcelone. À Santiago du Chili, on se souvient des énormes feux de joie pour la mort de Pinochet en décembre 2006.

  • Laurence De Cock reçoit les professeurs et un ancien élève de l’école Vitruve (Paris XXe) « Entreprendre pour apprendre » : quand une école publique expérimente la pédagogie par projets depuis plus de soixante ans Abonnés

    -

    Voir

    Voilà plus de soixante ans que l’école dite « Vitruve » fait figure d’exception. « Dite » Vitruve, car cela fait déjà trente ans que l’école a déménagé non loin de la place de la Réunion, passage Josseaume, même si tout le monde continue de l’appeler par son ancien nom, « école Vitruve ». L’exception, c’est que Vitruve est l’une des très rares écoles primaires publiques à s’autoriser une pédagogie différente, fondée sur l’organisation de projets et la responsabilisation des élèves. Alors à quoi ressemble le quotidien à l’école Vitruve ? Quels sont les principes de la pédagogie mise en œuvre à Vitruve ? Comment ce qui n’était en 1962 qu’un « groupe expérimental » initié par un inspecteur de l’éducation nationale pour lutter contre l’échec scolaire a-t-il pu se perpétuer jusqu’à maintenant ? Laurence De Cock reçoit Anna et Fabien, deux professeurs à l’école Vitruve, et Léo, ancien élève.

  • Chants de bataille #37 : « Porcherie » LA JEUNESSE EMMERDE LE FRONT NATIONAL ! Abonnés

    -

    Voir

    « La jeunesse emmerde le Front national, la jeunesse emmerde le Front national ! » Comment un appendice à une chanson de 1985, qui ne figurait même pas dans les paroles originales, est-il devenu un slogan antifasciste pour plusieurs générations, jusqu’à être entonné dans les rassemblements contre l’extrême droite en ce mois de juin 2024 ? Pour ce 37e numéro de ses « Chants de bataille », Olivier Besancenot revient sur la chanson des Bérurier noir : « Porcherie ».

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Mac-Nab : « Le grand métingue du Métropolitain » Abonnés

    -

    Voir

    Existerait-il des « faux » chants de bataille ? Des chansons qu’une écoute distraite attribuerait trop rapidement au mouvement ouvrier et aux luttes sociales alors qu’elles en sont en fait une caricature et une satire ? C’est peut-être le cas justement avec cette chanson notamment reprise par Marc Ogeret, Raoul de Godewarsvelde ou encore Pierre Perret. Qu’avait en tête Maurice Mac-Nab quand il écrit en 1887 les paroles du Grand métingue du métropolitain ? Olivier Besancenot a enquêté.

  • Daniel Mermet reçoit Laurence De Cock pour son livre « Histoire de France populaire » Histoire de France populaire Abonnés

    -

    Voir

    De la Gaule à de Gaulle, l’histoire de France est un scoubidou. Des fils de différentes couleurs tressés les uns avec les autres. Des couleurs qui ne veulent surtout pas se mélanger et d’autres qui s’accordent volontiers. Des fils qui aiment se nouer et d’autres qui sont des cordes en quête de pendus. Quel sens peut bien avoir cet interminable nœud ? Les puissants en ont fait de l’eau pour leur moulin avec des racines chrétiennes, des monarques exorbitants, des victoires sans pareil et des grandeurs éternelles. Autant de « valeurs » véhiculées par la puissante diffusion de la vulgarisation de l’histoire jusqu’au moindre interstice.

  • Là-bas 2024 : douze mois, douze articles « Indépendance cha cha » : l’hymne de l’indépendance du Congo Abonnés

    -

    Voir

    Parmi l’histoire mondiale de toutes les exploitations, celle du Congo et des Congolais par le roi des Belges est sans doute l’une des plus effroyables et des plus exemplaires. Exemplaire jusques et y compris l’« indépendance » du pays, officiellement décrétée le 30 juin 1960.

    Non contente de faire croire que l’indépendance du Congo fut l’aboutissement de la politique coloniale belge et une largesse généreusement accordée par le roi, la Belgique fit assassiner, avec l’appui de la CIA, son premier Premier ministre, Patrice Lumumba. Ses torts ? Avoir sollicité le soutien de l’URSS face aux impérialismes belge et états-unien, et s’être farouchement opposé à la mainmise de l’ancienne puissance coloniale sur la riche province minière du Katanga. La légende raconte que c’est Patrice Lumumba lui-même qui invita le chanteur Grand Kallé à venir jouer pour célébrer l’indépendance du pays. Il interpréta avec son groupe African Jazz ce qui devait devenir un tube pour les 65 années à venir : Indépendance Cha Cha.

  • Tous les mois, Là-bas offre plusieurs films gratos à ses chères abonnées et ses chers abonnés ! Le ciné Là-bas de janvier : chaque mois des beaux films pour nos abonnés adorés Abonnés

    -

    Voir

    Fondateur avec Henri Langlois de la Cinémathèque française en 1936, George Franju fut le créateur, avec Les Yeux sans visage, d’un des mythes les plus fertiles de l’histoire du cinéma. Au-delà de ce classique, Franju ne cessa de mettre en scène la lutte des puissances anarchistes du rêve et de la nuit avec celles, aliénantes, du pouvoir.

    Le visage ciselé, idéal mais artificiel de Christiane recouvre un cauchemar : une face mutilée et crevassée de cicatrices noires. Ce masque de Colombine rêveuse est la prison des fantasmes de son père, mandarin gonflé de son pouvoir. Génessier a fait du visage de Christiane son chef-d’œuvre inconnu, sans cesse recommencé à partir de la peau qu’il arrache à d’autres jeunes filles. Le miroir obscur menant aux Yeux sans visage, Franju l’a d’abord traversé dans le documentaire. Dans le court métrage Poussières, la délicatesse et la blancheur de la porcelaine dissimulent les poumons cancéreux des ouvriers du kaolin. La belle visiteuse blonde du musée d’Hôtel des Invalides, qui se recoiffe dans un périscope, a quant à elle pour reflet les gueules cassées de 14. L’envers de la beauté, de la paix ou du confort est la maladie, la défiguration et le pouvoir qui s’exerce sur un peuple réduit à ce que Franju nommait les « métiers d’épouvante ». Ceux-ci se pratiquent sous la surface de la terre, les mines, le métro, ou dans les abattoirs des faubourgs, monde « noble et ignoble » (Cocteau, sur Le Sang des bêtes, 1949) dont le décor devient cet assemblage de peau, de viande fumante et d’os. Là réside l’épouvante pour Franju, dans un fantastique débarrassé de tout folklore mais qui touche à des angoisses profondes, et en premier lieu les siennes. Il déclarait souvent avoir tourné Le Sang des bêtes alors qu’il adorait les animaux, La Tête contre les murs alors que rien ne l’effrayait plus qu’être « contaminé par les fous », et Les Yeux sans visage alors que les lames le terrorisaient.

  • Là-bas 2024 : douze mois, douze articles Lucie Castets, pas seulement le tube de l’été ? Accès libre

    -

    Voir

    Comme par magie, elle est sortie du chapeau de la gauche le 23 juillet 2024. La voix des dieux de gauche est sortie des nuages : « petite Lucie, tu vas faire première ministre ! ». « Quoi ? Moi ? Qui n’ai aucun mandat, qui ne demande rien, qui ne connais guère la jungle politicienne ? »

    La voilà poussée en pleine lumière et, miracle incroyable, toutes les gauches sont d’accord pour l’installer à Matignon. Après Léon Blum et François Mitterrand, la gauche unie s’appelle Lucie Castets. On l’acclame, on lui joue Lucy in the Sky, oui mais c’est qui ? Énarque, économiste, militante des services publics, ouverte au compromis et toutes gauches compatible. Dans les rédactions, on est partagé, doit-on écrire haut fonctionnaire ou haute fonctionnaire ? Vite fait la voilà médiatisée, la voilà peopolisée, la voilà dézinguée : Lucie et son rouge à lèvres, ce sera juste le tube de l’été, et basta. Matignon, c’était pour de rire, pour le carrosse c’est retour citrouille. Oui mais dans Castets, il y a castagne, la gauche ne l’a pas lâchée et pour la suite elle est très décidée. Mais décidée à quoi ? Dialogue avec Laurence De Cock.

  • Là-bas 2024 : douze mois, douze articles Gaza, un génocide gentil… Abonnés

    -

    Voir

    C’est JOE SACCO qui dit ça. Qui le dit et qui le dessine dans GUERRE À GAZA, une BD grinçante et urgente. Le héros, c’est GENOCIDE JOE, c’est-à-dire un certain JOE BIDEN quelque peu impliqué dans les massacres en cours. La France est devenue le caniche des États-Unis au point de ne plus s’émouvoir de la totale responsabilité de cette Amérique qui fait mine de s’apitoyer et d’implorer la paix tout en livrant des tonnes d’armes à Nétanyahou. Mais d’abord, est-ce un génocide ou un cas de légitime défense ? Joe SACCO propose « AUTO-DÉFENSE GÉNOCIDAIRE ».

  • Un concert du WASHING JAZZ MACHINE enregistré au Lieu-Dit le 31 janvier 2024 Le Lieu-Dit vivra ! La preuve : ce concert de fête… Accès libre

    -

    Voir

    Le Lieu-Dit ferme. Un coup dur, un coup très dur. Gros coup de blues samedi 21 décembre pour la dernière. Là-bas perd un repère et pas seulement nous. Depuis vingt ans, toute la gauche qui ne baisse pas les bras est passée rue Sorbier pour faire le plein d’idées, de projets, de révoltes et de rencontres tout en vidant un verre ou deux ou plus car c’était le moyen militant de soutenir Hossein, le génie du lieu.

Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

Le

On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

Le

En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

Le

« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.