LÀ-BAS Hebdo n°44 dans les Nuits Debout

UNE SURPRISE DE CONSCIENCE Abonnés

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Place de la République, à Paris (photo : Jeanne LORRAIN)

C’est le retour du possible ? On ne sait pas encore quoi ni comment. On fait des débats, on fait des AG. On s’organise. On constate qu’il y a du monde mais que « tout le monde n’est pas là ». Les ouvriers, les jeunes des quartiers, les paysans, les immigrés ne sont pas sur le selfie. Les luttes ne convergent pas encore. Et quel sens donner à cette effervescence ? Il viendra plus tard, pour l’instant, on sème.


(photo : Jeanne LORRAIN)

Reportages :
 Thibaut CAVAILLÈS, Dillah TEIBI et Jean-Michel DUMAY à Paris
 Rosa MOUSSAOUI à Montreuil
 Hayati BASARSLAN à Strasbourg

(photo : Jeanne LORRAIN)

Les différentes séquences de l’émission :

01. Vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis [06’10]

01. Vos messages sur le répondeur
Là-bas si j’y suis

02. Paris, place de la République, un reportage de Thibaut CAVAILLÈS [26’15]

03. Seine-Saint-Denis, Montreuil, place Jean-Jaurès, un reportage de Rosa MOUSSAOUI [09’24]

04. Strasbourg, place de la République, un reportage d’Hayati BASARSLAN [07’35]

05. Syndicats debouts ? Un reportage de Jean-Michel DUMAY [09’36]

06. Avec Fik’s, place de la République, un reportage de Dillah TEIBI [22’14]

(photo : Jeanne LORRAIN)

07. Gérard MORDILLAT mord [12’18]

(photo : Jeanne LORRAIN)

Programmation musicale :
 François Schmitt pour Chanteurs d’actu : #NuitDebout
 Polemix & Super Freak : En France on a
 Lola Lafon : En résistance
 André Minvielle : Barataclau
 Fik’s Niavo & Pkaer : Quoi ma gueule
 Fik’s Niavo & Pkaer : Orgueil et préjugés

Marie GALL attend vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37.

reportages : Thibaut CAVAILLÈS
Rosa MOUSSAOUI
Hayati BASARSLAN
Jean-Michel DUMAY
et Dillah TEIBI
chronique : Gérard MORDILLAT
présentation : Daniel MERMET
réalisation : Jérôme CHELIUS
coordination : Anaëlle VERZAUX
photos : Jeanne LORRAIN
préparation : Jonathan DUONG

(Vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique "Mon compte", en haut à droite de cette page.)

(photo : Jeanne LORRAIN)

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Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.