En mars, au plus fort de la crise sanitaire, un salarié sur quatre travaillait depuis chez lui, selon une étude du ministère du Travail [1].
Et ils sont encore des centaines de milliers à procéder de la sorte. En théorie, ils pourraient être, d’après le ministère du Travail, près de 8 millions de salariés du secteur privé, plus de 4 emplois sur 10 à poursuivre leur activité professionnelle depuis leur lieu de confinement plutôt que de se déplacer au bureau. Moins de temps de déplacement, moins de pollution, au moins deux arguments forts pour le télétravail. Mais connaissez-vous Hubstaff ? Un des outils au service du gentil manager qui se doit de surveiller l’activité de ses salariés.
Voilà ce que Hubstaff peut faire pour lui :
– « captures d’écran régulières des applications utilisées et des sites visités sur l’ordinateur avec le temps passé à chaque fois
– suivi GPS de la position du salarié sur son téléphone portable quand il part en rendez-vous
– calcul d’un pourcentage de productivité prenant en compte le mouvement de la souris et le nombre de frappes sur le clavier
– cerise sur le clafoutis : envoi d’un rapport quotidien au manager avec le nombre d’heures travaillées, l’indice de productivité, et les sites consultés [2] ».
Patronat et syndicats ont ouvert vendredi 5 juin des discussions sur le télétravail, qui devraient s’achever fin septembre. Si les représentants des salariés souhaitent négocier un accord, du côté de ceux des entreprises, on souhaite travailler à un diagnostic partagé.
En Europe, certains pays sont plus avancés en matière de télétravail : aux Pays-Bas, en Finlande ou au Luxembourg, plus de 10 % de la population active travaille régulièrement à distance [3]. En France, seulement 7 % télétravaillent régulièrement. Un chiffre qui pourrait être amené à évoluer ces prochaines années…