Reportage à Valenciennes avec Manu et Séverine dans les manifs (Vidéo 22:47)

Si on se bat pas maintenant, on perdra tout ! Jour de lutte à Valenciennes

Le

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement

PRÉCARITE ! FLEXIBILITÉ ! PRODUCTIVITÉ ! RENTABILITÉ !
Y’EN A MARRE DE SE FAIRE EXPLOITER !

Manu, vous vous souvenez ? Ce « gilet jaune » qui s’est fait arracher un œil dans une manif à Paris en novembre 2019. Manu et sa femme Séverine n’ont rien lâché, ils sont de toutes les luttes chez eux à Valenciennes. Aussi, on est allés les retrouver avec celles et ceux qui manifestent ce 18 septembre. Dès six heures du matin pour une tentative de blocage d’un rond-point jusqu’à la grande manif avec les salariés d’Outinord, menacés de licenciement. Colère unanime et retour de la lutte fondamentale contre les inégalités sociales et pour la taxation des riches. Partout, la France a retrouvé la rue et le goût de la lutte. Un million selon la CGT. Ici, c’est 2 000 selon la police, 2 500 selon les manifestants, un succès pour Valenciennes.

Et ce n’est qu’un début, déjà Séverine et Manu préparent la suite !

D.T.

Écouter l'émission version radio

Si on se bat pas maintenant, on perdra tout ! Jour de lutte à Valenciennes
Reportage à Valenciennes avec Manu et Séverine dans les manifs.

reportage : Dillah Teibi et Jonathan Duong

Sur notre site

À voir

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

  • La lettre hebdo de Daniel Mermet Pour vos prochaines vacances, visitez Gaza ! Accès libre

    -

    Lire

    Et le saviez-vous ? Le génocide crée des emplois ! C’est Mr. Fish qui nous apprend ça. Mr. Fish est le dessinateur le plus grinçant et le plus génial de la presse américaine. Avec l’ ouverture de la chasse aux sorcières, il se pourrait bien que ce genre-là ne plaise pas trop à la censure qui se met en place au merveilleux pays de la liberté d’expression. Voilà comment Mr. Fish illustre une affaire toute récente.

  • Reportage à Valenciennes avec Manu et Séverine dans les manifs (Vidéo 22:47) Si on se bat pas maintenant, on perdra tout ! Jour de lutte à Valenciennes Accès libre

    -

    Voir

    PRÉCARITE ! FLEXIBILITÉ ! PRODUCTIVITÉ ! RENTABILITÉ !
    Y’EN A MARRE DE SE FAIRE EXPLOITER !

    Manu, vous vous souvenez ? Ce « gilet jaune » qui s’est fait arracher un œil dans une manif à Paris en novembre 2019. Manu et sa femme Séverine n’ont rien lâché, ils sont de toutes les luttes chez eux à Valenciennes. Aussi on est allé les retrouver avec celles et ceux qui manifestent ce jour-là. Dès six heures du matin pour une tentative de blocage d’un rond-point jusqu’à la grande manif avec les salariés d’Outinord menacés de licenciement. Colère unanime et retour de la lutte fondamentale contre les inégalités sociales et pour la taxation des riches. Partout la France a retrouvé la rue et le goût de la lutte. Un million selon la CGT. Ici c’est 2 000 selon la police, 2 500 selon les manifestants, un succès pour Valenciennes.

    Et ce n’est qu’un début, déjà Séverine et Manu préparent la suite !

  • Les nouveaux négationnistes Abonnés

    -

    Voir

    « Gaza brûle. » C’est avec ces deux mots très clairs que le ministre israélien de la Défense a qualifié mardi 16 septembre l’offensive terrestre menée par l’armée israélienne pour « prendre le contrôle » de la ville de Gaza.

    Même les autorités françaises, pourtant diplomates, ont dénoncé « cette campagne destructrice, qui n’a plus de logique militaire ». Le jour même, une commission d’enquête internationale de l’ONU sur le territoire palestinien occupé « estime qu’Israël est responsable du génocide commis à Gaza ».

    Pendant ce temps, en France, certains continuent à estimer qu’« Israël n’est pas responsable d’une famine à Gaza » (Bernard-Henri Lévy, 24 août 2025), que « la détestation d’Israël sur la base d’un mensonge médiatique invraisemblable, la fausse famine, le faux génocide, est à son comble » (Gilles-William Goldnadel, 14 septembre 2025) et même qu’« il n’y a AUCUN journaliste à Gaza. Uniquement des tueurs, des combattants ou des preneurs d’otages avec une carte de presse. » (Raphaël Enthoven, 15 août 2025). Gérard Mordillat revient aujourd’hui sur ceux qui s’évertuent à nier la réalité du massacre à Gaza, ces « nouveaux » négationnistes.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Miriam Makeba : « Soweto blues » Abonnés

    -

    Voir

    Soweto, Afrique du Sud. Cette banlieue du sud-ouest de Johannesburg, réservée aux Noirs, doit son nom à sa localisation, le « South Western Township » devenant SOWETO.

    Ce 16 juin 1976, plusieurs milliers de collégiens et des lycéens noirs manifestent contre l’obligation d’étudier en afrikaans, la langue du colonisateur. En réponse aux projectiles qu’elles reçoivent, les forces de l’ordre vont tirer à balles réelles pour disperser la foule. Bilan : 23 morts ce 16 juin 1976, probablement plusieurs centaines dans les jours suivants selon un décompte qui ne sera jamais officiel.

    Ces « émeutes de Soweto » resteront dans les mémoires sud-africaines comme une étape douloureuse mais importante dans la longue lutte contre l’apartheid. Elles inspireront l’année suivante au musicien Hugh Masekela la chanson Soweto blues, chantée par l’immense Miriam Makeba. Olivier Besancenot vous raconte l’histoire de cette chanson.

  • La lettre hebdo de Daniel Mermet Donald Trump à la fête de l’Huma ! Accès libre

    -

    Lire

    Son accréditation, sa place de parking, ses tickets de cantine, et même le verre de Ricard, tout est prêt pour l’accueillir comme prévu à la fête de l’Humanité ce samedi.

    Sa chaleureuse déclaration dans le bureau ovale avait surpris les médias présents : « I am happy to be at "the fest of louma" to speak with these so lovely French people ». Le président français avait répondu avec tact : « It’s very nice, Donald ! »

  • BLOQUONS TOUT ! Manif du 10 septembre à Paris LA RUE, LA COLÈRE ET LA FÊTE ! Et ce n’est qu’un début… Abonnés

    -

    Voir

    INDÉCENTES, MONSTRUEUSES, RÉVOLTANTES INÉGALITÉS !

    Inégalités de toutes sortes, sociales d’abord.

    Tous les Macron, les Bayrou, les Lecornu et tous les fondés de pouvoir de la ploutocratie ne parviennent plus à faire avaler l’avidité stupide et mortifère de leurs maîtres.

    Comme des larbins, ils seront bientôt répudiés et remplacés par une extrême droite dont ils ont favorisé le développement pour en faire un épouvantail, ce qui leur a permis d’accéder au pouvoir. Mais c’est fini. Bolloré prépare la victoire de Bardella tandis que la gauche va finir de se déchiqueter ailleurs.

    Combien faudra-t-il de temps pour que les électeurs du RN comprennent que le RN les prend pour des cons ?

    Alors en effet, dans l’immédiat, la seule issue, c’est la rue.

    Pour la colère et pour la fête, c’est la rue.

    Pour le contre-pouvoir, c’est la rue.

    Et là bien sûr, ce n’est qu’un début !

  • Le cinoche de Là-bas ILS DÉBLOQUENT, BLOQUONS TOUT ! C’est le moment de redécouvrir L’AN 01 … Accès libre

    -

    Voir

    Pour l’ail, pour le pain, pour les roses. Parfois pour la revanche quand tous les pauvres s’y mettront. Parfois, pour rappeler que c’est aux grands capitalistes de payer leur crise. Parfois, quand la colère monte comme l’eau dans le bateau comme aujourd’hui face au mépris. Parfois pour inventer des formes nouvelles de lutte avec des moyens nouveaux. Parfois, pour une géniale et foutraque utopie comme L’AN 01, à redécouvrir aujourd’hui entre un blocage et une manif.

  • On arrête tout, on réfléchit… Le film de Pierre Carles en libre accès L’AN 01 : quand Pierre Carles retrouve Gébé Accès libre

    -

    Voir

    Pierre Carles a passé son confinement à revoir L’AN 01. Film « mythique », comme disent les connaisseurs, mais qui date d’un temps révolu qui n’est plus le nôtre. Sauf qu’en replongeant dans l’époque et en redécouvrant le génial et regretté Gébé, l’instigateur de L’AN 01, on découvre une étonnante résonance avec ce que nous vivons aujourd’hui.

  • Olivier Besancenot revient avec de nouveaux « chants de bataille » Jacques Brel : « Jaurès » Abonnés

    -

    Voir

    Peut-on réussir une chanson en lui donnant le nom d’un député français ? Oui, à condition que le député s’appelle Jean Jaurès et que la chanson soit écrite par Jacques Brel ! Pourquoi le chanteur, qui n’était pas connu pour son engagement socialiste, a-t-il titré l’une de ses ultimes chansons du nom du plus respecté des socialistes français ? À quelques jours du lancement de la Fête de L’Huma, Olivier Besancenot rend hommage au fondateur de L’Humanité.

  • On vous l’avait bien dit François Bayrou : penser mou et le montrer Abonnés

    -

    Voir

    Les extrêmes, voilà le mal. Le bien, c’est le centre, la mesure, l’équilibre. Nos esprits sont ainsi solidement construits. Le bien, c’est le compromis et la modération, c’est le fameux « en même temps » de Macron. C’est la balance de la justice avec ses deux plateaux équitables. C’est la mesure, c’est la sagesse. C’est surtout un monstrueux trompe-l’œil qui masque et justifie les pires inégalités sociales.

    Cet extrême centre nous amène l’extrême droite aujourd’hui en France. Depuis longtemps, l’historien Pierre SERNA a mis en évidence dans notre histoire les moments où ce ventre mou a entraîné le pire. Déjà Zeev Sternhell avait évoqué les conséquences du « ni droite, ni gauche ». [En 2015, Alain Deneault publiait LA MÉDIOCRATIE. « Il faut penser mou et le montrer. »

  • Un grand portrait radiophonique pour démarrer l’année du bon pied LOUISE, UNE VIE Abonnés

    -

    Écouter

    Les peuples heureux n’ont pas d’histoire. Qui a bien pu inventer une pareille bêtise ? Le bonheur serait de ne pas avoir de souvenir ni de mémoire et tout ce qui sert à avoir une histoire. L’ignorance et l’amnésie seraient le secret des bienheureux. C’est ce que les dominants nous font croire depuis toujours. Seuls les importants et les puissants auraient ce privilège. Seuls les faits et gestes édifiants de leur vie mériteraient d’être gardés en mémoire, en peinture, en statue de bronze. Eh oui, et ça marche. On les croit. On s’incline. On s’oublie. On avance comme des gommes, au jour le jour, à la nuit la nuit, juste des bouts parfois, des fragments par hasard. Un genre d’inexistence en somme. Car pour faire exister il faut un récit. À la vérité, les peuples heureux ont une histoire. En voilà la preuve par Louise.

  • Un reportage rue de Passy dans le XVIe arrondissement de Paris « Ça va pas passer à la télé, j’espère ? » Abonnés

    -

    Voir

    « Ça va pas passer à la télé, j’espère ? » C’est ce qu’une charmante dame du XVIe arrondissement de Paris a demandé à Dillah et Jonathan en se rendant compte de l’énormité qu’elle venait de sortir. Elle a quand même accepté de répondre à leurs questions et n’a pas même pas demandé d’effacer les images ! Voilà ce que c’est d’assumer ses propos. Car rue de Passy, dans les beaux quartiers de l’Ouest parisien, on est (souvent) de droite et on en est fier.

    Et comme nous, modestes journalistes de l’Est parisien, on se demandait ce que nos amis les riches pensaient de l’incertitude politique actuelle, du montant (abyssal) de la dette publique et de l’idée (saugrenue) de taxer les plus aisés pour renflouer les caisses, bref, de l’état catastrophique de notre beau pays pour le dire vite, Là-bas si j’y suis est allé faire du shopping au centre commercial Passy Plaza pour demander aux habitants du XVIe ce qu’ils pensaient de tout cela…

Une sélection :

Tout un été Là-bas pour se refaire la cerise ! PODCAST Rendre impossible un État palestinien : l’objectif d’Israël depuis sa création AbonnésÉcouter

Le

Extermination, déportation. Comme des métastases, le massacre de Gaza répand effroi, haine et aveuglement. Il est urgent de comprendre les racines de ce conflit qui a commencé bien avant le 7 octobre 2023. Dans cette étude historique et juridique implacable qui remonte à la naissance du sionisme, Monique Gemillier-Gendreau, grande spécialiste du droit international, montre que jamais Israël n’acceptera de reconnaître un État Palestinien vivant à ses côtés. D’autant qu’aujourd’hui, au massacre des êtres s’ajoute le massacre du droit. Adossé à la toute puissance des États-unis, le pouvoir israélien viole depuis toujours le droit international en toute impunité. C’est pourtant le moyen le plus important pour sortir de cette guerre coloniale qui n’en finit pas. La force du droit contre le droit de la force. C’est la conviction de l’autrice : « ramener le conflit sous la lumière du droit »

Gaza : pas de souci, il n’y a pas de génocide « Israël se cache derrière l’Holocauste pour justifier l’injustifiable » AbonnésÉcouter

Le

OMER BARTOV, historien israélien de la Shoah, dénonce l’aveuglement et la lâcheté devant le génocide de Gaza et s’inquiète de la radicalisation de la société israélienne. D’autres historiens de l’Holocauste comme Daniel Blatman ou Amos Goldberg ne cessent d’alerter sur le crime en cours, en direct, au vu et au su du monde. Autant de voix qui peinent à passer à travers l’énorme soutien, l’énorme indifférence et l’énorme ignorance.

Tout un été Là-bas pour se refaire la cerise ! Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

Le

La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…