« Ensauvagement », injures, quolibets, gestes déplacés, nos courageux policiers subissent de plus en plus d’agressivité de la part des populations dangereuses. Pour preuve, l’augmentation de 25 % des condamnations pour outrage à agent, 28 000 en 2019 pour 25 000 en 2016 [1].
Oui, sauf que de plus en plus, des magistrats et des avocats contestent cette juridiction expéditive et dénoncent aussi un véritable business d’outrage à agent, qui leur permet d’arrondir des revenus efflanqués. Les tribunaux font preuve d’une bienveillance systématique envers le policier outragé qui porte plainte et qui exige des dédommagements, ce qui depuis des années donne lieu à des abus plusieurs fois dénoncés et toujours pratiqués. Un gentil petit business qui entraîne au passage des frais d’avocats aux dépens de l’État – c’est à dire à nos dépens – déjà estimés à 13 millions d’euros en 2012 [2].
Un reportage de Dillah Teibi.
Programmation musicale :
– Casey : Qui sont-ils ?
– Sofiane : C’est nous les condés
– NTM : Police
– La Rumeur : Pas de justice pas de paix