Au Blanc-Mesnil, dans le 93

On n’a pas l’argent, mais on a les gens ! Solidarité ordinaire dans le 93

Le

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement
On n'a pas l'argent, mais on a les gens ! Solidarité ordinaire dans le 93
par Là-bas si j'y suis

Solidarité ordinaire dans le quartier des Tilleuls, au Blanc-Mesnil

Dans les vrais médias, les quartiers populaires, c’est pas compliqué : un coup, c’est les horribles dealers, un coup, c’est les violences contre nos braves policiers, un coup, c’est le voile et les barbus contre notre civilisation. Rien de nouveau. Voilà bien longtemps que le pouvoir bourgeois stigmatise les « classes dangereuses ». Mais voilà aussi longtemps que la classe populaire lutte et résiste.

Et bien sûr, c’est ici que la crise du Covid-19 frappe le plus violemment les plus vulnérables. Les systèmes d’entraide ont été perturbés, voire suspendus. Les associations déjà appauvries et déstabilisées par la suppression des emplois aidés ne parviennent pas toujours à répondre à l’abandon des pouvoirs publics. Dans le 93, dans la cité des Tilleuls, au Blanc-Mesnil, deux petites structures résistent pour aider les habitants livrés à eux-mêmes. Deux associations gérées par les habitants, pour les habitants. On n’a pas d’argent, mais on a les gens !

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

Tout un été Là-bas MOI PRÉSIDENT, JE RÉPONDRAI À CHAQUE FRANÇAIS QUI M’ÉCRIRA ! AbonnésVoir

Le

Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

Le

Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)