Un reportage de Sylvie COMA dans la vallée de la Roya

La bête noire de M. Ciotti Abonnés

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Cédric Herrou (photo : Sylvie Coma)

Qu’est-ce qui met la République en danger ?

Pour Éric Ciotti, aucun doute, c’est Cédric Herrou, cet éleveur de poules qui vient en aide aux migrants : « Qui peut dire avec certitude que dans les centaines de migrants que Monsieur Herrou se targue d’avoir fait passer ne se dissimule pas un futur terroriste ? »

Marine Le Pen est bien accord, ce que fait ce militant d’extrême gauche, c’est la « destruction de la nation ».

Il était donc urgent d’enquêter sur ce dangereux individu qui vient d’être (bien trop légèrement) condamné.

Un reportage de Sylvie COMA.

Les différentes séquences du reportage :

Quelques repères

La vallée de la Roya, un cul-de-sac dans les Alpes-Maritimes
Tout au long du fleuve Roya, six petites communes sont accrochées à la montagne. Le premier village, en venant d’Italie, est Breil-sur-Roya (le village de Cédric Herrou).

Des milliers de migrants remontent la vallée de la Roya à partir de Vintimille (Italie) pour éviter les contrôles — rétablis en juin 2015 — de la police française aux frontières.

Problème : la vallée se situe dans une boucle, un cul-de-sac. Si l’on remonte la route vers le col de Tende, on finit par se retrouver en Italie. Les migrants doivent donc rebrousser chemin.

Frontière franco-italienne rétablie en juin 2015
En principe, il n’y a plus de contrôles aux frontières à l’intérieur de l’espace Schengen.
Mais en juin 2015, des points de contrôle frontaliers ont été rétablis entre la France et l’Italie, sur une bande de 20 km. Tous les points de passage sont verrouillés. Les gares et les trains sont contrôlés.

Plus de 35 000 étrangers interpellés en 2016
Selon les chiffres de la préfecture, plus de 35 000 étrangers en séjour irrégulier ont été interpellés à la frontière en 2016 (27 000 en 2015).
Quelque 1 500 mineurs isolés ont été pris en charge en 2015, contre seulement 348 en 2016.

Accidents mortels
Au moins sept morts sont recensées, dont plusieurs dans les tunnels ferroviaires ou autoroutiers.
Il existe désormais des panneaux « Attention piétons » sur l’autoroute.

Les associations venant en aide aux migrants dans le département
 association Habitat et Citoyenneté
 association pour la démocratie à Nice et dans les Alpes-Maritimes (ADN)
 collectif Roya Citoyenne
 collectif d’habitants qui s’est créé pour venir en aide aux nombreux migrants coincés dans leur vallée

Revendications du collectif Roya Citoyenne
 la fin du délit de solidarité pour les citoyens bénévoles qui se substituent à l’État en portant assistance à des personnes en danger
 l’ouverture d’un centre d’accueil dans le département des Alpes-Maritimes où les migrants puissent faire valoir leurs droits conformément aux conventions internationales
 la prise en charge par le Conseil départemental, au travers de l’Aide Sociale à l’Enfance, et conformément à la loi, des mineurs bloqués dans la vallée de la Roya

Pratiques illégales des autorités

 Dépôts de demandes d’asile impossibles
En principe, tout migrant a le droit de déposer une demande d’asile auprès de la police aux frontières. Mais en pratique, cette demande n’est jamais enregistrée et les migrants sont refoulés en Italie.

Par ailleurs, il leur est impossible d’aller à Nice pour déposer leur demande d’asile en préfecture (si ce n’est en se cachant dans les coffres de voiture, c’est notamment en les transportant que les bénévoles se font arrêter).

  Renvoi systématique de mineurs
La France ne respecte pas son obligation de prendre en charge les mineurs. Alors que l’Aide Sociale à l’Enfance devrait s’en occuper, ces mineurs sont bien souvent renvoyés en Italie, sans même avoir été informés de leurs droits.

Éric Ciotti : président du Conseil départemental

En décembre dernier, les internautes de Nice-Matin ont désigné Cédric Herrou « Azuréen de l’année  » parmi 10 candidats, avec 55% des voix (7 677 votants). Éric Ciotti, ulcéré, se fend d’une tribune le lendemain dans le journal, titrée « Non, M. Herrou n’est pas l’Azuréen de l’année » pour y dénoncer « une générosité de façade » qui « met en danger la République », et « favorise un communautarisme islamique dangereux, fauteur de divisions profondes dans notre société ». « Qui peut dire avec certitude que dans les centaines de migrants que M. Herrou se targue d’avoir fait passer ne se dissimule pas un futur terroriste ? »

« Délit de solidarité »

En réalité le « délit de solidarité » n’existe pas dans le Code pénal.

Selon l’article 622-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, ceux qui ont « facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France » encourent 5 ans de prison et 30 000€ d’amende.

En 2012, cet article été aménagé mais pas supprimé. Selon les nouvelles dispositions, il n’y a pas de poursuites contre ceux qui « sans but lucratif » portent assistance afin « d’assurer des conditions de vie dignes et décentes » aux migrants sans titre de séjour. Autrement dit, ceux qui les nourrissent, les hébergent ou les soignent.

(photo : Laurent CARRÉ)

Poursuites judiciaires contre Cédric Herrou

Cédric Herrou a été placé trois fois en garde à vue et a subi trois perquisitions. Il a été poursuivi pour « aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d’un étranger en France ».

1ère arrestation :
En août 2016, il est arrêté une première fois pour avoir transporté des Érythréennes. Il est finalement blanchi au nom de l’immunité humanitaire. Après sa relaxe, le président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes (Les Républicains) écrit alors au Garde des sceaux pour s’offusquer de la clémence envers celui qu’il considère comme un « passeur ».

2ème arrestation :
Arrêté une deuxième fois, il passe en jugement le 04 janvier au tribunal correctionnel de Nice. Jugé pour avoir facilité l’entrée sur le territoire national, la circulation et la présence de 200 migrants en situation irrégulière, et en avoir hébergé une cinquantaine chez lui, puis dans un centre désaffecté de la SNCF en octobre 2016.
Le procureur requiert 8 mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve.
Le 10 février, il est finalement condamné à 3 000 € avec sursis.

Aujourd’hui, Cédric Herrou compte attaquer l’État pour « non-respect des protocoles des réadmission ».


Programmation musicale :
 Alfred Panou & Art Ensemble of Chicago : Je Suis un Sauvage
 Ali Farka Touré et Tony Coe : Ana Sefaleku
 Père et fils : Migrant

reportage : Sylvie COMA
journaliste : Daniel MERMET
réalisation : Sylvain RICHARD

(Vous pouvez podcaster ce reportage en vous rendant dans la rubrique « Mon compte », en haut à droite de cette page.)

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    Une série de portraits de paysannes et paysans d’Ariège à l’occasion des dernières élections aux chambres d’agriculture.

    En Ariège, la chambre ne sera pas présidée par un membre de la Confédération paysanne, à très peu de voix près, on l’a vu à l’épisode précédent, mais la « Conf’ » est en progression et l’emporte en Ardèche et en Guyane. Ces deux présidences s’ajoutent à celle de Mayotte, où le scrutin a été reporté d’un an à cause du cyclone Chido qui a dévasté l’archipel.

    Par contre la Coordination rurale – réputée proche du Rassemblement national – s’accapare une dizaine de chambres. Aujourd’hui, Antoine Chao rencontre Laurence Marandola, éleveuse de lamas en Ariège et porte-parole nationale de la Confédération paysanne, pour une analyse des résultats au siège de la « Conf’ » à Bagnolet.

  • « Vive la Conf’ », épisode 05 : Mathias, éleveur de brebis à Seix Abonnés

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    Victoire pour la Confédération paysanne ! Pas en Ariège, où c’est finalement la liste du président sortant qui est reconduite, mais en Ardèche où la « Conf’ » a devancé de 41 voix l’alliance conjointe de la Fédération des syndicats d’exploitants agricoles et des Jeunes agriculteurs (FNSEA/JA) et va prendre les rênes de la chambre départementale d’agriculture.

    Petite victoire donc pour la Confédération paysanne, mais victoire amère, car la progression la plus remarquée est celle de la Coordination rurale. Ce syndicat, dont un représentant du Lot-et-Garonne avait estimé l’année dernière que « l’horreur absolue pour [eux] serait d’avoir au gouvernement Marine Tondelier », devrait conquérir une quinzaine de chambres d’agriculture selon des résultats encore provisoires. Ces résultats sont donc une forme de validation électorale de la stratégie de la Coordination rurale (CR) qui a mené beaucoup d’actions coup de poing ces dernières années pour accompagner le mouvement de colère des agriculteurs. Ces élections vont permettre à la CR de représenter le monde agricole dans quinze départements, et d’accompagner les exploitants en leur proposant des prestations.

    En attendant de voir le travail que va mener la Confédération paysanne en Ardèche, les militants ariégeois de la « Conf’ » ne baissent pas les bras : la preuve avec ce cinquième épisode de cette série d’Antoine Chao qui est allé à la ferme d’Espintz à Seix, en Ariège, à la rencontre de Mathias, éleveur de brebis.

  • Une série d’Antoine Chao « Vive la Conf’ », épisode 04 : Samuel Bazerque, fils d’Anne et André Abonnés

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

    Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.

    Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Quatrième épisode : Samuel Bazerque, fils d’Anne et d’André.

  • Une série d’Antoine Chao « Vive la Conf’ », épisode 03 : André Bazerque de la ferme du Carregaut Abonnés

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

    Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.

    Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Troisième épisode : André Bazerque de la ferme du Carregaut.

  • Une série d’Antoine Chao « Vive la Conf’ », épisode 02 : Sylvestre de la ferme collective de Bragat Abonnés

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

    Aux dernières élections de 2019, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) avait remporté la quasi-totalité des Chambres d’agriculture. Seules les trois chambres du Lot-et-Garonne, de la Vienne et de la Haute-Vienne sont dirigées par la Coordination rurale. Ce syndicat, qui a fait de la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier sa bête noire, espère capitaliser sur le mouvement de colère qui anime le monde agricole ces dernières années pour grignoter l’hégémonie de la FNSEA.

    Troisième force syndicale du monde agricole, que peut attendre de ce scrutin la Confédération paysanne, héritière du mouvement des Paysans-travailleurs ? Pour tirer son épingle du jeu électoral, la Conf’ lorgne du côté de l’Ariège. Dans ce département pyrénéen, la Coordination rurale ne présentait aucune liste, et la FNSEA en présentait… deux. Le président sortant de la Chambre n’ayant pas reçu le soutien de son syndicat pour la nouvelle élection, il présentait une liste dissidente venue concurrencer la liste officielle. De quoi faire espérer que la Conf’ arrive en tête : résultats du scrutin attendus le 6 février. En prévision de cette perspective historique, notre grand reporter Antoine Chao a pris un train de Paris jusqu’à Bordeaux puis de Bordeaux jusqu’à Toulouse puis de Toulouse jusqu’à Saverdun pour faire le portrait de six paysans ariégeois. Deuxième épisode : Sylvestre de la femme collective de Bragat.

  • Une série d’Antoine Chao « Vive la Conf’ », épisode 01 : Kévin et Agnès, éleveurs de brebis à Saverdun Accès libre

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    Jusqu’au 31 janvier, plus de deux millions de personnes du monde agricole étaient appelées à élire leurs représentants dans les Chambres d’agriculture. Une fois tous les six ans, cette élection permet de renouveler la composition des 88 chambres départementales dont l’existence remonte à 1924. Le rôle de ces établissements publics ? « Soutenir », « accompagner », « représenter » et « défendre » les agriculteurs.

  • Lettre hebdo : « il n’y a que deux sexes, masculin et féminin » Le cauchemar de Monsieur Trump Accès libre

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    Un homme qui donne le sein à son enfant ou bien une mère pourvue d’une barbe opulente ? Voilà des questions interdites et des images prohibées. Le président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump, a été formel dans les premiers mots de son discours d’investiture : « à partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin ». Ah ? Mais la femme à barbe, on la met où ? Celles et ceux qui n’entrent pas dans les cases, on en fait quoi ? On les élimine comment ?

  • Submersion migratoire Abonnés

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    Rhinocéros, orangs-outans, léopards et pangolins sont en voie de disparition, de même que les abeilles, les insectes et des milliers de plantes. Constat alarmant mais on oublie une espèce menacée : le Français !

    Oui, tout comme l’outarde barbue, le pluvier guignard et le traquet rieur, la Française et le Français sont en voie de disparition. Nous sommes menacés de « submersion migratoire ». Le premier ministre François Bayrou a tiré le signal d’alarme, la France est menacée de submersion migratoire. Il a bien insisté : « quiconque s’est confronté à la situation à Mayotte – et ça n’est pas le seul endroit de France – mesure que le mot de "submersion" est celui qui est le plus adapté » (Assemblée nationale, 28 janvier 2025). Oui, il insiste bien : « ça n’est pas le seul endroit de France ». Le premier ministre « centriste » d’un gouvernement français reprend et renforce le thème fondamental de l’extrême droite.

Une sélection :

La lettre hebdo de Daniel Mermet La résistance d’un prof israélien accusé de trahison Accès libreLire

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On tue Nasrallah, on oublie Gaza, on danse à Tel Aviv, Nétanyahou exulte, BHL est de retour. Joe Biden pleure les enfants morts et fait l’indigné tout en livrant ses bombes à Bibi. Bonne nouvelle aussi pour le RN et Marine Le Pen, ses amis d’extrême droite remportent les législatives en Autriche. Le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche ) – qui soutient Israël – est un parti franchement nazi. Son leader Herbert Kickl veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

Hommage à Catherine Ribeiro (1941-2024) Catherine Ribeiro en concert aux Bouffes du Nord Accès libreVoir

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En 1995, la chanteuse Catherine Ribeiro créait au théâtre des Bouffes du Nord le spectacle « Vivre libre ». Elle y chantait ses propres chansons mais aussi celles d’Aragon, de Barbara, Brel, Ferrat, Ferré, Lluís Llach, Colette Magny, Gérard Manset, Danielle Messia, Anne Sylvestre et même, si vous allez jusqu’à la fin, une surprise à réécouter alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la libération de Paris. En hommage, nous vous proposons de découvrir ce concert :

L’historien Gérard Noiriel publie PRÉFÉRENCE NATIONALE (Gallimard,3.90Euros) (Vidéo et podcast | durée : 51’23) Préférence nationale : cette vieille recette facho, un sujet urgent AbonnésVoir

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« Il y a toujours un groupe qui symbolise le rejet en fonction de la conjoncture du moment », dit l’historien Gérard Noiriel. Il est urgent de démonter le système de cet apartheid dont les électeurs du RN sont souvent eux-mêmes les premières victimes.