— Le , par Malika Zumzum.
Un reportage de Dillah Teibi au CPH (centre provisoire d’hébergement) de Pessat-Villeneuve (PODCAST)
« Ils vont répandre la gale, ils vont pisser dans nos piscines, ma maison va perdre sa valeur : voilà le genre de messages qu’on a reçus… » Abonnés
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Oui, et même ils vont manger nos chiens et violer nos enfants… C’est le genre de messages (anonymes) qu’ont pu recevoir les élus des villages qui ont fait le choix d’accueillir des migrants. Frappés par l’image du petit Aylan noyé sur une plage, en septembre 2015, ou bien par le démantèlement de la jungle de Calais en octobre 2016, des villages – plus ou moins désertés – ont créé des structures d’hébergement pour des réfugiés un peu partout en France. Comment fonctionnent ces centres, aujourd’hui, dans cette France profonde qui se barricade, creuse des tunnels et prépare les fourches face aux hordes fanatisées du grand remplacement annoncé par Zemmour et ceux qui l’applaudissent ? C’est ce que nous allons voir à Pessat-Villeneuve, quelque part en Auvergne.
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