TOUTE LA COMMUNE. (Re)Découvrez les célèbres émissions d’Henri Guillemin. Une série en 13 épisodes vidéo de 30’

#05 : l’avant Commune [Vidéo-30’]

Le

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement

Le 28 mars 1871, la Commune est proclamée. C’est une liesse superbe devant l’hôtel de ville, « des bouts de lilas aux fusils ».

Dans ce cinquième épisode, Henri Guillemin raconte la montée des tensions qui ont précédé. Le gouvernement réfugié à Versailles, les Parisiens divisés, jusqu’à l’immense espoir de ce jour-là, que décrira Jules Vallès : « ce soleil tiède et clair qui dore la gueule des canons, cette odeur de bouquets (…). Nous sommes payés de vingt ans de défaites et d’angoisses. (…) Embrasse-moi, camarade, qui a comme moi les cheveux gris ! Et toi, marmot, qui joue aux billes derrière la barricade, viens que je t’embrasse aussi ! Le 18 mars te l’a sauvé belle, gamin ! (…) Fils des désespérés, tu seras un homme libre ! » C’est contre ce peuple-là que Thiers, à Versailles, préparait déjà le massacre.

Collage d’après Kupka et la barricade de la chaussée Ménilmontant, 18 mars 1871.

À SUIVRE : les autres épisodes dans notre dossier « Comprendre la Commune de Paris »

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

Le 13 mars 2010 Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas... FERRAT, C’EST NOUS TOUS ! Des chansons, des archives, des inédits… Accès libreVoir

Le

Il y a 13 ans, le 13 mars, Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas, car Ferrat, c’est nous tous. La montagne, c’est chez nous, les marins de Potemkine, c’est nos frères, ma môme, c’est la mienne, la nuit et le brouillard, c’est en nous, c’est nous qui ne guérissons pas de notre enfance, c’est nous qui aimons à perdre la raison.

Une série d’histoires dans les luttes pour l’émancipation, racontées par Olivier Besancenot Qui a inventé le 8 mars ? AbonnésVoir

Le

C’est maintenant à peu près acquis pour tout le monde, le 8 mars n’est pas la journée « de la femme », mais la « journée internationale des droits des femmes ». Un jour de manifestations et de grèves qui semble connaître un nouveau souffle avec le mouvement féministe récent, qui lutte autant contre les violences sexistes et sexuelles que pour réduire les inégalités salariales et améliorer les conditions de travail des métiers majoritairement exercés par des femmes. Mais saviez-vous qu’aux origines de cette journée du 8 mars se trouvait l’Internationale socialiste des femmes ?