Violences policières, impunité, une tradition française

[ARCHIVES] Charonne, un crime d’État

Le

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement

8 février 1962. La police charge, les manifestants s’écrasent dans l’escalier du métro Charonne, les flics cognent et balancent des grilles d’arbres sur la foule. Une manifestation contre l’OAS et pour l’indépendance de l’Algérie. Neuf morts, dont trois femmes et un apprenti de 15 ans. Tous de la CGT. Et beaucoup de blessés. On estime à un million la foule silencieuse qui suit les cercueils, le 13 février.
Le 13 février, une foule immense de Parisiens accompagne le cortège funèbre, de la bourse du travail jusqu’au Père-Lachaise
par Là-bas si j'y suis

Soixante ans aujourd’hui, il aura fallu soixante ans pour que l’État du bout des lèvres rende hommage aux victimes à travers un communiqué de l’Élysée. Mais qui est vraiment responsable de ce massacre ? Depuis soixante ans, témoins, militants, historiens, ou simples citoyens n’ont cessé de lutter contre l’effacement et pour la reconnaissance de ce crime d’État. Et ce combat continue.

Nous avons consacré plusieurs émissions sur Charonne. Voici celle de 2002, avec Pierre Vidal-Naquet, Alain Cuniot, Didier Daeninckx, et nos amis de la Compagnie Jolie Môme qui avaient créé une chanson pour ce reportage. Sans oublier Leny Escudero...

Écouter le reportage

[RADIO] Charonne, un crime d’État

Programmation musicale :
- Anna Marly : Avec l’Algérie Française, avec Massu & Salan
- Compagnie Jolie Môme : Charonne
- Leny Escudero : Je t’attends à Charonne

L'équipe de Là-bas attend vos messages dans les commentaires et sur le répondeur au 01 85 08 37 37 !

Sur notre site

À lire

  • Rappeler ce qu’est la violence policière en France, de la guerre d’Algérie à la guerre de Macron. Un article de Daniel Mermet

    CHARONNE, UN MASSACRE D’ÉTAT Abonnés

    Lire
    Ni banderoles, ni slogans. Une marche funèbre au loin, les portraits des victimes et le silence innombrable des pas. Jamais Paris n’avait vu autant de fleurs, autant de foule, autant de visages graves. Nous sommes un million, disait (...)

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

SPECIAL GRAND REPORTAGE RADIO (56’54) LA LONGUE MARCHE DES "DJIHADISTES VERTS" AbonnésÉcouter

Le , par L’équipe de Là-bas

Ils sont partis à pied de la ZAD d’Agen pour venir dénoncer l’hypocrisie de la COP 21 à Paris. Qui sont ces "zadistes" qualifiés de "djihadistes verts" lors de la mort de Rémi Fraisse ?

Écolos radicaux et donc anticapitalistes, ils veulent un monde différent (...)

Reportage : Anaëlle Verzaux
Réalisation : Jérôme Chelius

Une nouvelle série de reportages en 18 épisodes À qui voulez-vous casser la gueule ? [L’INTÉGRALE] AbonnésÉcouter

Le

Bien sûr, on est contre la violence, bien sûr, la violence, c’est pas bien. Pourtant, les « gilets jaunes » ont montré qu’en politique, il ne restait guère que la violence pour se faire entendre et malgré ça, les Français continuent de les soutenir. Et vous, à qui voudriez-vous casser la gueule ? Macron, bien sûr ! Mais sinon ? Votre chef, votre mari, votre prof ou qui encore ?

Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

Le

Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».