Santé, éducation, transports, énergie, justice… ça craque de partout. Matraquage policier, matraquage médiatique, rien à faire, la rue tient bon !
Mardi 14 janvier, Là-bas si j’y suis ne savait plus où donner de la tête, tellement les mobilisations se multiplient. À 10h, Gaylord Van Wymeersch et Kévin Accart étaient devant l’université Paris-Sorbonne (dans le 5e arrondissement) où les collectifs d’enseignants d’Île-de-France ont mené une action avant le départ de la manifestation contre la réforme des retraites. Puis à midi, ils étaient à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour la conférence de presse de 1 200 médecins et chefs de service, qui ont présenté leur démission – historique – à la ministre « des Solidarités » et de la Santé, Agnès Buzyn. Enfin à 13h, ils rencontraient les grévistes de la RATP venus soutenir un des leurs, Hani Labidi, chauffeur de bus menacé de révocation. L’incendie se propage et les foyers de contestation s’intensifient face à un gouvernement pyromane. Mais rassurez-vous, Christophe Castaner a enfin découvert les violences policières.