Tout un été Là-bas | Podcasts et belles images

Suzanne vous initie à l’amour et les putains sont respectueuses Abonnés

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« Ces vaches de bourgeois les appellent des filles de joie », nous disait Tonton Georges. Mais comment le deviennent-elles ? Comment ça se passe, la première fois, le premier client ? Ces vaches de bourgeois ferment les yeux sur tout ça.

La prostitution, les uns sont pour son abolition, les autres sont pour sa réglementation. C’est un vieux sujet qui ressemble au vieux débat entre la réforme et la révolution. Aspasie en parlait sans doute déjà au temps de Périclès. Aspasie était à la fois une courtisane et une intellectuelle, dans la Grèce ancienne. C’était une référence pour Grisélidis Réal, qui a fait graver trois mots sur sa tombe : écrivaine, artiste, prostituée. C’est elle qui a créé l’association Aspasie à Genève, pour la protection et l’émancipation des prostituées. Les « infirmières de la sexualité publique » disait-on. C’est elles que nous étions allés voir dans le quartier des Pâquis à Genève avec Sylvain, c’est à elles (et eux) que nous avions posé la question : la première fois ? Le premier client ? Et ensuite ? Elles ont bien voulu nous parler franchement d’elles et de leur clients pas toujours romantiques. C’était il y a quinze ans, les choses ont elles changées depuis ? En tout cas tonton Georges avait raison, c’est pas tous les jours qu’elles rigolent.

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Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

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