Écouter le conte :
« Mettre le petit Jésus dans la crèche » est une expression oubliée. Un blasphème assurément, mais sans qu’on puisse dire quelle est la plus outragée, de la religion ou de la bien-aimée…
Haha ! Je roule sur l’autoroute et la radio annonce qu’il y a un dingue qui a pris l’autoroute à contresens ! Mais, c’est pas UN dingue, c’est des dizaines ! Haha ! Un malin anonyme
Tous les jours, un conte de Daniel Mermet pour les enfants et les anciens enfants (PODCAST 20 : 21)
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« Mettre le petit Jésus dans la crèche » est une expression oubliée. Un blasphème assurément, mais sans qu’on puisse dire quelle est la plus outragée, de la religion ou de la bien-aimée…
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Dillah est de retour de vacances et s’étonne lui-même ! Soutenir les grands patrons, ce serait garantir l’insécurité sociale et la précarité donc la montée du RN, et au bout une victoire de la gauche aux prochaines élections ?
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Après la victoire électorale du Nouveau Front populaire arrivé en tête aux législatives, une unanimité spectaculaire s’est exprimée dans le monde médiatique pour réfuter cette victoire. Et finalement – ainsi va la démocratie – pour décréter qu’en fait, c’est une défaite. Et donc que c’est les autres, ceux qui ont perdu, qui ont gagné. Voilà. Ça paraît un peu dingue mais c’est comme ça. C’est le tube de l’été 2024. Un tube de l’été, pour que ça marche, doit répondre à deux exigences. Premièrement il doit être simple, très simple, pour bien rester dans la tête. De ce côté-là, le refrain est efficace : « les gagnants ont perdu, les perdants ont gagné ». Parfait. Seulement voilà, l’aphorisme a beau être bien trouvé, une conception aussi originale de la démocratie ne peut pas être prise au sérieux si on n’y met pas le paquet. C’est la deuxième exigence, celle qui fait que notre tube pourra se vendre à des millions d’exemplaires : le matraquage.
Deux mois de matraquage avec toujours la même chose répétée en boucle : à moins d’avoir passé votre été à suivre la migration du manchot empereur en terre Adélie, vous l’avez entendu comme moi, le Nouveau Front populaire n’a pas gagné les élections. L’argumentaire est simple, il tient en trois points :
– 1) c’est un repère d’antisémites ;
– 2) ils veulent le chaos et la ruine de la France ;
– et 3) de toute façon c’est le président qui décide. Et toc.
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Le 31 mai 2010, à l’occasion du colloque « Rationalité, vérité et démocratie : Bertrand Russell, George Orwell, Noam Chomsky » organisé par Jacques Bouveresse au Collège de France, Daniel Mermet s’entretenait avec Jacques Bouveresse et Noam Chomsky sur le thème du concept de vérité. Y a-t-il « une vérité objective, en dehors de nous, quelque chose qui est à découvrir et non qu’on peut fabriquer selon les besoins du moment » ? Avec le texte intégral de cette rencontre, nous vous proposons la vidéo réalisée par les Mutins de Pangée.
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Depuis longtemps des études savantes cherchent des significations à cette peinture. On y a vu souvent des liens avec la « révolte des Gueux » des calvinistes contre la domination espagnole. Mais c’est d’abord les puissants de tous acabits qui sont férocement moqués sous l’alibi carnavalesque.
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Il arrive que des chansons ne soient pas celles qu’on croit. Prenez par exemple cette chanson de 1828, le Chant des partisans de l’Amour. Ou alors la Marche des fusiliers de Sibérie de 1915. Ou encore, en 1919, le Chant du régiment de Drozdovski, en 1922 Les Partisans soviétiques et enfin, en 1974, Makhnovtchina. Vous ne connaissez pas toutes ces chansons ? Eh bien peut-être que si, car il s’agit en fait de la même chanson ! Une même mélodie, réinventée sans cesse depuis deux cents ans avec des paroles différentes. Olivier Besancenot vous raconte, dans ce premier numéro de cette deuxième saison des « Chants de bataille », la longue histoire de la Makhnovtchina.
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Regardez vos omoplates. Pas facile, impossible même. Il faut un miroir et même deux. Voilà une situation de handicap, non ? Mais avant l’invention du miroir, comment faisait-on ? La question ne se posait pas, car nous n’avions pas d’omoplates, nous avions des ailes. Les omoplates, c’est ce qui reste de nos ailes, juste l’articulation mais plus aucune trace de ces ailes multicolores superbes qui nous portaient dans tous les sens.
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Quatrième et dernière partie avec les derniers acteurs de l’OAS, ces retraités bien tranquilles qui ne regrettent rien. Ces reportages de Charlotte Perry datent de 2013 et ces témoignages deviennent des documents pour l’histoire. Quelles traces demeurent aujourd’hui, quelles séquelles en lien avec l’extrême droite ? Pour l’historien Alain Ruscio, si la justice est passée, l’histoire critique sera toujours là pour porter le fer dans la plaie.
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Ce sont des papys qui prennent le frais, bien tranquilles, sur la côte. Au menu de leurs journées : soleil, pastis et rigolades. Sauf que... Sauf que ces gentils papys ont du sang sur les mains. Attentats et violences politiques, ils se voient comme des héros, des résistants. Non, décidément, les anciens de l’OAS ne regrettent rien...
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Aujourd’hui, nos papys prennent le frais sur les hauteurs de Théoule-sur-Mer. Comme tous les 13 mai, ils rendent hommage à « l’œuvre colonisatrice des Français d’outre-mer ». Il fait bon, les voix sont chaudes, on y va à tue-tête « C’est nous les Africains ».
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Après Marignane, Perpignan et Béziers, c’est au tour d’Aix-en-Provence de voir inaugurer une stèle en l’honneur des « Martyrs de l’Algérie française ». Une nouvelle guerre des mémoires où le nom de l’OAS n’est jamais prononcé alors que les membres de l’OAS sont omniprésents lors de ces cérémonies.
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Comment un salarié du groupe LVMH en vient-il à prononcer cette phrase incroyable devant la directrice de la rédaction de Paris Match, une phrase qu’il faut relire dix fois pour être sûr de bien comprendre ce qu’on a sous les yeux : « je remerciais Dieu, ensuite M. Bernard Arnault ». L’homme le plus riche du monde n’est pas Dieu pour ses obligés, mais il n’est pas loin derrière. On avait laissé l’américain Pharrell Williams il y a dix ans en interprète talentueux des tubes « Happy » et « Get Lucky », le voilà désormais directeur créatif « homme » de la maison Louis Vuitton. Et il sait manifestement qui il faut remercier de l’avoir laissé créer un sac à main en crocodile, or et diamant dont le prix de vente est fixé à 1 000 000 $ (livraison offerte). Son Créateur à lui.
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Ben oui, mais c’est la guerre, que voulez-vous… Rarement un conflit aura été accompagné par tant de mauvaise foi, par tant de mensonges, de désinformation, d’affabulation. Rarement le manichéisme n’aura autant dominé et fait oublier la profondeur historique d’une crise que nous redécouvrons à chaque conflit. Rarement la politique française n’aura été aussi lâche, se contentant d’un suivisme affligeant à l’égard du gouvernement israélien et de son parrain américain.
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Shane MacGowan était né un 25 décembre (en 1957 plus précisément), et son Fairytale of New York est chanté à travers le monde chaque veille de Noël. Il aurait eu 66 ans le 25 décembre 2023… s’il n’avait pas cassé sa pipe le mois précédent. On a imaginé le concert idéal des Pogues, pour lui rendre hommage.
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Quelle émission vous emporteriez parmi celles qui vous ont surpris, enchantés, choqués, bouleversés ou ravi vos oreilles depuis trente ans ? On a reçu un tas de superbes réponses, merci à vous chères et chers AMG, on s’y attendait mais pas à ce point-là. Dans tout ça, Sophie a choisi huit messages, suivis de huit rencontres à savourer en huit podcasts. Huit fois la preuve que c’est vous les meilleurs…
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Marcel Mouloudji, Peter, Paul and Mary, Serge Reggiani, Richard Anthony, Hugues Aufray, Joan Baez, Renaud, Leny Escudero, Serge Utgé-Royo, Eddy Mitchell, Maxime Le Forestier, Juliette Gréco… Ils sont des dizaines, des centaines de chanteuses et de chanteurs à travers le monde à avoir repris cette chanson de Boris Vian. Monsieur le Président / Je ne veux pas la faire / Je ne suis pas sur terre / Pour tuer des pauvres gens. Mais savez-vous quelle est cette guerre que ne voulait pas faire le déserteur de Vian ?
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Quarante ans après, Daniel Mermet refait le chemin de son école sans même savoir si l’école existe toujours. Des milliers d’auditeurs se sont retrouvés dans ce reportage et certains à leur tour ont refait le chemin de leur école. Jeune reporter, Zoé Varier accompagnait Daniel dans ce voyage mis en ondes par le grand Christian Rose.
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Laurence de Cock reçoit trois enseignantes du 93, Servanne, Louise et Amandine qui n’ont pas envie de laisser le pouvoir aux destructeurs de l’école publique. Leur but est clair : lutter à fond contre cette destruction, montrer les dégâts, et appeler toutes et tous à la castagne. Oui, entre privé et public c’est la vraie lutte des classes.
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C’est un séparatisme qui ne dit pas son nom, mais qui est déjà à l’œuvre de manière éclatante dans la capitale : à Paris, 40 % des lycéens sont scolarisés dans un établissement privé. À l’échelle nationale, la proportion d’élèves scolarisés dans le privé est moindre, mais elle ne cesse de croître. Tout ça est la lointaine conséquence de la loi Debré, adoptée le 29 décembre 1959, qui institutionnalisa le financement public de l’enseignement privé. Durant l’année 1959 déjà, de nombreuses manifestations avaient eu lieu pour s’opposer à ce détournement de fonds publics au profit de l’enseignement privé. Et devinez : qui se trouvait parmi les manifestants ? Gérard Mordillat, bien sûr.
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« BIFURQUER ». C’est le mot de l’été chez les bobos toujours futés. Bifurquer, démissionner, déserter. Une mode passagère ou une vague de fond ? Le discours rebelle d’une poignée de jeunes diplômés d’AgroParisTech contre l’ordre néolibéral, lors de la remise de leur diplôme le 10 mai 2022, a été vu des millions de fois sur les réseaux. Il s’agit en somme de rompre les rangs. Rompre avec le capitalisme ou, tout au contraire, montrer qu’un autre capitalisme est possible ? Et puis bifurquer, mais dans quelle direction ? L’alternative est souvent le retour à la terre.