On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels !

Le , par L’équipe de Là-bas

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(illustration : extrait de Putain de guerre, de Jacques Tardi et Jean-Pierre Verney (2008-2009, éditions Casterman)
Alors que commence la commémoration de la première Guerre Mondiale, la phrase d’Anatole France va être utile dans la guerre des tranchées qui s’annonce entre ceux qui déplorent la guerre comme un mal fatal et ceux qui trouvent des causes dans le système capitaliste, en dehors de la volonté et de la conscience des capitalistes eux-mêmes. L’assassinat de Jean Jaurès le 30 juillet 1914 et l’Union Sacrée pour la guerre allaient ruiner le mouvement progressiste. Dans la Grammaire des Civilisations (1963), Fernand Braudel écrit :
"On a le droit d’affirmer que l’Occident, en 1914, AUTANT QU’AU BORD DE LA GUERRE, SE TROUVE AU BORD DU SOCIALISME. Celui-ci est sur le point de se saisir du pouvoir et de fabriquer une Europe moderne (...). En quelques jours, en quelques heures, la guerre aura ruiné ces espoirs."
Explications avec l’historienne Annie LACROIX-RIZ et reportage à Verdun.
Reportage : Antoine Chao
Programmation musicale :
 Le 75, ça c’est à nous, par Luc Barney
 Qui paiera ça ?, par Mansuelle
 Aux morts pour la patrie, par Pierre Dux
À lire :
 Grammaire des civilisations, de Fernand Braudel (1963, publié en 1987 aux éditions Arthaud)
 Industrialisation et sociétés (1880 - 1970). L’Allemagne, d’Annie Lacroix-Riz (1997, éditions Ellipses)
 La Grande Guerre des crayons : les noirs dessins de la propagande en 1914-1918, de Jean-Pierre Auclert (1981, éditions Robert Laffont)
 Putain de guerre, de Jacques Tardi et Jean-Pierre Verney :
Tome 1 : 1914-1915-1916 (2008, éditions Casterman)
Tome 2 : 1917-1918-1919 (2009, éditions Casterman)
À visiter :
 L’ouvrage de la Falouse, à Dugny-sur-Meuse
 Le champ de bataille de Verdun, aujourd’hui recouvert d’une forêt domaniale gérée par l’Office National des Forêts

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