Mai

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  • Kosovo, le bénéfice du doute (2) Accès libre

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    Un petit garçon en larme avec une balle dans le bras et sa pauvre mère avec son visage de piéta. Comment rester indifférent devant ce pauvre peuple déporté, hébété, fuyant sur les routes dans de pauvres charrettes, un matelas, une casserole, (...)
  • Kosovo, le bénéfice du doute Accès libre

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    Pour les médias nous sommes tous des poissons rouges. Il suffit au poisson rouge de faire un seul tour dans son aquarium pour tout oublier. Du jour au lendemain, nous oublions. C’est l’ardoise magique, on écrit, on dessine, et hop, on (...)
  • Carnets de route Accès libre

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    On est con mais pas au point de voyager. Aller au bout du monde pour un bout de conversation, partir pour la ramener ; avec sa pipe et ses bons mots, l’écrivain voyageur a été écrasé par les gros sabots du tourisme de masse. Plus le temps de (...)
  • Cocorico Toyota ! Accès libre

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    Eh oui, Toyota est fantastique ! Alors que Renault perd 24% et PSA 36%, à Valenciennes Toyota tourne à plein régime. C’est même la fête pour le lancement du modèle "Origine France" qui va être exporté vers les (...)
  • Le plateau insoumis Accès libre

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    Tarnac et sa petite épicerie tapie dans l’ombre, Georges Guingouin le héro méconnu de la Résistance, Gentioux et son monument aux morts « maudite soit la guerre », le camp de la Courtine où en 1917 des soldats russes emprisonnés formèrent un (...)
  • Jean Zay, quand la gauche essayait Accès libre

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    Aujourd’hui à Cannes un hommage est rendu au créateur du festival de Cannes, Jean Zay. On connait un collège, une rue Jean Zay, mais guère plus. Depuis des années des fidèles, des chercheurs, des enseignants, s’efforcent de faire connaitre et (...)
  • Eloge de la désobéissance Accès libre

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    « Selbsdenken », penser par soi-même, un mot qui peut illustrer une des grandes controverse du XXème siècle autour de la thèse de Hannah Arendt, « la banalité du mal ». Au moment où sort le film de Margarate von Trotta sur Hannah Arendt et où (...)

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Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"

Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.