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Retour sur les alertes grippales

Le 6 janvier 2010

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Un reportage de Pascale Pascariello et François Ruffin
Première diffusion le 24 novembre dernier
Programmation musicale

– Dany Moreau : Tamiflu
A lire

– " Lobbying et santé. Ou Comment certains industriels font pression contre l’intérêt général", de Roger Lenglet
Editeur : Pascal (22 octobre 2009)
– "Alertes grippales : comprendre et choisir", de Marc Girard
Editeur : Dangles (8 octobre 2009)

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Tous vos commentaires (24)

# Le 10 février 2010 à 16:15, par Agnés En réponse à : Retour sur les alertes grippales

il a bien raison de se méfier le muguet du docteur Arié ( que l’on surnomme sur certains sites " je suis partout " ou " le docteur de Sarkosy " pour son soutien à la réforme hospitalière et sa propagande pro-vaccin grippe A sur Marianne 2 ).

Sur www.democratie-socialisme.org/spip-php ? article 1035 de février 2007 dans le mensuel "pour ancrer le parti socialiste à gauche " , on pouvait lire la réponse suivante du professeur Grimaldi ( que vous feriez bien d’inviter dans votre émission pour défendre le système de santé français actuel pendant qu’il est encore temps plutôt que célébrer à longueurs d’émissions nos grands morts bien respectables , je le reconnais _ ce sont les vivants qui combattent _)à M arié suite au commentaire de ce dernier après l’article pour la défense de l’hôpital public du professeur Grimaldi paru aussi dans le monde diplomatique .

_____________________________________________

Réponse du Pr. A. Grimaldi :
Je ne connais pas le Docteur Elie Arié, mais visiblement il s’agit d’un retraité très actif, passionné par la T2A.

Au fond, son raisonnement est assez simple : le système de santé et en particulier les hôpitaux en crise, ont besoin d’une réforme. Donc, vive la réforme ! Les opposants à la réforme sont les conservateurs de toujours, les mêmes qui étaient contre le port du casque et de la ceinture de sécurité, contre le chemin de fer et l’électricité... C’est ainsi que toutes les réformes libérales se font en fustigeant les réactionnaires accrochés à leurs privilèges (par exemple la garantie de l’emploi) ou à leurs pouvoirs (par exemple le pouvoir médical). Ainsi, Jean De Kervadoué explique que l’obstacle à la mutation des hôpitaux, c’est l’alliance objective des mandarins et de la CGT (sic !)...

On serait tenté de prêter attention à ce genre d’arguments si les mêmes ne défendaient pas l’activité médicale privée au sein de l’hôpital public, le développement de la sous-traitance et de la précarité, et si leur réforme se faisait sur un projet médical et non simplement pour des gains de productivité. Pour eux, la « variable d’ajustement » c’est le coût en personnel.

Visiblement, pour le Docteur Elie Arié il n’y a qu’une réforme possible : celle de la T2A, aucune autre réforme n’était envisageable. C’est le triomphe de la « pensée unique réformatrice » ! Je pense au contraire qu’il y a forcément plusieurs types de réformes envisageables, celles allant vers la privatisation et celles allant vers le renforcement et la rénovation du service public. Il n’y a eu aucun débat démocratique mais un passage en force qui ne fera qu’aggraver la situation. En réalité, l’échec de la réforme « Hôpital 2007 » est programmé par ses promoteurs. Lorsque dans 5 ans on constatera l’échec, le Docteur Arié et les « néoréformistes », au nom de la lutte contre l’immobilisme, proposeront d’aller de l’avant en mettant fin au statut de l’hôpital public et à la fonctionnarisation des médecins et des personnels para-médicaux, comme le proposent déjà les avant-gardistes du Syndicat des Directeurs des Hôpitaux.

Au fond, la pensée géniale qui sous-tend cette réforme, est que contrairement à ce pensent certains, la médecine est une marchandise. Elle peut se vendre. Jusqu’à présent, on pensait qu’elle coûtait. Désormais, elle va pouvoir rapporter ! Si le Docteur Arié constate que la séparation des activités entre cliniques et hôpitaux est « le résultat d’un processus à l’œuvre depuis une bonne vingtaine d’années », il oublie de se demander quelle est la raison de ce processus. Elle est pourtant fort simple : les cliniques sont à but lucratif ! Elles sélectionnent donc les actes qui rapportent et laissent à l’hôpital ceux qui ne rapportent pas, et on ne peut pas le leur reprocher puisque c’est leur objectif, comme toute entreprise marchande. Ces cliniques connaissent d’ailleurs, comme les entreprises, des processus de concentration. Avant, les chirurgiens possédaient leur clinique. Aujourd’hui c’est la Générale de Santé qui possède 180 cliniques en France et en Italie et fait elle-même l’objet d’OPA ... Notons que le Directeur de la Générale de Santé estime que du simple fait du codage T2A, celle-ci devrait augmenter son chiffre d’affaire de 20% !

Au nom de l’égalité public - privé, les promoteurs de cette réforme « Hôpital 2007 » n’envisagent pas de limiter le profit dans le système de soins, mais au contraire ils proposent de le généraliser. Les hôpitaux pourraient faire comme les cliniques, et d’ailleurs certains, bien qu’à but non lucratif, le font. Par exemple, l’Institut Montsouris, que tout le monde donne en exemple, n’admet pas les urgences et sélectionne les patients et les pathologies. Par contre, l’ensemble du personnel y est embauché à titre contractuel. Voilà le progrès !

Bref, le Docteur Arié, en bon cardiologue, est pour le mouvement et contre l’immobilisme. Mais tout heureux d’avancer, il oublie de se demander où il va. La réforme « Hôpital 2007 » et la T2A avancent à grands pas vers le système américain, avec la bureaucratie à la française en prime !. L’OMC réclame la libéralisation des services déjà mise en œuvre dans un certain nombre de pays en voie de développement, en particulier en Amérique Latine et en Afrique, avec un succès stupéfiant.

Il n’y aura plus qu’à faire sauter le petit verrou de l’ONDAM et mettre, à la demande de l’Europe, la Sécurité Sociale en « concurrence - complémentarité » avec les assurances privées, pour achever cette merveilleuse réforme libérale faite bien sûr au nom de l’intérêt des malades et de la population. De toute façon, comme chacun sait, nous n’avons pas le choix !

P.S. : prendre en compte l’activité dans l’évolution d’un budget, n’oblige pas forcément à affecter à chaque patient et à chaque activité un code de rentabilité !

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# Le 23 janvier 2010 à 18:54 En réponse à : Retour sur les alertes grippales

Nouvelles qui s’entrechoquent dans la presse, toujours aussi déchaînée...

Grippe A : 27O morts et 2 milliards d’euros (Journal du Pays Basque 19/1)

3.000 à 4.000 postes seront supprimés d’ici à 2012 dans les hôpitaux parisiens, dans le cadre d’un plan prévoyant 90 à 100 millions d’euros d’économies par an (Le Monde /AFP 23/1).

Santé : GSK a vendu pour près d’un milliard d’euros de vaccins (Le Pays BHM 15/1). Le secteur de la pharmacie dopé en 2009 par la grippe H1N1. Médicaments : le marché devrait encore croître de 1,5 à 2% en 2010 (Romandie, AFP 23/1).

BioMérieux affiche une santé étincelante, chiffre d’affaires en hausse, objectif de marge relevé. Les tests contre la grippe A dopent les ventes du groupe. La Bourse de Paris flanche après le plan anti-banques d’Obama. Le plan anti-banques d’Obama inquiète les marchés. Proglio : après son double salaire, c’est sa future retraite qui fait débat. A suivre cette semaine, le chômage français (L’usine nouvelle, La Tribune 22/1).

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# Le 12 janvier 2010 à 17:03, par Elie Arié En réponse à : Retour sur les alertes grippales

Les méthodes d’élevage des animaux en batterie, leur plus grande concentration et leurs plus grands déplacements favoriseront l’apparition, de plus en plus souvent, de recombinaisons de certains de leurs virus grippaux qui leur étaient propres en des variants transmissibles à l’homme.

Ce phénomène est très différent de celui de la situation créée par les variations annuelles habituelles des virus humains de la grippe saisonnière : il s’agit maintenant, à chaque fois, d’apparition d’un virus nouveau pour l’homme : et, à chaque fois, la hantise sera celle d’un virus aussi contagieux et aussi virulent que celui de la grippe dite « espagnole » de 1918-1919.

Face à ce risque nouveau et inconnu, les réactions ont toujours été massives : en 1987, suite à l’apparition, à Hong-Kong d’un virus aviaire qui s’était transmis à l’homme, toutes les volailles de ce territoire (un million et demi) ont été abattues en trois jours et demi (et, ici, il n’est pas question de « profits de l’industrie pharmaceutique ») ; en 2003, un nouveau virus animal apparaît chez l’homme, responsable d’une pneumopathie, le SRAS, mortelle dans 30 % de cas, ce qui créé une vraie panique mondiale : heureusement, la transmission interhumaine s’avère assez faible. En 2009, le virus de la grippe porcine apparaît chez l’homme, et se dissémine trop rapidement à travers la planète pour qu’une autre réponse que la vaccination de masse soit envisageable.

Face à ce virus nouveau, les réactions des différents gouvernements, qui devaient prendre des décisions en l’absence de toute certitude sur sa gravité (qui apparaît, après coup, comme moindre que celle qu’on avait redouté) ont évidemment été différentes ; si la plupart ont choisi la vaccination de masse, aucun élément objectif ne permettait de fixer la proportion de la population à vacciner ; la France s’est donné les moyens de vacciner 70% de sa population ; certains pays ont choisi une cible plus importante (la Suisse : 100% ), d’autres moins importante (les Etats-Unis : 30%, et le gouvernement y a été accusé de légèreté et de pénurie).

De tels phénomènes de « franchissement d’espèce » entre l’animal et l’homme ne concernent pas que la grippe, et on a trop vite oublié la panique suscitée par la« maladie de la vache folle » ; ils seront de plus en plus fréquents, mais il serait irresponsable, de la part des gouvernements, de rester inertes, sans anticiper leurs conséquences, en faisant le pari que c’est le scénario favorable qui l’emportera à chaque fois : un jour ou l’autre, ce pari sera inévitablement perdu.

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# Le 12 janvier 2010 à 12:15, par Muguet En réponse à : Retour sur les alertes grippales

Quel est donc l’avis de M Winckler sur cette grippe A ? A-t-il vraiment changé d’avis comme l’indiquait le docteur Arié le 27 novembre 2009 ? la question se pose toujours . Il en va de la crédibilité du début du reportage du 6 janvier de " là-bas" , retour sur les alertes grippales .

commentaire suite à l’article ( grippe A , un vaccin vraiment anodin ) de Nectar du Net le 26 novembre sur le site de Marianne 2 .

84.Posté par Elie Arié le 27/11/2009 14:19 :

@ 77 Dudule

La position de mon ami Martin Winckler, avec qui j’ai longuement discuté (par mail) sur ce sujet, a beaucoup évolué depuis le début, au point qu’il a supprimé ses précédents articles beaucoup trop catégoriques sur la vaccination contre la grippe A H1N1 de son blog :

http://martinwinckler.com/

Il est vrai qu’il vit actuellement au Canada, où les gens se vaccinent de façon beaucoup plus massive qu’en France, malgré des effets secondaires plus importants liés à un lot dont la fabrication semble avoir été défectueuse.

Je pense que tout le monde est maintenant assez d’accord pour dire qu’il faut laisser les gens libres de choisir, mais après leur avoir honnêtement expliqué les risques de chacune des décisions (se vacciner ou pas) et donné son point de vue personnel -et c’est peut-être là que les opinions divergent ; Dominique Dupagne (que je connais très bien aussi) conseille plutôt de ne pas se vacciner, j’ai personnellement conseillé à mes enfants, qui me demandaient leur avis pour mes petits-enfants, d’en parler avec leur médecin, mais que, personnellement, je les aurais vaccinés.

Et tout le monde est d’accord pour dire que le gouvernement a eu raison d’acheter assez de vaccins au cas où tout le monde déciderait de se vacciner...ce qui, comme prévu, est en train de se produire à mesure que l’épidémie et les cas mortels augmentent ; les centres de vaccination commencent à être submergés, et le seront de plus en plus.

Mais sans doute un peu trop tard pour certains, si on se souvient que l’immunité n’apparaît que 3 semaines après la vaccination.

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# Le 11 janvier 2010 à 12:39, par Elie Arié En réponse à : Retour sur les alertes grippales

Sur le "panier de soins" :

Un article dont je ne partage absolument pas les conclusions sur les solutions proposées (dernier paragraphe), mais qui a le mérite de bien poser le problème :

http://www.annuaire-secu.com/pdf/3-organisation-du-systeme-de-soins.pdf

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# Le 11 janvier 2010 à 10:34, par troupil En réponse à : Retour sur les alertes grippales

La dénonciation des alertes grippales ne
suffit pas : le mal rentre par une porte
cachée : il faudrait aussi rapidement divulguer les manigances des labos dans l’agriculture, lire :

**FCO : appel au secours des agriculteurs
en lutte ! Signez la
> pétition !**
>
> **Le gouvernement veut imposer la vaccination du bétail contre la FCO,
> maladie non transmissible à l’homme et contre laquelle les animaux
> développent une immunité naturelle. Coût de la campagne de vaccination
> : 98 millions d’euros de fonds publics (décidément, après la grippe A,
> l’industrie pharmaceutique est gâtée en ce moment !).**
>
> **Les agriculteurs qui refusent sont menacés d’amendes importantes qui
> les pousseraient à la faillite, voire d’abattage des troupeaux ! Ils
> ont besoin de votre soutien de toute urgence car ces menaces
> pourraient être mises à exécution à partir du 1er janvier 2010.**
>
> **La Coopérative Atanka
> <http://www.atanka.com/index.aspx?Or...> s’engage à leur
> côté et vous invite à signer cette pétition, pour soutenir ces
> agriculteurs qui prennent de gros risques pour préserver une
> alimentation saine pour nous et nos enfants !**
>
>
> *Qu’est-ce que la FCO ?*
>
> Petit cadeau de la mondialisation, la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO)
> nous vient d’Afrique du Sud. Transmise par les moucherons, cette
> maladie virale n’affecte pas l’homme et ne présente aucun risque ni
> pour la population ni pour le consommateur (dixit le Ministère de
> l’Agriculture lui-même). Elle ne touche que les ruminants et
> particulièrement les ovins (moutons). Les animaux qui développent la
> maladie présentent différents symptômes pouvant aller jusqu’à la mort.
>
>
> *Pourquoi refuser la vaccination ?*
>
> Parce que ces vaccins contiennent des adjuvants très agressifs et
> allergisants tels que l’hydroxyde d’aluminium et les sels de mercure.
> Que l’immunité qu’ils confèrent n’est que de 6 à 12 mois et n’empêche
> pas la transmission de la maladie. Que leur efficacité est remise en
> cause par de nombreux vétérinaires et scientifiques. Que les animaux
> développent une immunité naturelle qui dure toute la vie.
>
>
> *Qui résiste ?*
>
> Un peu partout en France, des agriculteurs (bio notamment) refusent
> cette vaccination. Ils prennent de gros risques pour assurer la
> qualité de notre alimentation et de notre environnement. Organisés en
> collectifs départementaux, ils sont soutenus par des vétérinaires et
> des scientifiques, par la Confédération Paysanne et par la Fédération
> Nationale de l’Agriculture Biologique.
>
>
> *Quelle alternative proposent-ils ?*
>
> Réserver les campagnes nationales de vaccination aux maladies
> réellement dangereuses et pour lesquelles cette stratégie est utile et
> efficace. Utiliser cet argent (98 millions d’euros ! et dire que /"les
> caisses sont vides"/...) pour financer la recherche autour de
> l’immunité naturelle et des conditions d’élevage, alors que
> l’écrasante majorité des budgets de la recherche est aujourd’hui
> consacrée à une agriculture intensive et industrielle, utilisant
> massivement des intrants chimiques de toutes sortes.
>
>
> *Comment signer la pétition ?*
>
> /« Je souhaite pouvoir choisir de consommer de la viande et du lait
> exemptes de substances chimiques telles que les adjuvants à base
> d’hydroxyde d’aluminium et de sels de mercure. Je demande que les
> agriculteurs qui le souhaitent puissent ne pas vacciner leur bétail
> contre la FCO et choisir d’autres moyens de lutte contre cette maladie. »/
>
> Suivez ce lien pour signer la pétition :
> http://www.atanka.com/actions/fco-signature.aspx
> <http://www.atanka.com/actions/fco-s...>
>
> Les signatures seront envoyées aux agriculteurs concernés, à leurs
> collectifs et aux organisations qui les soutiennent.
>
>
> *Pourquoi la Coopérative Atanka s’engage-t-elle ?*
>
> La Coopérative Atanka
> <http://www.atanka.com/index.aspx?Or...> regroupe des
> consommateurs qui refusent d’avaler n’importe quoi et des producteurs
> tournés vers l’avenir, qui inventent au jour le jour l’agriculture de
> demain. Pour survivre, ces producteurs doivent lutter contre le lobby
> de l’agro-business et ceux qui le servent. Pour les soutenir et donner
> à nos enfants la possibilité d’une autre agriculture et d’une autre
> alimentation, nous commercialisons leurs produits (ça tombe bien ils
> sont délicieux !) et soutenons leurs combats.
>
> Ensemble, consommateurs et producteurs, nous voulons montrer très
> concrètement qu’un autre monde est possible, et que l’on peut agir
> tout de suite pour imaginer et développer des alternatives.
>
>
> *Pour en savoir plus :*
>
> GIE Zone Verte (collectif de vétérinaires) : www.giezoneverte.com
> <http://www.giezoneverte.com/>
> Coordination nationale des collectifs FCO contre l’obligation de
> vacciner : www.collectif.org <http://www.collectif.org/>
> Groupement de défense des refuseurs aux obligations FCO :
> gdrofco.free.fr <http://gdrofco.free.fr/>
> Coopérative Atanka : www.atanka.com
> <http://www.atanka.com/index.aspx?Or...>
>

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# Le 11 janvier 2010 à 00:41, par Elie Arié En réponse à : Retour sur les alertes grippales

@ Muguet

Je me vaccine cette semaine (jusqu’à présent, n’exerçant plus, je n’étais pas prioritaire, logique de commencer par les enfants -mes 7 petits-enfants sont vaccinés- et les femmes enceintes, compte tenu des caractéristiques de cette grippe ; mais maintenant qu’il n’y a plus de bons de la CNAM à recevoir, j’ai commandé mon vaccin et celui de ma femme à mon pharmacien).

Votre message d’aujourd’hui est excellent.

La question est assez simple : la Sécu ne peut avoir un budget illimité ; il faut commencer par en écarter tout ce qui médicalement inefficace ou pas indispensable.

Ensuite, tout ce que vous évoquez, et bien ce sont les problèmes de société, les problèmes philosophiques de ce qu’une société juge important ou pas, et qui dépassent largement l’approche médicale ; mais, comme l’euthanasie, mieux vaut les poser clairement que de les trancher chacun en cachette dans son coin, en fonction de ses choix personnels, sans le dire et en faisant comme si la question ne se posait pas (vous vous figurez que si on ne dispose que d’un lit en réa, que 2 Samu le demandent, l’un pour un vieux de mon âge, l’autre pour un mec de 20 ans, on ne fait pas tous le même choix ? mais, voilà, faut pas le dire !). Bref : il y a l’évaluation de la qualité et de l’efficacité des soins d’une part ; il y a la démocratie sanitaire d’autre part ; et il y a l’impossibilité de consacrer 100 % de la richesse d’un pays à son système de soins, faut en garder un petit chouïa pour l’éducation nationale, le logement social, etc. ; faut faire avec ça.

Qui a dit que la vie était simple ?

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# Le 10 janvier 2010 à 15:07, par titi04 En réponse à : Retour sur les alertes grippales

Daniel, je fais suite à ton propos de début d’émission et te propose une autre cause possible à cette gabegie.

Peut-être était-ce pour sauver la face des Bourses et se gargariser comme sur France Inter dès la fin d’après midi de ce 31 décembre que le Palais des Grognons à réaliser sur 2009 une hausse MÔDESTE certes mais une hausse quand même de 0.02% !

La grippe du cochon a bien dû contribuer à cette hausse môôôdeste.
Mais parfois sur France Inter, une petite info donnée à la cantonade donne une très bonne idée de ce système (jeu ?) dans lequel nous vivons malgré nous. Il s’agit de la hausse d’un titre de bourse (excusez mais le nom de la société m’échappent car l’info me semblait ahurissante) de plus de 30%. Et pourquoi un tel regain ? et bien parce que les subsides publiques venaient à la rescousse !!

CONCLUSION : Encore une fois, comment l’argent du peuple collecté par les politiques (oui, oui, ceux pour lesquels on vote mais qui par la suite n’en ont rien à foutre de ce que tu penses !) se retrouvent dans les poches des nantis !
Attention, je ne dis pas de ne pas aller s’exprimer dans les urnes mais seul un bulletin dans une urne ne suffit pas ! Il faut faire vivre la démocratie sur son lieu de vie ou de travail !! Et ne pas attendre qu’il nous en offre une à leur sauce commission et autres débats publics.

Je n’arrive pas à comprendre comment on ne peut pas voir que quelque soit le placebo politique mis en place (PCF, PS, MODEM, UMP et autres), nous sommes tous assis dans le même bateau qu’est notre terre ! Tous ces placebos parlent tous de la même chose et ne pensent toujours qu’à travers cette chose : LA PRODUCTION et MATERIELLE de surcroit.

ALLEZ BONNE SANTE les AMG et pour l’année, je préfère la vivre et de préférence dans la rue, tous ensemble, pour débattre, penser, disputer les points de vue et cela nous évitera certainement de nous comporter uniquement en consommateur. Vous ferez un geste pour le respect de la nature.

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# Le 10 janvier 2010 à 14:41, par titi04 En réponse à : Retour sur les alertes grippales

Dans le livre "MA SECU de la Libération à l’Ere Sarkozy", les auteurs font un énorme travaille d’enquête à travers tous les acteurs quelsqu’ils soient. Certains passages me semblent être incontournables à ce que l’on vit aujourd’hui, les voici :

1) un ancien de la CFDT explique (page 36 §3)sur les dires du Président de la République de l’époque (J. CHIRAC) "la Sécu est un élément consitutif du pacte républicain et qu’il s’en porte garant" que personne n’enseigne la Sécu aux enfants !!

Mais ce n’est pas tout et plus loin dans le livre (page 164 §2), on peut lire :

2)un ancien de la Direction du Budget qui a lancé le fameux et controversé secteur 2 pour les médecins dit ceci : "Les docteurs sont de terribles agents électoraux, parce qu’ils voient beaucoup de monde, et on avait un souci avec eux. Ces gens là cultivent une espèce d’irresponsabilité sociale radicale. Ils ne tiennent pas compte du monde dans lequel ils vivent, de la machinerie économique, d’abord parce qu’on ne leur apprend pas : quand ils sortent de l’école à trente et un ans, ils savent tout juste que la Sécu existe !"

Malheureusement, j’ai pu vérifier cette info auprès de mon médecin (je ne sais plus, il est quoi à ce jour, traitant - référent - de famille - de campagne ou de ville ?!?) qui n’est pas de la dernière génération de médecin. En fait, les pouvoirs politiques (économiques ?) en place dès la sortie de la 2nde G.M., ont fait en sorte que ce ne soient même pas enseigné auprès de ceux qui font tourner ce système de la Sécu. Comment un médecin peut raisonner son patient (oups client ! ah non sinon la question ne se poserait pas) sans avoir lui même un minimum de connaissance historique et ses origines.

Cela me fait penser à 1984 d’ORWELL mais de manière générale comment peut-on maintenir quelque chose sans en connaître les racines ou l’essence ?

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# Le 10 janvier 2010 à 14:07, par moi-même En réponse à : Retour sur les alertes grippales

Pour une fois que le principe de précaution a joué. Vous n’allez pas faire la fine bouche bande de crétins. Bon d’accord quand ça peut faire du tort à l’industrie il joue pas le principe. Là effectivement il a permit à de grosses boîtes de se remplir les caisses. Oui bon d’accord, on avait peut être mal compris, c’était encore et toujours le principe de gros pognon... Soyez joueurs quoi !

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# Le 10 janvier 2010 à 00:41, par Muguet En réponse à : Retour sur les alertes grippales

Bonsoir docteur Arié ,

Vous voilà donc parmi nous , dans ce ramassis de gauchistes mal dégrossis . Vous êtes le bienvenu ( je n’engage que moi sur ce coup là ).

Promoteur n’est peut-être pas le mot le plus approprié , disons alors continuateur de la promotion du panier de soins .

Le reste de mon commentaire , sur la grippe A ( votre position et celle de votre collègue M winckler ) , votre souhait d’un système de santé à l’anglaise ou à la Québécoise , pas d’objections ?

Je reprends les propos d’un de vos textes :

" décider ce que l’ Assurance Maladie devrait prendre en charge, en fonction de l’ utilité en termes de santé publique et l’efficacité médicale, et ce qu’elle n’aurait pas à prendre en charge"

Qui décide M Arié ? qui juge de l’utilité en termes de santé publique ? De l’efficacité médicale ? On connaît le rôle des lobbys et leur pouvoir sur les assemblées nationales ou européennes ( on peut dire mondiales je pense suite à l’affaire du vaccin grippe A et du rôle de l ’ OMS ) . On est là sur un terrain bien glissant , sur une pente qui peut soit amener à plus de confort pour l’usager de soins ou au contraire selon les priorités politiques et économiques de l’équipe gouvernementale en place à tout le contraire . Ce genre d’option ( la vôtre ) doit être accompagnée d’une projection étayée sur les incidences pour le futur à prévoir pour ce qui est encore un usager ou , un futur client selon les répercussions prévisibles . Vous allez me dire que le contribuable ne doit pas être oublié dans cette histoire . Certes , mais les priorités de la répartition de l’impôt direct et indirect peuvent aussi être revues .

Est-ce utile ( pour l’hôpital entreprise ou le contribuable ) de prolonger la vie d’un vieillard souffrant depuis des mois à l’hôpital ? De changer de valve cardiaque ( je ne sais pas si le terme est juste , là c’est votre rayon ) , à cet homme dont le pronostic vital est plus que réservé ? De faciliter celle d’un schizophrène non productif pour la société de consommation et équilibré seulement épisodiquement par son traitement ? Doit -on estimer que ce traitement n’est pas suffisamment efficace puisque la personne se retrouve fréquemment hospitalisée lors de crises plus aiguës où elle attente à sa vie ou représente un danger pour son entourage ? La prise en charge en ALD de cette personne se justifie-t-elle puisqu’aucune évaluation ne peut le démontrer clairement ? Souffre-t-elle vraiment et qu’elle est l’intensité de cette souffrance ? Quel est l’expert qui pourrait se prononcer sur la qualité du traitement sur vingt années de prise en charge de ce malade , sur l’arrêt éventuel de celui-ci pour manque d’efficacité et non guérison d’une maladie inguérissable le plus souvent à l’heure ou nous échangeons ? Sur l’évaluation de sa douleur psychique et morale , son degré sur une échelle à la con de 1 à 10 ?

Ne peut-on pas imaginer des économies à faire de la part de certains idéologiquement et politiquement anti ou peu sociaux de ce côté là pour la sécu chez ces personnes fragilisées et sans défense plutôt que chez de gros actionnaires , avocats ou médecins voire banquiers bien - portants de surcroît ?

Des propositions ou mesures qui semblent à la conception réfléchies peuvent s’avérer redoutables selon le gouvernement qui les met en place ( autres tristes exemples dans l’histoire , à ne surtout pas comparer avec le sujet présent , mais à noter celui du concept d’übermensch de Nietzsche galvauder par les nazis et les staliniens , du nucléaire qui peut faire des centrales électriques ou la bombe atomique ) . A votre niveau , je pense qu’il faut bien réfléchir avant que de fournir de petites bombes atomiques au gouvernement Sarkosy ou à ceux de droite ou sociaux - libéraux précédents , bombes qui appauvrissent et fragilisent toujours les mêmes . Le déremboursement de nombreux médicaments se justifie-t-il plus que les nombreuses garden-party et frais inutiles de l’Elysée ? Peut-être n’avons-nous pas les mêmes priorités , les mêmes valeurs .

Salutations Camarade docteur, vacciné ?

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# Le 9 janvier 2010 à 17:18, par Elie Arié En réponse à : Retour sur les alertes grippales

@ Muguet
Bonjour : c’est me faire trop d’honneur que de me considérer comme le "promoteur du panier de soins" : le panier de soins, c’est-à-dire le choix entre ce qu’on rembourse ou qu’on ne rembourse pas, a toujours existé par la force des choses ; notre Sécu n’a jamais bien remboursé les prothèses dentaires et auditives, les lunettes, etc., mais rembourse les cures thermales ou l’homéopathie...Je suis partisan de la rationalisation du panier de soins, c’est-à-dire de faire le choix de ce qu’on rembourse ou pas en fonction de l’efficacité et l’utilité médicales, et non en fonction d’intérêts particuliers qui n’ont rien de médical (le thermalisme est la mono-industrie de nombreuses
villes qu’elle fait entièrement vivre : est-ce le rôle de la Sécu ?).

Par ailleurs, j’avais quitté depuis longtemps Sanesco lorsqu’elle a été rachetée à la Caisse des Dépôts (à laquelle elle appartenait lorsque j’y travaillais) par Gérard Longuet.

Enfin,à la personne qui souhaite "nationaliser l’industrie pharmaceutique", il faudrait exliquer comment on fait, puisqu’elle est à 90 % étrangère (Glaxo-Smithkline, Pfizer, Merck, Astra-Zeneca, etc.)

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# Le 9 janvier 2010 à 11:41, par DEXTER5 En réponse à : Retour sur les alertes grippales

Bon,moi je suis visiteur médical. Je précise tout de suite que je travaille dans ce milieu depuis presque 15 ans et que depuis tout ce temps je tiens un position schizophrénique entre ce que je pense vraiment et ce qu’on me dit dit de faire. Je suis philosophiquement,politiquement contre ce sytème...et je suis le premier à le critiquer. Je partage de nombreux point évoqués dans cette émission...car je sais ô combien ils sont vrais. Je le sais de l’intérieur...Par contre,un point m’a fait sourire,c’est l’importance qui est accordée au fait que Roselyne ait été visiteuse médicale. C’est donner beaucoup d’importance à cette profession.En fait,nous sommes l’équivalent d’ouvriers. Nous sommes tout en bas de l’échelle. Nous ne connaissons aucun des décideurs importants de ce milieu. Ce n’est pas parce qu’on est visiteur qu’on connait le DG des gros labos....on ne connait,le plus souvent,même pas le notre. Or les décisions se passent souvent à ce niveau. Donc je ne pense pas que le fait d’avoir été visiteuse soit pour beaucoup dans ses liens avec les labos.Par contre le fait que ce soit Roselyne,avec ses parents,son milieu,etc,ça oui:elle n’était pas une visiteuse lambda,non !!! D’ailleurs,elle a probablement été visiteuse grâce à ses relations pré-existante dans l’industrie et non l’inverse. Pour moi avoir été visiteuse n’est qu’une annecdote et sa réponse énervée à la question de la journalitse,me parait assez juste. Ce qui est juste aussi,c’est que des liens avec l’industrie,elle en a forcément !!!!!!

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# Le 7 janvier 2010 à 17:57, par arthur En réponse à : Retour sur les alertes grippales

Pour appuyer les dires de Muguet et mettre le doigt en effet sur le rôle plus que douteux de ces sociétés de conseil en santé qui sont en fait "le cheval de troie" depuis des années de la mutation du service public de santé en une approche managériale et entreprenariale à l’anglaise . Il n’est plus question de patient mais bien de client .

Analyse du livre du collègue du docteur Arié , M DE Kervasdoué ( président directeur général chez Sanesco à partir de 1986 ) , l’hôpital , 2004 chez PUF .

"La gestion des ressources humaines constitue également un problème. Les lourdes règles de fonctionnement de la fonction publique en seraient la raison principale. La formation des directeurs à l’École nationale de santé publique n’est, selon l’auteur, pas satisfaisante. Le poids du droit et de la science politique et l’insuffisance de la gestion en sont responsables. Cette particularité est soulignée dans le rapport du sénateur René Couanau qui propose de mettre fin au monopole de cette formation et d’élargir le recrutement aux cadres du secteur privé. Dans le même ordre d’idées, le recrutement par concours des agents et leur avancement ne correspondrait plus à la réalité. Comme Gérard Vincent et Guy Vallancien, Jean de Kervasdoué est favorable à une évolution du statut public des établissements vers plus de place pour le privé .

On aurait aimé que Jean de Kervasdoué s’interroge sur son passé et sur les mesures prises par lui et ses successeurs. L’auteur a, en effet, durablement marqué le secteur hospitalier par son approche. Dès son arrivée à la Direction des hôpitaux, il s’oppose à une vision par trop administrative de la santé et préfère mettre en place des conceptions managériales. C’est avec lui que se développe le concept d’hôpital-entreprise. La loi du 3 janvier 1984 instaure un découpage des établissements en centres de responsabilité et esquisse les grandes lignes de ce qui sera la direction participative par objectifs (DPO). Cette logique s’inscrit plus généralement dans la perspective du management stratégico-marketing. Pour les partisans de la gestion participative, l’idée principale est de fédérer des forces antagonistes derrière un projet commun.
Cette voie sera reprise par l’un de ses successeurs, Gérard Vincent, quelques années plus tard et se traduira par la mise en œuvre de la réforme de juillet 1991. La pierre angulaire est la démarche du projet. Le projet d’établissement s’articule autour de quatre sous-projets : le projet médical, le projet de services, le projet de soins infirmiers et le projet social. Ces deux derniers projets sont assez importants aux yeux des pouvoirs publics, dans la mesure où ils incluent la participation du corps infirmier à la définition des grandes orientations des établissements qui est une des revendications des mouvements sociaux de l’automne 1988.
Pourquoi Jean de Kervasdoué persiste-t-il dans la voie sans issue du management hospitalier ? Les faits ont montré que ces méthodes ne sont pas applicables dans des établissements hospitaliers, car elles ne tiennent pas compte des spécificités culturelles de ce secteur. L’expérimentation des projets d’établissements a généré dans la plupart des cas de grandes déceptions. Les agents ont le sentiment de n’avoir pas été écoutés et d’autres estiment même avoir été trompés par les directions. Chez les médecins, l’application des concepts de gestion a suscité une profonde réaction de rejet, car elle écarte des notions fondamentales de la profession (confiance, intimité,...).
Pour mener à bien une politique, il est nécessaire que plusieurs catégories partagent ses objectifs. Les pouvoirs publics n’ont pas trouvé de relais dans la mesure où les réformes mises en œuvre ont suscité un profond malaise chez les personnels. Il apparaît important, aujourd’hui, de s’interroger sur leur pertinence et sur leur efficacité. Jean Imbert (l’auteur du premier « Que sais-je ? ») avait participé à la rédaction de la circulaire du 5 décembre 1958 sur l’humanisation des établissements de soins. La mise en place de techniques de management depuis 1982 a plutôt contribué à les déshumaniser. Il est vraiment temps d’imaginer une autre politique.
Mais, de cela, Jean de Kervasdoué ne parle pas, car sa vision de l’hôpital est partielle et partiale. Depuis 1982, l’hôpital est traversé par un mouvement contradictoire. Les mesures prises par le ministère s’inscrivent dans une perspective libérale alors que du terrain émanent des expériences non marchandes intéressantes. Deux initiatives sont plus particulièrement à souligner : les réseaux de santé et l’émergence des associations de malades. Les premiers réseaux de santé ont été créés dans le courant des années 1980. Leur objectif est de pallier le développement de la pandémie du sida en intervenant dans trois directions. La première consiste à améliorer la formation des praticiens généralistes en leur permettant d’assister à des séminaires animés par des médecins hospitaliers. Il s’agit, ensuite, de favoriser les pratiques de collaboration thérapeutique et la circulation des informations. Enfin, la structure en réseau permet une prise en charge globale du malade. Les réseaux de santé ont été définitivement intégrés au système de soins par la loi du 4 mars 2002. Depuis, rien n’a été fait. La loi de réforme de l’assurance maladie entend favoriser les collaborations mais oublie les réseaux de santé.
Les associations de malades participent également à la rénovation du système hospitalier. La pandémie de sida a également favorisé une réappropriation du système de soins par les malades, caractérisant le passage d’une logique de délégation à celle de l’activisme. Le malade est mieux informé, il a des connaissances particulières sur la pathologie et mobilise des ressources nouvelles dans le combat contre la maladie. Ce modèle, dit du patient actif, favorise l’émergence d’une décision médicale partagée. La loi du 4 mars 2002 a tenu compte de cette évolution et a permis aux associations de malades de siéger au sein des conseils d’administration des hôpitaux. Cette évolution souligne l’émergence d’un modèle de démocratie sanitaire et sociale dont Jean de Kervasdoué ne tient nul compte.

Jean-Paul Domin , cairn.info - revue mouvements .

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# Le 7 janvier 2010 à 13:22, par Onippep Idnotopak En réponse à : Retour sur les alertes grippales

Hilarante la chanson de Dany Moreau : Tamiflu. Merci, là-bas, toujours !

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