En route pour Tijuana !

En route pour Tijuana ! (6) ça s’appelle une invasion, en termes militaires...

Le

Cet article est en accès libre grâce aux abonnés modestes et géniaux, mais…

…sans publicité ni actionnaires, Là-bas si j’y suis est uniquement financé par les abonnements. Sans les abonnés, il ne nous serait pas possible de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre indépendance  : rejoignez-nous  !

Je m'abonne J'offre un abonnement

Au centre d’accueil de Nogalès, on retrouve Monica ainsi que d’autres migrants, tous expulsés subitement suite à la loi de janvier 2008 qui vise à lutter contre les employeurs qui embauchent des travailleurs sans papiers.
Mais rien, pas même un mur, n’empêchera les plus pauvres d’essayer à tout prix d’améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs enfants... Ainsi, les clandestins vont toujours plus loin dans le désert pour trouver un point de passage. Officiellement, 600 personnes meurent chaque année en essayant de traverser le désert. Et si des associations comme « No more deaths » affirment que jamais « l’aide humanitaire ne constituera un crime », d’autres, comme les Minute Men, patrouillent sur la frontière pour lutter contre ce qu’ils considèrent comme une invasion...
Reportage : Giv Anquetil et Antoine Chao

Lien :


 Le site de l’association "NO MORE DEATHS"

Programmation musicale :


 Los tigres del norte : Jaula de oro

Livre :


 ALEXANDRA NOVOSSELOFF et FRANK NEISSE
Des murs entre les hommes
éditeur : La documentation française
parution : 2007

Vidéos :


 USA, les miliciens de la frontière
Agnès Gattegno
Documentaire
éditeur : Program 33
parution : 2006

Écouter l'émission

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h03-15h08

    - MP3 -

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h08-15h13

    - MP3 -

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h13-15h18

    - MP3 -

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h18-15h23

    - MP3 -

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h23-15h28

    - MP3 -

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h28-15h33

    - MP3 -

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h33-15h38

    - MP3 -

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h38-15h43

    - MP3 -

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h43-15h48

    - MP3 -

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h48-15h53

    - MP3 -

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h53-15h58

    - MP3 -

  • Emission du mercredi 02 avril 2008 - 15h58-16h03

    - MP3 -

pour cette émission

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

Le

La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

Le

« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

Le

Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.