Le 13 mars 2010 Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas...

FERRAT, C’EST NOUS TOUS ! Des chansons, des archives, des inédits…

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Il y a 13 ans, le 13 mars, Jean Ferrat prenait le dernier train. On n’oublie pas, car Ferrat, c’est nous tous. La montagne, c’est chez nous, les marins de Potemkine, c’est nos frères, ma môme, c’est la mienne, la nuit et le brouillard, c’est en nous, c’est nous qui ne guérissons pas de notre enfance, c’est nous qui aimons à perdre la raison.

La Commune, Aragon, Robespierre et Neruda, c’est nous, les camarades et le goût du bonheur, c’est nous, la France de Ferrat, celle qui rêve et qui lutte pour que vienne enfin le temps des cerises, c’est nous. Et le temps n’y change rien, on est toujours là pour reprendre « en cœur », léger ou grave, lyrique ou cinglant, savant et populaire, le poing levé, les bras ouverts sans jamais savoir la différence entre le battement de l’amour et l’amour de l’espoir.

Oui, Ferrat, c’est nous.

D.M. 

NOTRE ÉMISSION DU 15 MARS 2010, LA PLUS ÉCOUTÉE DE L’HISTOIRE DE LÀ-BAS ! (podcast : 53’19)

[RADIO] Hommage à Jean Ferrat [15 mars 2010]
Là-bas si j’y suis
journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Khỏi Nguyen et Raphaël Mouterde

Programmation musicale :
 Jean Ferrat : Camarade
 Jean Ferrat : Ma môme
 Jean Ferrat : Nuit et brouillard
 Jean Ferrat : Que serais-je sans toi
 Jean Ferrat : Pauvres petits c…
 Jean Ferrat : Les jeunes imbéciles
 Jean Ferrat : Le bilan
 Jean Ferrat : 17 ans
 Jean Ferrat : Un air de liberté
 Jean Ferrat : La porte à droite
 Jean Ferrat : Les cerisiers

2018. NUIT ET BROUILLARD AU PANTHÉON (vidéo : 3’01)

En 1963, la Radiodiffusion-télévision française interdisait « Nuit et Brouillard », de Jean Ferrat. 55 ans plus tard, en 2018, lors de l’hommage à Simone Veil au Panthéon, des jeunes gens reprenaient « Nuit et Brouillard », en chœur et en langue des signes :

Un entretien de Pierre Souchon avec Jean Ferrat (podcast : 38’40)

En 2003, l’écrivain Pierre Souchon, alors tout jeune journaliste, rencontrait son voisin Jean Ferrat…

[Fréquence 7] Un entretien de Pierre Souchon avec Jean Ferrat (2003)
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Une sélection :

La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.