Débat à la fête de l’Huma. Manif du 14 juillet 1935. Le même mot, UNITÉ.

L’UNITÉ OU LES FACHOS, QUE CHOISIR ?

Le

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Défilé des 500 000 manifestants à la Porte de Vincennes, 14 juillet 1935, 20’, Ciné-Archives

UNITÉ !

Le mot le plus répété, le plus scandé, le plus hurlé ce week-end à la fête de l’Humanité.

À Bordeaux aussi, c’était la fête, celle du RN.

Le choix est clair : c’est eux ou nous.

On dit que l’Histoire ne repasse pas les plats. Mais il y a quand même des rapprochements possibles. Regardez le débat entre toutes les gauches à la fête de l’Huma ce week-end et regardez cette formidable archive sur le 14 juillet 1935, il y a 90 ans.

Allemagne, Autriche, Italie, Japon : le fascisme s’installait partout. En France, il arrivait. La France aurait pu basculer à son tour, les divisions à gauche étaient aussi tranchées qu’aujourd’hui, les mêmes vanités, les mêmes aveuglements et comme aujourd’hui, le monde de la presse et de l’argent soutenait l’extrême droite. On se souvient du choix des grands patrons, "mieux vaut Hitler que le Front populaire".

L’avenir est une porte, dit Victor Hugo, le passé en est la clé. Nos ancêtres ont été capables de l’emporter et d’installer cette embellie durable.

Il nous reste peu de temps à notre tour : l’unité ou le fascisme.

Urgence absolue.

D.M.

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  • Les nouveaux négationnistes Abonnés

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    « Gaza brûle. » C’est avec ces deux mots très clairs que le ministre israélien de la Défense a qualifié mardi 16 septembre l’offensive terrestre menée par l’armée israélienne pour « prendre le contrôle » de la ville de Gaza.

    Même les autorités françaises, pourtant diplomates, ont dénoncé « cette campagne destructrice, qui n’a plus de logique militaire ». Le jour même, une commission d’enquête internationale de l’ONU sur le territoire palestinien occupé « estime qu’Israël est responsable du génocide commis à Gaza ».

    Pendant ce temps, en France, certains continuent à estimer qu’« Israël n’est pas responsable d’une famine à Gaza » (Bernard-Henri Lévy, 24 août 2025), que « la détestation d’Israël sur la base d’un mensonge médiatique invraisemblable, la fausse famine, le faux génocide, est à son comble » (Gilles-William Goldnadel, 14 septembre 2025) et même qu’« il n’y a AUCUN journaliste à Gaza. Uniquement des tueurs, des combattants ou des preneurs d’otages avec une carte de presse. » (Raphaël Enthoven, 15 août 2025). Gérard Mordillat revient aujourd’hui sur ceux qui s’évertuent à nier la réalité du massacre à Gaza, ces « nouveaux » négationnistes.

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Miriam Makeba : « Soweto blues » Abonnés

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    Soweto, Afrique du Sud. Cette banlieue du sud-ouest de Johannesburg, réservée aux Noirs, doit son nom à sa localisation, le « South Western Township » devenant SOWETO.

    Ce 16 juin 1976, plusieurs milliers de collégiens et des lycéens noirs manifestent contre l’obligation d’étudier en afrikaans, la langue du colonisateur. En réponse aux projectiles qu’elles reçoivent, les forces de l’ordre vont tirer à balles réelles pour disperser la foule. Bilan : 23 morts ce 16 juin 1976, probablement plusieurs centaines dans les jours suivants selon un décompte qui ne sera jamais officiel.

    Ces « émeutes de Soweto » resteront dans les mémoires sud-africaines comme une étape douloureuse mais importante dans la longue lutte contre l’apartheid. Elles inspireront l’année suivante au musicien Hugh Masekela la chanson Soweto blues, chantée par l’immense Miriam Makeba. Olivier Besancenot vous raconte l’histoire de cette chanson.

  • La lettre hebdo de Daniel Mermet Donald Trump à la fête de l’Huma ! Accès libre

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    Son accréditation, sa place de parking, ses tickets de cantine, et même le verre de Ricard, tout est prêt pour l’accueillir comme prévu à la fête de l’Humanité ce samedi.

    Sa chaleureuse déclaration dans le bureau ovale avait surpris les médias présents : « I am happy to be at "the fest of louma" to speak with these so lovely French people ». Le président français avait répondu avec tact : « It’s very nice, Donald ! »

  • BLOQUONS TOUT ! Manif du 10 septembre à Paris LA RUE, LA COLÈRE ET LA FÊTE ! Et ce n’est qu’un début… Abonnés

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    INDÉCENTES, MONSTRUEUSES, RÉVOLTANTES INÉGALITÉS !

    Inégalités de toutes sortes, sociales d’abord.

    Tous les Macron, les Bayrou, les Lecornu et tous les fondés de pouvoir de la ploutocratie ne parviennent plus à faire avaler l’avidité stupide et mortifère de leurs maîtres.

    Comme des larbins, ils seront bientôt répudiés et remplacés par une extrême droite dont ils ont favorisé le développement pour en faire un épouvantail, ce qui leur a permis d’accéder au pouvoir. Mais c’est fini. Bolloré prépare la victoire de Bardella tandis que la gauche va finir de se déchiqueter ailleurs.

    Combien faudra-t-il de temps pour que les électeurs du RN comprennent que le RN les prend pour des cons ?

    Alors en effet, dans l’immédiat, la seule issue, c’est la rue.

    Pour la colère et pour la fête, c’est la rue.

    Pour le contre-pouvoir, c’est la rue.

    Et là bien sûr, ce n’est qu’un début !

  • Le cinoche de Là-bas ILS DÉBLOQUENT, BLOQUONS TOUT ! C’est le moment de redécouvrir L’AN 01 … Accès libre

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    Pour l’ail, pour le pain, pour les roses. Parfois pour la revanche quand tous les pauvres s’y mettront. Parfois, pour rappeler que c’est aux grands capitalistes de payer leur crise. Parfois, quand la colère monte comme l’eau dans le bateau comme aujourd’hui face au mépris. Parfois pour inventer des formes nouvelles de lutte avec des moyens nouveaux. Parfois, pour une géniale et foutraque utopie comme L’AN 01, à redécouvrir aujourd’hui entre un blocage et une manif.

  • On arrête tout, on réfléchit… Le film de Pierre Carles en libre accès L’AN 01 : quand Pierre Carles retrouve Gébé Accès libre

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    Pierre Carles a passé son confinement à revoir L’AN 01. Film « mythique », comme disent les connaisseurs, mais qui date d’un temps révolu qui n’est plus le nôtre. Sauf qu’en replongeant dans l’époque et en redécouvrant le génial et regretté Gébé, l’instigateur de L’AN 01, on découvre une étonnante résonance avec ce que nous vivons aujourd’hui.

  • Olivier Besancenot revient avec de nouveaux « chants de bataille » Jacques Brel : « Jaurès » Abonnés

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    Peut-on réussir une chanson en lui donnant le nom d’un député français ? Oui, à condition que le député s’appelle Jean Jaurès et que la chanson soit écrite par Jacques Brel ! Pourquoi le chanteur, qui n’était pas connu pour son engagement socialiste, a-t-il titré l’une de ses ultimes chansons du nom du plus respecté des socialistes français ? À quelques jours du lancement de la Fête de L’Huma, Olivier Besancenot rend hommage au fondateur de L’Humanité.

  • On vous l’avait bien dit François Bayrou : penser mou et le montrer Abonnés

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    Les extrêmes, voilà le mal. Le bien, c’est le centre, la mesure, l’équilibre. Nos esprits sont ainsi solidement construits. Le bien, c’est le compromis et la modération, c’est le fameux « en même temps » de Macron. C’est la balance de la justice avec ses deux plateaux équitables. C’est la mesure, c’est la sagesse. C’est surtout un monstrueux trompe-l’œil qui masque et justifie les pires inégalités sociales.

    Cet extrême centre nous amène l’extrême droite aujourd’hui en France. Depuis longtemps, l’historien Pierre SERNA a mis en évidence dans notre histoire les moments où ce ventre mou a entraîné le pire. Déjà Zeev Sternhell avait évoqué les conséquences du « ni droite, ni gauche ». [En 2015, Alain Deneault publiait LA MÉDIOCRATIE. « Il faut penser mou et le montrer. »

  • Un grand portrait radiophonique pour démarrer l’année du bon pied LOUISE, UNE VIE Abonnés

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    Les peuples heureux n’ont pas d’histoire. Qui a bien pu inventer une pareille bêtise ? Le bonheur serait de ne pas avoir de souvenir ni de mémoire et tout ce qui sert à avoir une histoire. L’ignorance et l’amnésie seraient le secret des bienheureux. C’est ce que les dominants nous font croire depuis toujours. Seuls les importants et les puissants auraient ce privilège. Seuls les faits et gestes édifiants de leur vie mériteraient d’être gardés en mémoire, en peinture, en statue de bronze. Eh oui, et ça marche. On les croit. On s’incline. On s’oublie. On avance comme des gommes, au jour le jour, à la nuit la nuit, juste des bouts parfois, des fragments par hasard. Un genre d’inexistence en somme. Car pour faire exister il faut un récit. À la vérité, les peuples heureux ont une histoire. En voilà la preuve par Louise.

  • Un reportage rue de Passy dans le XVIe arrondissement de Paris « Ça va pas passer à la télé, j’espère ? » Abonnés

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    « Ça va pas passer à la télé, j’espère ? » C’est ce qu’une charmante dame du XVIe arrondissement de Paris a demandé à Dillah et Jonathan en se rendant compte de l’énormité qu’elle venait de sortir. Elle a quand même accepté de répondre à leurs questions et n’a pas même pas demandé d’effacer les images ! Voilà ce que c’est d’assumer ses propos. Car rue de Passy, dans les beaux quartiers de l’Ouest parisien, on est (souvent) de droite et on en est fier.

    Et comme nous, modestes journalistes de l’Est parisien, on se demandait ce que nos amis les riches pensaient de l’incertitude politique actuelle, du montant (abyssal) de la dette publique et de l’idée (saugrenue) de taxer les plus aisés pour renflouer les caisses, bref, de l’état catastrophique de notre beau pays pour le dire vite, Là-bas si j’y suis est allé faire du shopping au centre commercial Passy Plaza pour demander aux habitants du XVIe ce qu’ils pensaient de tout cela…

  • Actionnaire, ennemi du salaire ? Il y a 20 ans un reportage de François Ruffin pour Là-bas. François Ruffin et les actionnaires Abonnés

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    Il faut prendre l’argent là où il est, chez les pauvres. François Bayrou entend appliquer le conseil d’Alphonse Allais. Rien de nouveau. Les pauvres sont beaucoup plus nombreux que les riches et ils ont beaucoup moins de pouvoir. Jadis la gauche défendait l’ouvrier mais une grande partie s’est depuis longtemps convertie à la finance. Le gras rentier gavé est devenu le svelte actionnaire humaniste et engagé. Il y a 20 ans, le député François Ruffin, qui était alors reporter dans l’équipe de Là-bas, montrait le fonctionnement des médias spécialisés dans la finance et la mentalité des "petits actionnaires".

  • Benjamin Duhamel, de BFMTV à France Inter Les Duhamel, une saga française Abonnés

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    Dans la famille Duhamel, je demande… le journaliste ! Oui, mais lequel ? Si tout le monde a en tête le visage le plus connu de la famille, celui d’Alain, omniprésent dans les journaux, les radios et les chaînes de télé depuis soixante-ans, il ne faudrait pas oublier qu’il a un neveu et un frère. Également journalistes. Et que son frère a une belle-fille, elle aussi promise à une brillante carrière dans l’audiovisuel. Sans oublier que la belle-mère de la belle-fille du frère d’Alain, l’épouse de son frère donc, est elle aussi une éditorialiste en vue. Et que la nièce de son frère est une ministre importante, pendant que le mari (de la nièce) dirige l’une des plus grosses entreprises françaises. Vous n’avez rien compris ? Regardez la vidéo pour comprendre les nombreuses ramifications d’une famille française qui symbolise à merveille l’entre-soi des pouvoirs politique, économique et médiatique de ce pays.

Une sélection :

Tout un été Là-bas pour se refaire la cerise ! PODCAST Rendre impossible un État palestinien : l’objectif d’Israël depuis sa création AbonnésÉcouter

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Extermination, déportation. Comme des métastases, le massacre de Gaza répand effroi, haine et aveuglement. Il est urgent de comprendre les racines de ce conflit qui a commencé bien avant le 7 octobre 2023. Dans cette étude historique et juridique implacable qui remonte à la naissance du sionisme, Monique Gemillier-Gendreau, grande spécialiste du droit international, montre que jamais Israël n’acceptera de reconnaître un État Palestinien vivant à ses côtés. D’autant qu’aujourd’hui, au massacre des êtres s’ajoute le massacre du droit. Adossé à la toute puissance des États-unis, le pouvoir israélien viole depuis toujours le droit international en toute impunité. C’est pourtant le moyen le plus important pour sortir de cette guerre coloniale qui n’en finit pas. La force du droit contre le droit de la force. C’est la conviction de l’autrice : « ramener le conflit sous la lumière du droit »

Gaza : pas de souci, il n’y a pas de génocide « Israël se cache derrière l’Holocauste pour justifier l’injustifiable » AbonnésÉcouter

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OMER BARTOV, historien israélien de la Shoah, dénonce l’aveuglement et la lâcheté devant le génocide de Gaza et s’inquiète de la radicalisation de la société israélienne. D’autres historiens de l’Holocauste comme Daniel Blatman ou Amos Goldberg ne cessent d’alerter sur le crime en cours, en direct, au vu et au su du monde. Autant de voix qui peinent à passer à travers l’énorme soutien, l’énorme indifférence et l’énorme ignorance.