Révélation des l’ Affaire Cedric CHOUVIAT, quatre policiers poursuivis.

J’étouffe, j’étouffe, j’étouffe, j’étouffe, j’étouffe, j’étouffe, j’étouffe...

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Le 3 janvier, à Paris, Cédric Chouviat est interpellé sur son scooter pour un banal contrôle de police. Plaqué au sol, Cédric fait un arrêt cardiaque. Il décédera dans la nuit de dimanche à lundi, laissant une veuve et 5 enfants.

Pourquoi Cédric est-il mort ? Selon la version policière, relayée dans un premier temps par les médias, Cédric se serait montré « irrespectueux et agressif » envers les agents. Les policiers décident de l’arrêter pour outrage. Après avoir résisté, une fois menotté, Cédric aurait fait un « malaise cardiaque ». Les massages cardiaques prodigués n’y ont rien fait.

Hélas, il n’a fallu que quelques heures pour que des images, diffusées par Mediapart, viennent contredire la version officielle, en montrant la violence de l’interpellation. La famille Chouviat engage aujourd’hui un combat pour connaître la vérité : « Je suis le père de Cédric, et je le dis, on a assassiné mon fils (...) Monsieur Macron, je vais en guerre contre votre État. »

L’avocat de la famille, Me Arié Alimi, a déposé plainte pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Selon Mediapart, les conclusions de l’autopsie devraient être rendues ce mardi 7 janvier.

Voici les images de l’interpellation transmises aux rédactions par Me Arié Alimi (attention, images difficiles) :


Mise à jour 7 janvier 18h41 : Les résultats de l’autopsie sont tombés : Cédric est mort des suites d’une fracture du larynx et d’une asphyxie, un résultat qui confirme le lien entre l’intervention policière et la mort de Cédric. "La famille attend désormais une justice équitable pour être en paix", ajoute Me Arié Alimi.

images : Taha Bouhafs

Voir aussi

 Pascale Pascariello, « Décès de Cédric Chouviat : des vidéos témoignent de la violence de l’interpellation policière », Mediapart, 7 janvier 2020.

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