Comment casser du « gilet jaune » sans le moindre risque

GILETS JAUNES : CHEZ LES VRAIS INCENDIAIRES Abonnés

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Contre les « gilets jaunes », les CRS cognent dur, mais ils risquent aussi de prendre des coups. D’autres, bien plus malins, ne prennent aucun risque. Journalistes, chroniqueurs, experts, figurants médiatiques, ceux-là frappent pourtant bien plus fort. Depuis des mois, leurs mots sont plus violents que les lacrymos et les coups de matraque, et sont autant d’appel à la haine et à la répression. Nous vous en proposons un florilège chronologique, non exhaustif bien sûr, mais surtout de plus en plus violent et délirant au fil des semaines :

Antisémites, xénophobes, nervis, abrutis, salopards, méprisables, terroristes. Ces mots et bien d’autres sont bombardés en boucle sur toutes les chaînes et tous les réseaux. Autant d’incitations à la haine, autant d’encouragements aux violences policières. Depuis des mois, au fil des semaines, les chiens de garde sont devenus des chiens d’attaque. Déchaînés, déboutonnés, déboussolés, leur rage est à la hauteur de leur peur et de la peur de leurs maîtres. Le masque du dédain souriant est tombé, ils dérivent, ils ont perdu pied et ils ne savent pas nager dans ce fleuve jaune.

Merci à Didier Super pour sa vidéo « #rejoinsenmarche s’adresse enfin aux #giletsjaunes », à voir sur sa page Facebook : www.facebook.com/didiersuper.

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