À 12h30, vendredi 17 janvier, une quarantaine de grévistes de la RATP et de la SNCF ont envahi le siège de la CFDT. À peine notre vidéo publiée, toutes les « grandes rédactions » qui d’habitude snobent Là-bas si j’y suis nous appelaient pour obtenir une autorisation de diffusion.
Quelques instants plus tard, c’est le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger qui réagissait sur Twitter : « Quelques dizaines d’individus se sont introduits violemment dans les locaux de la confédération CFDT ce midi. Ils ont agressé verbalement et physiquement des salariés de la CFDT. Nous condamnons cet acte et nous ne nous laisserons pas intimider. » Dans la foulée, tous les grands journaux titraient : « Intrusion violente à la CFDT » [1].
Les images de notre reporter Taha Bouhafs montrent que si la situation était tendue, s’il y a eu des « accrochages » verbaux entre grévistes et militants CFDT, rien ne permet de parler « d’intrusion violente » ni même « d’agression ». Mais peut-être que les rédactions qui titrent ainsi (et qui n’étaient pas présentes ce matin) ont des infos que nous n’avons pas ? Dans les images que nous diffusons ci-dessous, on entend l’un des grévistes dire : « Ne tombez pas dans leurs provocations, ils n’attendent que ça ».
De son côté la CGT indique dans un communiqué : « Quels que soient des désaccords possibles entre les organisations syndicales, la CGT ne cautionne pas ce type d’action. »
Quand des grévistes envahissent le siège de la CFDT, un reportage express de Taha Bouhafs :