Faillite du monde politico-médiatique. Rencontre avec Ignacio RAMONET

TRUMP ÉNORMÉMENT !

Le

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Goujat, escroc, raciste, stupide, oui mais le voici aujourd’hui président des États-Unis d’Amérique. Donald TRUMP est l’homme le plus puissant du monde. Une claque aussi énorme qu’inattendue pour le monde médiatico-politique qui est tombé de son armoire. Tous les sondages le donnaient perdant, tous les médias étaient contre lui. Sur 200 médias américains, 194 soutenaient Hillary CLINTON, de même que Wall Street, de même que les artistes, les intellectuels, les experts et toutes les élites du monde dressées contre l’affreux Trump.

Bien peu ont compris que TRUMP, à côté de ses délires ubuesques et ses insanités calculées, avait aussi un programme en phase avec les précarisés, les humiliés, et tous les déclassés par quarante années de néo-libéralisme, tous ceux que les élites perchées sur leur armoire ne peuvent pas voir et ne veulent pas voir. Peu nombreux ont été ceux qui sont allés au-delà de la répulsion pour chercher pourquoi l’Amérique profonde pouvait choisir TRUMP, bien peu hormis Michael MOORE (« Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner ») et Ignacio RAMONET dans un article publié début septembre : LES SEPT PROPOSITIONS DE DONALD TRUMP QUE LES GRANDS MÉDIAS NOUS CACHENT.

Un entretien de Daniel MERMET avec Ignacio RAMONET.

Écouter l'émission

  • 01. Ce que les grands médias vous ont caché

    - MP3 - 14 Mio

  • 02. L’appui des médias plombe

    - MP3 - 7.7 Mio

  • 03. Trump le protectionniste

    - MP3 - 7.2 Mio

  • 04. À contre-courant

    - MP3 - 8.6 Mio

  • 05. Le nouvel autoritarisme identitaire

    - MP3 - 10.2 Mio

(photos : Jonathan DUONG pour Là-bas si j’y suis)

TRUMP énormément ! [INTÉGRALE]
Là-bas si j’y suis

Les différentes séquences de l’émission :

01. Ce que les grands médias vous ont caché
Là-bas si j’y suis
02. L’appui des médias plombe
Là-bas si j’y suis

03. Trump le protectionniste
Là-bas si j’y suis
04. À contre-courant
Là-bas si j’y suis

05. Le nouvel autoritarisme identitaire
Là-bas si j’y suis

Merci à Ignacio RAMONET.

Programmation musicale :
Franz FERDINAND : Demagogue

Pauline BOULET attend vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37.

journaliste : Daniel MERMET
réalisation : Sylvain RICHARD
photos : Jonathan DUONG

(Vous pouvez podcaster cette émission en vous rendant dans la rubrique « Mon compte », en haut à droite de cette page.)

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La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.