Avec Serge Halimi, du Monde diplomatique

Qui a dit « fake news » ? Abonnés

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Comme les champignons après la pluie, les entreprises de lutte contre les fake news se multiplient. Huit médias français (Le Monde, L’Express, Libération, 20 Minutes, l’Agence France-Presse, BFM-TV, France Télévisions et France Médias Monde) sont rémunérés par Facebook pour démentir les fausses informations relayées sur son propre réseau [1]. Le journal Le Monde a élaboré le « Décodex », un annuaire censé indiquer la « fiabilité » des sites Internet (Là-bas si j’y suis n’y figure pas, ne cherchez pas…). Le 20 heures de France 2, lui, a lancé une nouvelle rubrique intitulée « Faux et usage de faux ». Son but ? « Lutter contre les fausses informations qui ont pignon sur rue sur internet [2] ». À en croire tous ces médias « sérieux », l’empire du mensonge et de la désinformation serait donc… Internet.

Ce printemps 2019 marque pourtant un triste anniversaire : les vingt ans de la guerre menée par l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord) au Kosovo. Une guerre dont l’origine est « le plus gros bobard de la fin du XXe siècle », comme le rappellent Serge Halimi et Pierre Rimbert dans le Monde diplomatique d’avril : un supposé plan nommé Potkova (« fer à cheval ») qu’aurait préparé les Serbes pour mettre en œuvre l’« épuration ethnique » du Kosovo. À une époque où ni Facebook ni Twitter n’existaient, et où le balbutiant Google n’avait qu’un an, ce mensonge destiné à justifier l’intervention militaire avait été propagé par l’OTAN et par la plupart des grands médias occidentaux qui pourfendent aujourd’hui les fausses informations.

Une propagande de guerre récurrente : la première guerre du Golfe, en 1990, avait elle aussi donné lieu à son lot de désinformations destinées à dramatiser et ainsi mieux justifier l’intervention militaire. Comme dans la bouche d’Alain Minc, le dimanche 17 février 1991, alors invité d’Anne Sinclair dans l’émission « 7 sur 7 » :

Alain Minc, « 7 sur 7 », 17 février 1991
par Là-bas si j'y suis

Un entretien de Jonathan Duong avec Serge Halimi, directeur de la rédaction du Monde diplomatique, auteur avec Pierre Rimbert de l’article « Le plus gros bobard de la fin du XXe siècle » dans le Monde diplomatique d’avril.

Programmation musicale :
 Eclectic Method : No Collusion Remix
 SocialistMop : Fake News Remix - Donald Trump vs. The Mainstream Media

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  • Le lettre hebdo de Daniel Mermet Marine et Manu préparent la dissolution* Accès libre

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    Cher Manu,

    Je trouve enfin un moment pour te répondre pendant ces audiences et ces plaidoiries à mourir d’ennui. J’espère que vous allez bien Brigitte et toi depuis l’autre soir, cette omelette aux cèpes était une merveille. Dis-lui que le manteau de mi-saison qu’elle m’a conseillé pour le procès est parfait, pas de fantaisie mais chic quand même. Cette affaire est kafkaïenne. Les médias ont repris nos éléments de langage, ces petits moutons sont toujours parfaits avec nous. On perd du temps dans ce tribunal mais on risque quoi ? Une grosse amende ? Pas de souci, on paiera, comme dit Jordan, on est pété de thunes. Une peine d’emprisonnement ? Trop bien ! Me voila embarquée. « Qui va s’occuper de ses chats ? » Je vois déjà les titres et mes chats tout maigres. Un record de com ! On prend dix points. Reste l’inéligibilité. Là, c’est encore mieux ! C’est cadeau ! Enfin libre ! Je prends un aller simple pour les Bahamas avec mes chatons et je laisse tout tomber. 38 ans que je suis dans ce vieux potage. Que Bardella reprenne la boutique, la star de TikTok avec ses deux millions de followers et ses dents qui rayent le parquet. Mais c’est vrai qu’il y a du boulot. Là, il vient de finir les coloriages qu’on lui a donnés à faire pour qu’il apprenne où est le Liban, Gaza, Israël et tout ça.

  • De Gaulle, Poutou : même combat ! Abonnés

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    Cette semaine, ceux qui étonnent Dillah Teibi, ce sont deux culottés qui ont en commun d’avoir été ministres des comptes publics, entre autres fonctions, sous la Macronie. Nos deux culottés sont donc co-responsables de la situation désastreuse dans laquelle se trouvent les finances publiques. Et vous savez quoi ? Loin de faire amende honorable, ces deux faucons ont le culot de faire des propositions pour nous sortir du pétrin dans lequel ils nous ont mis. Vous voyez de qui on parle ?

  • Entretien avec le délégué général des Petits frères des pauvres En France, tous les vieux ne sont pas riches… Accès libre

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    Repousser au 1er juillet la revalorisation des pensions de retraite prévue le 1er janvier, c’est la bonne idée du premier ministre pour faire des économies (temporaires). Inadmissible pour Yann Lasnier, délégué général de l’association Petits frères des pauvres, qui rappelle que les retraités ne forment pas une « classe sociale homogène ». Pire, sur les 9 millions de personnes qui vivent en France sous le seuil de pauvreté, 2 millions ont plus de 60 ans. Pour eux, juillet ça fait loin… et la vie est courte ! Entretien.

  • Rencontre avec l’auteur de BD Joe Sacco, qui publie « Guerre à Gaza » (Futuropolis) Gaza, un génocide gentil… Abonnés

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    C’est JOE SACCO qui dit ça. Qui le dit et qui le dessine dans GUERRE À GAZA, une BD grinçante et urgente. Le héros, c’est GENOCIDE JOE, c’est-à-dire un certain JOE BIDEN quelque peu impliqué dans les massacres en cours. La France est devenue le caniche des États-Unis au point de ne plus s’émouvoir de la totale responsabilité de cette Amérique qui fait mine de s’apitoyer et d’implorer la paix tout en livrant des tonnes d’armes à Nétanyahou. Mais d’abord, est-ce un génocide ou un cas de légitime défense ? Joe SACCO propose « AUTO-DÉFENSE GÉNOCIDAIRE ».

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire Connaissez-vous le Boudienny ? Abonnés

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    Le Boudienny est un cheval. C’est même une race de chevaux très prisée dans les courses hippiques et les concours d’équitation. Mais savez-vous d’où vient son nom ? Le Boudienny doit son nom à son créateur, le maréchal Semion Mikhaïlovitch Boudienny, à qui l’Union soviétique a ainsi voulu rendre hommage pour son implication dans la Révolution russe. Le corps de cavalerie qu’il a créé en 1918, surnommé la « cavalerie rouge », joua un rôle décisif dans la guerre qui opposa les bolchéviques aux armées blanches qui menaçaient la révolution. Élevé au statut de héros de l’Armée rouge, Semion Boudienny n’eut de cesse de vouloir améliorer la qualité de la cavalerie soviétique, en créant une race censée être sportive et endurante. Il ne manquait donc à ce grand homme qu’une chanson à sa gloire… Eh bien elle existe, elle date de 1935 et s’appelle le Chant de la cavalerie rouge ! Et savez-vous qui la chante à tue-tête dans sa salle de bains ? Olivier Besancenot. Si si.

  • « Nous combattons des animaux humains » 6 octobre 2023, beau temps sur Gaza Accès libre

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    La veille du 7 octobre, à quoi ressemblait Gaza ? La question palestinienne n’était plus une question. La Palestine n’était plus dans la course, vaincue, occultée par Israël, éclipsée par d’autres questions brûlantes, la page Palestine était tournée. Les accords d’Abraham allaient sceller le rapprochement entre Israël et plusieurs pays arabes, les experts le confirmaient, le temps des idéologies est dépassé, la cause palestinienne aussi. Et soudain, ce bloc d’abîme.

  • Un hommage à Manfred DEIX et un long-métrage d’animation d’après son œuvre. Des contrepoisons face à l’extrême droite en Autriche Autriche : contre l’extrême droite, des contrepoisons Accès libre

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    Autriche. Victoire historique de l’extrême droite aux législatives. Le 29 septembre, pour la première fois, le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche), parti fondé par des nazis, arrive en tête dans une élection nationale avec 28,8 %, soit un bond de 13 points depuis 2019. Herbert Kickl (55 ans), chef du parti, ex-ministre de l’Intérieur, veut devenir le VOLKSKANZLER, le « chancelier du peuple », titre emprunté à un autre autrichien, Adolf Hitler.

  • Toute sa vie (1949-2016), le génial dessinateur Manfred Deix a montré le pire de l’Autriche Autriche : Manfred DEIX, un contrepoison Abonnés

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    Le 29 septembre en Autriche, le parti d’extrême droite FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche) a remporté les législatives avec 28,8 %, un score historique chaudement salué par le RN de Marine Le Pen. Le génial caricaturiste Manfred Deix a eu la chance de mourir avant de voir ça, lui qui toute sa vie a montré tous les signes annonciateurs du retour d’un refoulé qui ne le fut jamais. Voilà un choix de ses dessins en guise de contrepoison posthume et aussi un film d’animation inspiré de ses dessins.

  • 1924-2024. Armand GATTI aurait cent ans ! Voici une superbe rencontre en 1992 avec le « poète volcan » et son équipe (RADIO/PODCAST 45’20) Armand Gatti, poète volcan aurait cent ans ! Accès libre

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    « Je suis une ponctuation, dont le rêve est de faire respirer une phrase. » C’était en 1992, il y a 25 ans, une rencontre avec Armand Gatti et sa bande de La Parole Errante, chez Magne, un bistrot qui lui était entièrement dévolu près de la place d’Alésia. Foisonnant, débordant, anar, mystique, lyrique, visionnaire du réel, griot des sans-mots, généreux surtout, solidaire, révolutionnaire avant tout. Prenez le temps de découvrir ou de redécouvrir Armand Gatti, histoire de remettre un peu d’huile sur le feu.

  • Discriminer, c’est mal et en plus ça coûte cher Abonnés

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    C’était le grand oral de Michel Barnier ce mardi à l’Assemblée nationale. Dans un contexte de déficit public historique, notre premier ministre a cité le général de Gaulle : faire beaucoup avec peu et en partant de presque rien. Il aurait tout aussi bien pu citer Churchill et son fameux « du sang, du labeur, des larmes et de la sueur » car le gouvernement Barnier a déclaré la guerre au déficit. Sauf que, avant de partir en guerre, le nouveau chef de Matignon serait bien avisé d’ouvrir ses tiroirs. Dans l’un d’eux, il trouverait un rapport pondu en 2016 par de pertinents fonctionnaires (qui coûtent moins cher que les consultants de McKinsey !). Et ces fonctionnaires ont eu une idée lumineuse : la lutte contre le racisme et les discriminations est une mine d’or ! Vu l’état des finances publiques, ça étonne Dillah que le gouvernement ne saute pas sur l’occasion…

  • Entretien avec Esther Benbassa et Jean-Christophe Attias qui publient « La conscience juive à l’épreuve des massacres » (Textuel) radio/podcast Palestine, une arête de poisson dans la gorge du monde Accès libre

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    Le colonisateur peut gagner des batailles mais il perd toujours la guerre. De l’Algérie à l’Irlande, du Vietnam au Mozambique, partout le colonisateur a fini par perdre. Même les autochtones anéantis dans les Amériques reprennent peu à peu leur place dans l’histoire. Le sionisme est né au temps du colonialisme triomphant au XIXe siècle avec l’idée de créer un État comme refuge pour le peuple juif persécuté. Mais où ? Le lieu, comme le projet, étaient très loin de faire l’unanimité dans le monde juif où le sionisme a connu beaucoup d’adversaires. Le débat a persisté et se ranime aujourd’hui dans le monde au moment où Israël s’enfonce dans l’impasse sans issue d’une violence sans borne. Dans un livre court, les deux universitaires spécialistes de l’histoire du judaïsme, Esther Benbassa et Jean-Christophe Attias, familiers d’Israël et soutiens de la cause palestinienne depuis toujours font part de leur questionnement.

  • Le géographe Pascal Clerc publie « Émanciper ou contrôler ? Les élèves et l’école au XXIe siècle » aux éditions Autrement « Pourquoi est-ce qu’on n’apprend pas à réparer les vélos à l’école ? » Abonnés

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    Qu’est-ce qu’un géographe ? Un chercheur qui étudie les paysages, l’organisation des espaces et la façon dont les humains arpentent ces espaces. Appliquer sa méthodologie à l’école, c’est ce qu’a fait le géographe Pascal Clerc qui publie Émanciper ou contrôler ? Les élèves et l’école au XXIe siècle aux éditions Autrement. La sociologie nous enseigne que les « formes informent », mais également que les « formes forment ». Alors nos écoles de la République ressemblent-elles à des monastères ou à des prisons ? Comment les a-t-on dessinées et construites ? Ces lieux où nos enfants passent toutes leurs journées sont-ils des lieux d’émancipation ou des lieux de contrôle et de discipline des corps et des esprits ? Puisque les espaces définissent le type d’apprentissage qu’on y fait, on devrait concevoir les écoles en fonction des objectifs pédagogiques. « Pourquoi est-ce qu’on n’apprend pas à réparer les vélos à l’école ? » Éléments de réponse avec le géographe Pascal Clerc, qui est l’invité de Laurence De Cock dans ce nouveau numéro de « Si j’aurais su ».

  • Chaque mardi, Olivier Besancenot raconte les chansons de notre histoire De John Lennon à U2, le « dimanche sanglant » résonne en Irlande du nord Abonnés

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    Ce n’est pas une mais au moins trois chansons que le « Bloody Sunday », le « dimanche sanglant », a inspirées. Il faut dire que l’émotion fut à la hauteur du massacre perpétré le 30 janvier 1972 par l’armée britannique, à Londonderry. Les parachutistes tirèrent à balles réelles sur une foule désarmée et pacifique qui manifestait pour les droits civiques : vingt-huit manifestants furent touchés par des tirs, dont beaucoup dans le dos, quatorze personnes en mourront au total, dont plusieurs adolescents de 17 ans. Si la chanson de U2 fut un énorme succès, elle ne sortit que pour le dixième anniversaire du « dimanche sanglant ». Au moins deux chansons l’ont précédé, celle du groupe de punk Stiff Little Fingers, et celle d’un certain John Lennon. De Karl Marx à John Lennon, retour avec Olivier Besancenot sur la lutte pour l’indépendance de l’Irlande.

Une sélection :

Tout un été Là-bas La vérité, un concept étranger à Raphaël Enthoven AbonnésVoir

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Dimanche 12 mai, le très médiatique Raphaël Enthoven était invité de Benjamin Duhamel dans son émission « C’est pas tous les jours dimanche » sur BFMTV. L’occasion pour le talentueux orateur d’asséner une de ces belles sentences dont lui seul a le secret : « nous périssons de la criminalisation de l’opinion d’en face ». Criminaliser l’opinion d’en face, c’est pourtant exactement ce que le philosophe a fait pendant toute l’émission, en repeignant systématiquement en odieux antisémite toute personne qui critiquerait les bombardements israéliens sur Gaza. Et ce grâce à une série d’approximations, de contre-vérités et de mensonges dont le nombre et l’ampleur – en seulement vingt-sept minutes d’entretien – forcent le respect. Extraits.

L’État d’Israël contre les juifs. Dialogue avec Sylvain Cypel (2e partie) (VIDÉO | 50:02) AbonnésVoir

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La Bible dit que ce qui ne s’obtient « ni par la puissance, ni par la force » s’obtient par l’« esprit ». Or aujourd’hui en Israël, un dicton populaire a transformé ce message, c’est devenu : « ce qui ne s’obtient pas par la force s’obtient avec plus de force ». Comment en est-on arrivé là ? Comment une extrême droite raciste et suprémaciste est-elle arrivée au pouvoir ? Un gouvernement soutenu par toutes les extrêmes droites du monde, y compris les plus antisémites ?

Tout un été Là-bas Alain Gresh : « Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir » AbonnésÉcouter

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Ben oui, mais c’est la guerre, que voulez-vous… Rarement un conflit aura été accompagné par tant de mauvaise foi, par tant de mensonges, de désinformation, d’affabulation. Rarement le manichéisme n’aura autant dominé et fait oublier la profondeur historique d’une crise que nous redécouvrons à chaque conflit. Rarement la politique française n’aura été aussi lâche, se contentant d’un suivisme affligeant à l’égard du gouvernement israélien et de son parrain américain.

Tout un été Là-bas : réécoutez ce grand entretien, trois jours après le 7 octobre 2023, avec l’ex-ambassadrice de Palestine LEÏLA SHAHID : APRÈS LA TERREUR, LA TERREUR Accès libreÉcouter

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« Il ne peut y avoir aucune explication », disait le premier ministre socialiste Manuel Valls, « car expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser. » Malgré cette forte pensée, nous vous proposons cet entretien à chaud avec Leïla Shahid, ex-ambassadrice de la Palestine, témoin et actrice engagée en première ligne et toujours militante de la cause palestinienne. Sommée de dénoncer le terrorisme islamiste, elle répond : « toute action contre des civils, qu’elle soit une action palestinienne, israélienne ou française, est un crime contre l’humanité ».