« AU NOM DE LA DÉMOCRATIE, VOTEZ BIEN ! » Un entretien de Daniel MERMET avec Mathias REYMOND

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Pour 69 % des Français, les journalistes ne sont pas indépendants des partis politiques et du pouvoir [1]. La crédibilité des médias connaît une baisse historique. Des reporters de certains médias se font maltraiter dans les manifs. Pourquoi tant de défiance ? Mathias REYMOND, maître de conférences en économie et co-animateur d’Acrimed, apporte des réponses en revenant sur le traitement médiatique des présidentielles de 2012 et 2017. Un démontage précis et cinglant au moment où nos chantres médiatiques sont déchaînés comme jamais contre le mouvement social.

Un entretien de Daniel MERMET avec Mathias REYMOND.

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journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Jonathan Duong
montage : Cécile Frey
son : Sylvain Richard

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  • « Au nom de la démocratie, votez bien ! ». Retour sur le traitement médiatique des élections présidentielles de 2002 et 2017

    Économiste, prof à l’université de Montpellier, co-animateur du site Acrimed, Mathias Reymond dégaine un arsenal critique pour désosser le traitement médiatique des élections présidentielles de 2002 et 2017. À le lire, ce sont les médias qui se réclamant du débat démocratique qu’elles piétinent cependant allègrement, ont orchestré la dramaturgie politique du second tour. Ce sont encore ces médias, qui en collaboration avec les communicants politiques, influent sur ce à quoi il faut penser, disposent du pouvoir de consécration ou de stigmatisation des candidats, pèsent sur des choix électoraux et écrasent des opinions dissidentes. Ce journalisme de prescriptions fait les élections. Pas à tous les coups, nuance Mathias Reymond qui ajoute : « les médias cherchent toujours à imposer un choix qui semble inéluctable. Le choix des maîtres. »

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