Rencontre avec Monique PINÇON-CHARLOT et Michel PINÇON

Les Pinçon-Charlot fâchés tout rouge ! Abonnés

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Pourris ? Voleurs ? Tricheurs ? Nous, on s’en fout, nous, on veut juste qu’ils défendent nos intérêts, en tout lieu, à tout instant. C’est pas une question de morale. Nous, on a tout, mais on en veut encore plus.

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journaliste : Daniel MERMET
réalisation : Jonathan DUONG
image : Jeanne LORRAIN
montage : Cécile FREY
son : Alexandre LAMBERT

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Dossier : Qui est VRAIMENT Emmanuel MACRON ?

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  • Les prédateurs au pouvoir, main basse sur notre avenir

    Le Pen, Fillon, Trump, Hollande, Macron… Quelques semaines avant l’élection présidentielle, les deux sociologues se livrent à leur activité préférée : brosser le portrait d’une caste dominante cynique et amorale. Avec l’argent comme arme principale, ils et leurs amis du Cac 40, mènent une guerre de classe d’une violence extrême. Prête à tout pour gagner, menée par la logique du « toujours plus », elle tisse la toile de ses intérêts, spéculations sur le réchauffement climatique, sur la vente d’armes, du commerce du sang et des services à la personne…Avec rage et pertinence, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, nous fournissent des outils pour nous permettre « d’enlever toutes les richesses et les pouvoirs d’une petite oligarchie dont la cupidité ampute l’anticipation de l’avenir de l’Humanité ». Ils nous crient l’urgence… Lire la suite

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Chacun a en soi un bourgeois qui sommeille François Bégaudeau : « Je rêverais qu’une assemblée populaire administre France Inter » AbonnésVoir

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Je suis un bourgeois et j’en suis fier. Personne ne dit une chose pareille. Le bourgeois, c’est l’autre, le bobo, le faux-cul, le gras du bide. Et encore, ça se dit plus, bourgeois, c’est désuet. Depuis longtemps, le bourgeois a appris à se déguiser. Une casquette de pêcheur, une veste de paysan, un blue jean comme les ouvriers. Il a entonné des discours indignés et révoltés contre le mal, contre le fascisme et contre les cons. C’est un libertaire, le bourgeois. Contre l’impôt, contre le voile, contre les flux migratoires incontrôlés. Il proclame la révolution. C’est le titre du livre d’Emmanuel Macron, RÉVOLUTION. Il est progressiste aussi. Le mouvement qui soutient Macron se proclame « progressiste ».

C’est le printemps !!!! Accès libreÉcouter

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Musicale pour fêter l’arrivée des beaux jours...
avec Edith Piaf "Enfin le printemps", Jacques Prévert "Le temps perdu", Aznavour "C’est le printemps", Bourvil, Lester Young "Two to tango" et les Fabulous troubadours "Y des Garçons"

Connaissez-vous Gerhard Haderer ? AbonnésLire

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On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.

Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant.

Ensuite, merci à Jésus. Et surtout à Monseigneur Christoph Schönborn, cardinal, archevêque de Vienne. En 2002, Gerhard Haderer publiait La Vie de Jésus, un surfeur drogué à l’encens, ce qui faisait un peu scandale dans la très catholique Autriche, si bien que le cardinal archevêque, hors de lui, crut bon de donner l’ordre à l’auteur de présenter ses excuses aux chrétiens pour avoir ridiculisé le fils de Dieu. Au passage, on le voit, l’Islam n’a pas le monopole du refus des caricatures, mais celles-ci eurent beaucoup moins d’écho chez nos défenseurs de la liberté d’expression. Et bien entendu, comme toujours, la censure assura le succès de l’album, qui atteignit 100 000 exemplaires en quelques jours.

Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Mais là, quand même, il y pas mal de dessins de Gerhard Haderer qui lui restent, c’est sûr, en travers de la gorge. On peut rêver et c’est déjà beaucoup.