« L’État pour nous, c’est l’école et la police. Ce sont les deux seuls rapports à l’État que nous avons, depuis tout petit jusqu’à l’âge adulte. Et toujours avec un grand degré de violence. »
Depuis le 26 mai et le « braquage » du cortège de tête de la manifestation syndicale par le comité Adama et ses soutiens [1], ils le répètent en boucle : les quartiers populaires et les luttes qui s’y mènent font partie intégrante du mouvement social. Avec leurs modes d’actions et leurs préoccupations particulières, au premier plan desquelles la police et l’école.
Comment faire la jonction entre les mouvements politiques de gauche et les luttes menées dans les quartiers populaires ? Pourquoi le mouvement social "classique" ignore-t-il depuis si longtemps ces problématiques ? Ou du moins, ne les met pas au premier plan des revendications ? Pourquoi la gauche se mobilise-t-elle contre les violences policières aux États-Unis et pas en France ?
À la Fête de l’Huma, une émission de Dillah Teibi et Daniel Mermet avec :
- Fatima Ouassak, fondatrice du Réseaux Classe/Genre/Race, membre du Front de Mères à Bagnolet
- Youcef Brakni du Comité Vérité et Justice pour Adama
- Taha Bouhafs, militant France Insoumise (et notamment auteur de la vidéo montrant Alexandre Benalla frapper des manifestants)
- Issaba, professeur de mathématiques et rappeur