À la fête de l’Huma, les quartiers en lutte contre la violence scolaire et policière

Les luttes des quartiers populaires, c’est aussi le mouvement social ! Abonnés

1

Le

« L’État pour nous, c’est l’école et la police. Ce sont les deux seuls rapports à l’État que nous avons, depuis tout petit jusqu’à l’âge adulte. Et toujours avec un grand degré de violence. »

Depuis le 26 mai et le « braquage » du cortège de tête de la manifestation syndicale par le comité Adama et ses soutiens [1], ils le répètent en boucle : les quartiers populaires et les luttes qui s’y mènent font partie intégrante du mouvement social. Avec leurs modes d’actions et leurs préoccupations particulières, au premier plan desquelles la police et l’école.

Comment faire la jonction entre les mouvements politiques de gauche et les luttes menées dans les quartiers populaires ? Pourquoi le mouvement social "classique" ignore-t-il depuis si longtemps ces problématiques ? Ou du moins, ne les met pas au premier plan des revendications ? Pourquoi la gauche se mobilise-t-elle contre les violences policières aux États-Unis et pas en France ?

À la Fête de l’Huma, une émission de Dillah Teibi et Daniel Mermet avec :

  • Fatima Ouassak, fondatrice du Réseaux Classe/Genre/Race, membre du Front de Mères à Bagnolet
  • Youcef Brakni du Comité Vérité et Justice pour Adama
  • Taha Bouhafs, militant France Insoumise (et notamment auteur de la vidéo montrant Alexandre Benalla frapper des manifestants)
  • Issaba, professeur de mathématiques et rappeur

Abonnez-vous pour accéder à tous nos contenus, c’est très simple !

Depuis 1989 à la radio, Là-bas si j’y suis se développe avec succès aujourd’hui sur le net. En vous abonnant vous soutenez une manière de voir, critique et indépendante. L’information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. C’est le prix de notre travail. C’est aussi le prix de notre indépendance, pour ne pas être soumis financièrement aux annonceurs, aux subventions publiques ou aux pouvoirs financiers.

Je m'abonne J'offre un abonnement

Déjà abonné.e ?
Identifiez-vous

C'est vous qui le dites…Vos messages choisis par l'équipe

Les bouquins de LÀ-BASLire délivre

  • Voir

    La bibliothèque de LÀ-BAS. Des perles, des classiques, des découvertes, des outils, des bombes, des raretés, des bouquins soigneusement choisis par l’équipe. Lire délivre...

    Vos avis et conseils sont bienvenus !

Dernières publis

Une sélection :

Tout un été Là-bas MOI PRÉSIDENT, JE RÉPONDRAI À CHAQUE FRANÇAIS QUI M’ÉCRIRA ! AbonnésVoir

Le

Hervé Le Tellier, prix Goncourt pour son roman L’Anomalie, est moins connu pour sa correspondance avec plusieurs présidents de la République française. Pourtant, dans Moi et François Mitterrand, il dévoilait sa correspondance secrète avec ce grand homme et révélait l’incroyable vérité sur sa mort. Une vérité que les médias ont totalement occultée, il faut avoir le courage de le dire. Mais il évoquait aussi ses échanges épistolaires avec Jacques Chirac aussi bien qu’avec Nicolas Sarkozy. Tous ces grands chefs d’État ont pris le soin de répondre à Hervé alors qu’il n’était pas encore célèbre mais un simple citoyen. Le (ou la) futur(e) président(e) aura-t-il (elle) la même modestie ? Cette question nous fournit l’occasion de (ré)écouter l’entretien qu’Hervé nous a accordé en 2016. À travers ces échanges épistolaires, c’est une partie mal éclairée de notre histoire qui apparaît en montrant le rapport entre ces grands hommes et un modeste citoyen comme Hervé.

Tchernobyl, c’est notre paradis ! Avec les derniers habitants de la zone interdite Les joyeux fantômes de Tchernobyl Accès libreÉcouter

Le

Elles préféraient rester dans la zone contaminée plutôt que de quitter leur maison. Des centaines de milliers d’habitants furent évacués de gré ou de force dans une zone de 30 km après la catastrophe du 25 avril 1986. Mais ces quelques femmes avaient voulu rester, malgré dénuement et abandon.

Environ 700 irréductibles, les SAMOSELY, survivaient ainsi dans la zone la plus contaminée par la radioactivité dans le monde, 2 600 km2, devenue aujourd’hui un « parc involontaire » où se développent une faune et une flore étranges, avec toujours ces habitants tenaces depuis trente ans. (...)