Entretien Daniel Mermet et Francois Ruffin en public au Lieu-Dit (Vidéo et PODCAST)

Les aventures de Ruffin reporter ! (1/3)

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Député et journaliste, François Ruffin a été reporter pendant sept ans dans l’équipe de LÀ-BAS SI J’Y SUIS sur France Inter, de 2005 à 2012. Les collaborateurs qui sont passés par Là-bas poursuivent tous de brillantissimes carrières, mais député c’était quand même inattendu. Dès sa création en 1989 sur France Inter, nous avons affiché notre engagement « Plus près des jetables que des notables » tout en pratiquant un journalisme rigoureux, populaire et inventif, essentiellement de reportages, en France comme à travers le monde, souvent dans les luttes sociales, avec (rappelons-le) toujours un grand succès d’audience. De quoi acquérir une expérience et des idées qui vous donnent l’absolue certitude que à la fin c’est nous qu’on va gagner.

Aujourd’hui, depuis sept ans, Là-bas continue de plus belle sur le net grâce à nos Abonnés Modestes et Géniaux, nos AMG chéris. Grâce à eux, comme cadeau pour tous, nous rediffusons cette série gratos !
Un bel été à toutes et tous !

D.M.
Les aventures de Ruffin reporter ! (1/3)
par Là-bas si j'y suis

Parmi des dizaines de reportages au cours de ces années, Daniel Mermet et François Ruffin vous proposent un choix établi au cours d’une rencontre en public au Lieu-Dit
A écouter, à ré-ecouter et c’est pas triste ...

Le Journal Fakir

[RADIO] Le journal Fakir (29 avril 2004)
Reportage de Thierry SCHARF sur Fakir, mensuel alternatif d’Amiens et harcelé judiciairement par le quotidien Le Courrier picard, proche des autorités municipales. Entretien avec François Ruffin créateur de Fakir, réactions des journalistes et des syndicalistes du Courrier Picard...

1ère diffusion le 24 avril 2004
Reportage : Thierry Scharf
Réalisation : Antoine Chao

Reportage de Thierry SCHARF sur Fakir, mensuel alternatif d’Amiens et harcelé judiciairement par le quotidien Le Courrier picard, proche des autorités municipales. Entretien avec François Ruffin créateur de Fakir, réactions des journalistes et des syndicalistes du Courrier Picard...
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La muscu attitude

[RADIO] La muscu attitude (31 janvier 2005)
Reportage de François Ruffin dans les quartiers nord d’Amiens où l’Association pour la prévention de la délinquance amienoise a ouvert une salle de musculation dirigée par Jacques.
Les sportifs qui fréquentent cette salle ne sont pas forcement des fanatiques des gros biceps beaucoup sont au chômage ou naviguent de CDD en CDD, en interim, en CES, en vagues formations...

1ère diffusion le 31 janvier 2005
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Antoine Chao

Dans les quartiers nord d’Amiens, l’Association pour la prévention de la délinquance amienoise a ouvert une salle de musculation dirigée par Jacques.
Les sportifs qui fréquentent cette salle ne sont pas forcement des fanatiques des gros biceps beaucoup sont au chômage ou naviguent de CDD en CDD, en interim, en CES, en vagues formations...
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L’affaire Daewoo : 1ère partie

[RADIO] L’affaire Daewoo : 1ère partie (25 avril 2005)
Reportage de François Ruffin. Deux destins qui se sont croisés, sans le savoir. D’un côté Kim Woo Choong, ancien patron de Daewoo, poursuivi en Corée pour avoir détourné plusieurs milliards de dollars et qui s’est refugié... en France !
De l’autre, Kamel Belkadi, ancien salarié de Daewoo, licencié en 2003 et qui est poursuivi pour avoir soi-disant mis le feu à son entreprise.

1ère diffusion le 25 avril 2005
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Antoine Chao

Deux destins qui se sont croisés, sans le savoir. D’un côté Kim Woo Choong, ancien patron de Daewoo, poursuivi en Corée pour avoir détourné plusieurs milliards de dollars et qui s’est refugié... en France !
De l’autre, Kamel Belkadi, ancien salarié de Daewoo, licencié en 2003 et qui est poursuivi pour avoir soi-disant mis le feu à son entreprise.
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L’affaire Daewoo : 2ème partie

1ère diffusion le 26 avril 2005
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Antoine Chao

Ancien employé de l’usine Daewoo, accusé de l’incendie de son usine, Kamel Belkadi est fils de sidérurgiste. Avec lui, on découvre Longwy, ville marquée par un double échec industriel : la fin de la sidérurgie, puis l’échec de la reconversion à l’asiatique.
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L’affaire Daewoo : 3ème partie

[RADIO] L’affaire Daewoo : 3ème partie (27 avril 2005)
Reportage de François Ruffin. L’ancien PDG de Daewoo, Kim Woo Choong, est aujourd’hui poursuivi en Corée du Sud pour détournements de fonds à hauteur de 2,5 milliards. Il s’est pourtant réfugié en France, où il a obtenu la nationalité française, ainsi que la croix de commandeur de la légion d’honneur.

1ère diffusion le 27 avril 2005
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Antoine Chao

L’ancien PDG de Daewoo, Kim Woo Choong, est aujourd’hui poursuivi en Corée du Sud pour détournements de fonds à hauteur de 2,5 milliards.
Il s’est pourtant réfugié en France, où il a obtenu la nationalité française, ainsi que la croix de commandeur de la légion d’honneur.
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Frits au pays des merveilles : 1ère partie

[RADIO] Frits au pays des merveilles : 1ère partie (23 mai 2005)
Reportage de François Ruffin. Voyage autour de Ramousies, le village où Frits Bolkestein possède une maison et a beaucoup de peine à trouver un plombier. On découvre les merveilles de l’Union européenne : entre autres, les possibilités de délocaliser "Là-bas si j’y suis express" en Pologne...

1ère diffusion le 23 mai 2005
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Antoine Chao

Voyage autour de Ramousies, le village où Frits Bolkestein possède une maison et a beaucoup de peine à trouver un plombier. On découvre les merveilles de l’Union européenne : entre autres, les possibilités de délocaliser "Là-bas si j’y suis express" en Pologne...
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Frits au pays des merveilles : 2ème partie

[RADIO] Frits au pays des merveilles : 2ème partie (26 mai 2005)
Reportage de François Ruffin. Dans la région de Maubeuge, près de chez Monsieur Bolkenstein, on poursuit notre voyage au pays de la déréglementation. Un salarié licencié par fax de Bucarest, un artisan qui recrute des Roumains, et des ouvriers qui craignent d’être délocalisés.

1ère diffusion le 26 mai 2005
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Antoine Chao

Dans la région de Maubeuge, près de chez Monsieur Bolkenstein, on poursuit notre voyage au pays de la déréglementation. Un salarié licencié par fax de Bucarest, un artisan qui recrute des Roumains, et des ouvriers qui craignent d’être délocalisés.
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Frits au pays des merveilles : 3ème partie

[RADIO] Frits au pays des merveilles : 3ème partie (27 mai 2005)
Reportage de François Ruffin. Rencontre avec les salariées de ECCE, à Poix du Nord, près de Maubeuge : sous-traitant de LVMH, la marque Kenzo va déplacer la confection de ses costumes vers les pays de l’Est. D’où la chronique d’une fermeture annoncée. Elles voteront non et Frédéric Lordon, économiste, leur donne raison. Utile !

1ère diffusion le 27 mai 2005
Reportage : François Ruffin
Réalisation : Antoine Chao

Rencontre avec les salariées de ECCE, à Poix du Nord, près de Maubeuge : sous-traitant de LVMH, la marque Kenzo va déplacer la confection de ses costumes vers les pays de l’Est. D’où la chronique d’une fermeture annoncée. Elles voteront non et Frédéric Lordon, économiste, leur donne raison. Utile !

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[RADIO] Frits au pays des merveilles : 3ème partie (27 mai 2005)
Reportage de François Ruffin. Rencontre avec les salariées de ECCE, à Poix du Nord, près de Maubeuge : sous-traitant de LVMH, la marque Kenzo va déplacer la confection de ses costumes vers les pays de l’Est. D’où la chronique d’une fermeture annoncée. Elles voteront non et Frédéric Lordon, économiste, leur donne raison. Utile !

journaliste : Daniel Mermet
réalisation : Jonathan Duong
image : Florent Michaux
montage : Amélie Brunet
son : Jules Krot, Jérôme Chélius,
Alexandre Lambert, Sylvain Richard
préparation : Zoé Marsault

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La sociologue publie « Les riches contre la planète. Violence oligarchique et chaos climatique ». Entretien Monique Pinçon-Charlot : « Dans tous les domaines de l’activité économique et sociale, les capitalistes ont toujours, toujours, toujours des longueurs d’avance sur nous » AbonnésVoir

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La sociologue Monique Pinçon-Charlot, qui a longtemps analysé avec son mari Michel Pinçon les mécanismes de la domination oligarchique, publie un nouveau livre sur le chaos climatique et elle n’y va pas avec le dos de la cuiller en bambou. Entretien.

Les riches détruisent la planète, comme l’écrivait le journaliste Hervé Kempf. On le sait. Ils le savent. Ils le savent même depuis bien longtemps ! Le nouveau livre de Monique Pinçon-Charlot risque de ne pas plaire à tout le monde. Dans Les riches contre la planète, elle raconte comment une poignée de milliardaires est en train d’accumuler des profits pharaoniques en détruisant la nature, les animaux, les êtres humains et finalement toute la planète, menacée par les émissions de gaz à effet de serre.

Mais surtout, la sociologue analyse comment l’oligarchie, qui a toujours eu une longueur d’avance, organise, encadre et finance sa propre critique et ses contestataires. Histoire que l’écologie ne soit pas un frein au business, mais au contraire l’opportunité de développer de nouveaux marchés selon une « stratégie du choc » décrite par la canadienne Naomi Klein. Le capitalisme fossile est mort ? Vive le capitalisme vert !

Alors que faire ? Arrêter de parler d’« anthropocène », ce n’est pas l’humanité tout entière qui est responsable du dérèglement climatique, mais de « capitalocène », la prédation du vivant étant consciemment exercée par quelques capitalistes des pays les plus riches. Ensuite comprendre ce que masquent les expressions « transition écologique  », « neutralité carbone » ou encore « développement durable » forgées par le capitalisme vert. Et surtout lire d’urgence le livre de Monique Pinçon-Charlot pour prendre conscience que les mécanismes de la domination oligarchique s’immiscent partout, y compris là où on ne les attendait pas…

Alain Ruscio publie « La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 » aux éditions La Découverte La première guerre d’Algérie (1830-1852) AbonnésVoir

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« Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... » Il faut connaître cette époque pour comprendre la suite de la colonisation et son dénouement tragique. Dénouement que certains n’acceptent pas et qui le ravivent comme une amputation. Pourtant recherches, témoignages et reportages au cours des dernières années semblaient avoir apporté les moyens d’un apaisement des mémoires. Mais une extrême droite revancharde et négationiste, dotée de forts moyens médiatiques, gagne du terrain. Face à la concurrence des rentes mémorielles, il est donc nécessaire de mieux connaître cette sombre sanglante histoire. Aussi ROSA MOUSSAOUI interroge ALAIN RUSCIO, un des meilleurs historiens du fait colonial qui publie une somme passionnante à La Découverte.

Frédéric LORDON publie« Figures du communisme » aux éditions La Fabrique. Un entretien en deux parties Frédéric Lordon, le capitalisme nous détruit, détruisons le capitalisme (2/2) AbonnésVoir

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Depuis longtemps on se répète : « on sait pas ce qu’on veut, mais on sait ce qu’on veut pas ». Si Lordon reprend la formule, c’est tout d’abord pour dire que ce qu’on ne veut pas, c’est le capitalisme. Nous n’avons plus le choix, c’est lui ou nous, il n’y a plus d’arrangement possible. Comme dit un AMG, « repeindre le capitalisme en noir ne suffit plus ». Oui, c’est vrai, déplorer, dénoncer, condamner, s’indigner à longueur d’année nous conduit à l’impuissance et à la résignation, c’est-à-dire là où nous sommes aujourd’hui.