Avec Martine Bulard, du Monde diplomatique

En Asie, la grande fuite en avant néolibérale Abonnés

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C’est le 15 novembre 2020 que le nouveau « partenariat économique régional global » a été signé par les dix pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Anase) – c’est-à-dire l’Indonésie, la Thaïlande, Singapour, la Malaisie, les Philippines, le Vietnam, la Birmanie, le Cambodge, le Laos et Brunei – ainsi que par la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

L’information est passée relativement inaperçue, mais le 15 novembre dernier, quinze pays asiatiques ont signé l’accord de libre-échange le plus important au monde, puisqu’il couvre 28 % du commerce mondial et 2,2 milliards d’individus. Alors qu’on avait pu espérer que l’échec des politiques néolibérales, la crise des surprimes de 2008, le dérèglement climatique ou encore la récente pandémie mette un coup d’arrêt à ces traités de libre-échange qui favorisent les délocalisations, la signature de ce « partenariat économique régional global » conforte la puissance économique et géopolitique de la Chine, qui se verrait bien en nouveau maître du marché mondial, à la place des États-Unis.

Qu’est-ce va changer ce nouvel accord commercial asiatique ? Éléments de réponse avec Martine Bulard, journaliste, autrice de l’article « Bombe libre-échangiste en Asie » dans Le Monde diplomatique de janvier.

Programmation musicale :
 Didier Super : Petit papa chinois

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