La Confédération générale du travail tient son 52e congrès à Dijon

Au congrès de la CGT, cinquante nuances de rouge Abonnés

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Est-ce une CGT affaiblie qui tient son 52e congrès cette semaine à Dijon ?

La Confédération générale du travail a essuyé plusieurs revers ces dernières années : échec de la mobilisation contre la loi Travail en 2016, échec de la mobilisation contre les ordonnances Travail en 2017, échec de la mobilisation contre la réforme de la SNCF en 2018. Pire, en novembre dernier, la CGT a hâtivement pris ses distances avec les « gilets jaunes », avant de rétropédaler et de soutenir le mouvement. C’est aussi en plein cœur des « gilets jaunes » qu’ont eu lieu les dernières élections professionnelles, qui ont vu la CGT perdre sa place historique de premier syndicat de France au profit de la CFDT. Le nombre d’adhérents est passé de 695 000 en 2012 à 636 000 en 2017.

Il n’en reste pas moins que ces 636 000 cégétistes représentent un nombre bien supérieur à l’ensemble des adhérents des partis de gauche en France. Et que les unions locales ou départementales de la CGT sont encore des lieux essentiels à la lutte des travailleurs. Cette « base » de la CGT, que Jean-Michel Dumay a rencontrée pour Le Monde diplomatique, ne s’est pas trompée en se rendant sur les ronds-points au côté des « gilets jaunes ». Et c’est au sein de cette base qu’on trouve parmi les critiques les plus virulents de la tiédeur de « Montreuil », non pas celle des différentes fédérations de la CGT, mais celle de la direction de la confédération située en Seine-Saint-Denis.

Un entretien de Jonathan Duong avec Jean-Michel Dumay, auteur de l’article « La CGT à l’heure des "gilets jaunes" » dans Le Monde diplomatique de mai.

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